L'interlope à Saint-Domingue comme un moyen de survie d'une colonie dans ses fondements Auteur(s) : Hrodej, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe HARCMAR : Histoire et Archéologie Maritimes des Petites Antilles Extrait de : "Entre exclusif et contrebande, le commerce colonial aux Antilles XVIIe-début XIXe siècle" : journées d'étude, du 24 au 26 octobre 2019. Université des Antilles Description : La colonie naissante de la Tortue et côte de Saint-Domingue a cette particularité de s'être fait seule, sans véritable intervention de l'État royal. Ce n'est qu'en 1665 qu'un gouverneur, Bertrand d'Ogeron, est officiellement nommé par le Roi et la Compagnie des Indes occidentales. Cette "solitude" a assurément favorisé le recours à l'interlope, anglais de par la proximité avec la Jamaïque et le partage du pouvoir avec cette nation, néerlandais, de par la puissance maritime que développent les rouliers des mers n'hésitant pas à recourir à la force et l'intimidation. Cet interlope, favorisé par l'État celui-là, est aussi espagnol et terrestre, lié à une frontière commune qui ne sera définie qu'en 1777. Pour lutter contre l'interlope au nom de la défense de l'exclusif colonial, les entorses sont nombreuses, au niveau des colons, mais aussi parfois sur l'intervention des autorités locales avec même la bienveillance du Ministre. Et puis ceux qui luttent contre les traitants sont les premiers à le devenir pour traverser l'exclusif du voisin. C'est ce jeu du chat et de la souris qui sera étudié à travers cette communication, avec ses retombées politiques et diplomatiques, s'agissant de Saint-Domingue, de 1660 à 1700. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19114 | Partager |
Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
Porto-Rico : terre promise ou état moderne ? Auteur(s) : Terro, Mylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Luis Muñoz Marin, le maître à penser du tout puissant Parti Populaire Démocratique, s'impose sur la scène politique comme l'homme providentiel qui mènera l'île sur la voie de la modernisation. Ainsi, un demi-siècle après la capitulation espagnole et l'entrée de Porto-Rico dans le giron nord-américain, le gouverneur élu démocratiquement jettera les fondements d'une nouvelle société portoricaine qui, résolument tournée vers la modernité, ne tardera à incarner à bien des égards la terre promise de la Caraïbe. Pour qui ? À quel prix ? Entre discours officiels et propagande médiatique, nous verrons comment s'imposera le modèle « populaire » de l'État idéal. Projet ambitieux, dont les contradictions sous-adjacentes ne tarderont pas à se faire jour dans la presse locale. Car, cette Terre promise à tous les portoricains sera synonyme pour beaucoup d'entre eux de désillusion et d'exil vers la « Mère Patrie ». Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16226 | Partager |
Dynamiques régionales des langues dans l'espace public. Le français est-il la langue des archives ? Auteur(s) : Rech, Georges Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Séminaire préparatoire aux états généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, le 27 mars 2021. Université de Guyane Description : L'intervenant présente deux exemples de documents rédigés en créole : - proclamation de la première abolition de l'esclavage par le Gouverneur Burnel en 1799 : conservé aux archives nationales d'Outre-mer. - Proclamation de la seconde abolition de l'esclavage par Pariset en 1848 en créole : sans aucun document original trouvé. Dans le fonds des archives territoriales de Guyane se trouve différents documents d'époque : des transcriptions en français avec des parties en créole et plusieurs chansons en langue créole, etc... Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21046 | Partager |
La question de l'esclavage dans les nouveaux projets pour la Guyane française de la période Laussat (1819-1823) Auteur(s) : Puyo, Jean-Yves Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Suite à l'interdiction de la traite négrière, Laussat se trouve face au problème du manque de population de la Guyane. Il faut donc améliorer la situation de l'esclave dans les habitations afin de ne pas faire chuter le nombre de la main d'oeuvre servile. Par ailleurs, bien qu'interdite, la traite continue, au moins 4 navires identifiés mais retrouvés vide. Laussat, inventif, envisage de nombreux projets, qui sont par exemple, de faire venir des condamnés, des mendiants, des orphelins, des louisiannais, des habitants des iles des Canaries, des engagés noirs libres, des chinois, des indiens... Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11057 | Partager |
L'ordonnance de police générale du gouverneur de La Guadeloupe Beckwith en 1810 Auteur(s) : Lafleur, Gérard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Pôle Universitaire de la Guadeloupe LES AMIS DU Mémorial ACTe CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe GREHDIOM : Groupe de Recherches en Histoire du droit et des Institutions d'Outre-Mer Guadeloupe 1ère Région Guadeloupe Extrait de : "Esclavage, traite et exploitation des êtres humains au regard du droit" : colloque, du 28 au 30 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Présentation de "L'ordonnance de police générale du gouverneur de La Guadeloupe Beckwith en 1810" par l'historien Gérard Lafleur. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15275 | Partager |