Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
La nouvelle Guyane, terre promise coloniale (1858 - 1900) Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au XIXe siècle, une vaste région comprise entre les fleuves Amazone et Oyapock est connue par les guyanais sous la dénomination du Contesté, ou Contesté franco-brésilien. Depuis les débuts de l'implantation française en Guyane, aucune frontière n'a en effet jamais été tracée avec le Portugal, puis le Brésil indépendant (en 1822). La superficie de la Guyane française varie ainsi du simple au double, selon que l'on y intègre ou non le territoire Contesté. En 1862, c'est le statu quo. Les deux parties, échouant une nouvelle fois à travers un accord, décident que cet immense territoire restera une zone neutre où les gouvernements français et brésiliens n'interviendront que pour régler des questions de justice regardant leurs ressortissants respectifs. Ni état ni police, ce no man's land est notamment un refuge pour les bagnards en cavale et les esclaves brésiliens fugitifs. Dans une période d'expansionnisme européen, certains vont cependant y voir une nouvelle terre de colonisation pour la France, un territoire bien plus sain et plus prometteur que la Guyane « officielle ». Parmi d'autres, les explorateurs Henri Coudreau et A. Laurencin vont présenter cette région comme un nouvel Eden, une terre « favorisée par le Créateur » ou s'épanouira une « nouvelle race » de colons. Au-delà de ces descriptions utopiques, reprises dans plusieurs revues de voyages et quelques romans populaires, nous rappellerons également la dimension raciale et impérialiste sous-adjacent à cette représentation de la « Terre promise ». L'histoire du Contesté s'achève en 1900 avec l'attribution de ce territoire au Brésil. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16222 | Partager |
L'immigration syro-libanaise dans les zones Caraïbes et Amérique latine Auteur(s) : Confiant, Raphaël Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Observatoire des Amériques - UQAM Université Libanaise Extrait de : "Monde arabe et Amérique latine : confluence des dynamiques sociétales" : colloque international, les 3 et 4 mai 2018. Université des Antilles Description : Raphaël CONFIANT, Écrivain et Professeur de Lettres, indique depuis la fin du 19e siècle, il existe une communauté levantine composée de Syriens, Libanais, Iraquiens, qui s'est enracinée et créolisée en Martinique et en Guadeloupe. Le Professeur considère que cette communauté constitue la sixième composante de la culture martiniquaise car les Syro-libanais viennent sur l'île après les autochtones qui l'ont occupé, les colons européens, les esclaves africains, et enfin les travailleurs indiens et chinois sous contrat arrivés après l'abolition de l'esclavage. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18156 | Partager |
Du profane au sacré. Les confréries chrétiennes comme un véhicule d'insertion sociale des esclaves en Méditerranée occidentale (XIVe - XVe siècles) Auteur(s) : Martinez, Ivan Armenteros Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "Esclavages et couleurs dans les villes et les sociétés urbaines d'Afrique, des Amériques et d'Europe, XVe-XIXe siècle" : colloque international, le 25 novembre 2017. Université des Antilles Description : Ivan Armenteros Martinez, professeur attaché au Conseil supérieur de la recherche scientifique - Conseil national de recherches d'Espagne, propose une réflexion sur les confréries noires en Méditerranée occidentale (XIVe ? XVe siècles). Il contextualise les origines et les développements d'autres confréries noires en Italie pour démontrer ensuite en quoi ces confréries ont contribué à pousser les esclaves noirs vers l'affranchissement. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18011 | Partager |
Redécouvrir le sel noir, une poétique de la fraternité ? Auteur(s) : Fardin, Liliane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Durant son intervention, Liliane FARDIN, Maître de Conférences à l'Université des Antilles, tente de percer la vision poétique et sociale d'Edouard Glissant. Elle analyse en profondeur « le sel noir » pour parvenir à cette fin. Cet ouvrage parle essentiellement de la souffrance collective ressentie par les esclaves africains. Selon elle, cette oeuvre traduit une certaine modernité et la polysémie dégagée par son titre, mérite d'être interrogée. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18081 | Partager |
Les esclaves dans les sociétés urbaines akan de la Côte de l'Or : intégration parfaite et exclusion (XVe - XIX siècles) Auteur(s) : Angoua, Adje Severin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "Esclavages et couleurs dans les villes et les sociétés urbaines d'Afrique, des Amériques et d'Europe, XVe-XIXe siècle" : colloque international, le 25 novembre 2017. Université des Antilles Description : Adje Severin Angoua de l'Université Félix Houphouët-Boigny, démontre à travers sa communication que dans les sociétés urbaines akan de la Côte de l'Or (XVe ? XIX siècles), les esclaves et leurs descendants n'obtiennent j'aimais l'identité lignagère intégrale. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18010 | Partager |
Hommage à Vincent Placoly. Lecture mise en espace et en musique de "Frères volcans. Chronique de l'abolition de l'esclavage" Auteur(s) : Exelis, José Beaudry, Jann Venance, Virgil Malasné, Guillaume Kali Léger, Willy Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire ETC Caraïbe : Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2018-2019. Université des Antilles Description : Dans le cadre d'une soirée-hommage à l'écrivain Martiniquais Vincent Placoly (1946-1992), l'association Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe propose, sous la forme d'une mise en espace et en musique, une séance de lectures d'extraits de "Frères volcans. Chronique de l'abolition de l'esclavage", publié en 1983. Cette oeuvre prend la forme singulière d'un journal intime tenu entre janvier et mai 1848 par un Béké de Saint-Pierre souffreteux. Au fil d'une plume portée par le sens de l'histoire et une conscience tiraillée entre les devoirs de son état et les idéaux humanistes de l'époque, le personnage déroule le récit des événements personnels et politiques ayant accompagné les premières apparitions de la liberté conquise par les esclaves puis la proclamation de l'abolition décrétée. Édifiant tableau d'atmosphère de l'an 1848 conjuguant scènes de vie, réflexions philosophiques et interrogations sur l'avenir ainsi ouvert, Frères volcans est, chronologiquement, la quatrième des sept oeuvres littéraires publiées par V. Placoly. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18317 | Partager |
Achever la Révolution : La Liberté générale du Citoyen B Auteur(s) : Saint-Amand, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Louisiana State University Université des Antilles Extrait de : "Sur la scène de l'histoire : théâtre et performance dans les colonies esclavagistes françaises" : colloque international, les 1er et 2 février 2018. Louisiana State University Description : Pierre Saint-Amand de Yale University nous parle de « La Liberté générale ou Les colons à Paris », une pièce théâtrale jouée pour la première fois le 10 août 1796 au Cap-Français à Sain-Domingue. Il s'agit d'une comédie politique écrite par un certain Citoyen B. Ce fut le pseudonyme d'un républicain anti-esclavagiste du nom de François Marie Bottu. Cette révélation a été faite par l'historien Jean-Charles Benzaken car François Marie Bottu n'a pas voulu indiquer son identité comme auteur de ladite pièce. Le titre de cette dernière renvoie à la proclamation de la liberté générale des esclaves par le Commissaire civil Sonthonax. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18229 | Partager |
Fight to defeat slavery in Louisiana as highlighted by the 1811 Revolt - Struggle for emancipation today Auteur(s) : Waters, Leon Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Le but de la révolte des esclaves de Louisiane en 1811 était l'autodétermination, en étant libres et indépendants de tout État oppresseur. Ce droit démocratique de tous les peuples, de toutes les nations et de toutes les nationalités est dénié par toutes les nations oppressives du monde. Le dénominateur commun de la résistance dans les histoires de la Nouvelle-Orléans et de la Martinique, dans la lutte contre l'esclavage français et européen, fait des Martiniquais et des Louisianais, à bien des égards, des cousins. Il fallait une guerre tenace (la guerre civile de 1861 à 1865) pour vaincre la dictature de la classe esclavagiste et pour mettre fin à l'esclavage. Les ancêtres ont accompli cet exploit. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18177 | Partager |
La mémoire enchâssée dans la racialisation : La longévité des visées coloniales britanniques et françaises à la Martinique et à la Jamaïque Auteur(s) : Chivallon, Christine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Les propos sont consacrés à deux révoltes anticoloniales en Martinique et à la Jamaïque, au 19ème siècle (Insurrection du Sud et Morant Bay). Ces deux révoltes empruntent deux voies qui donnent lieu à la mise en place de visions des rapports sociaux très typées avec d'un côté le « colour blindness » (empire français) et de l'autre « le racial thinking » (empire britannique). De ces deux visions découlent un ensemble de conséquences resurgissant sur les manières de « mettre en mémoire l'évènement ». Autorisée à devenir le symbole national de la résistance noire face au colonialisme blanc, la révolte de Morant Bay occupe très tôt un espace du dicible dans la sphère publique jamaïcaine, d'abord de manière sourde, puis tonitruante à la faveur de l'indépendance de 1962. L'insurrection du Sud constitue à l'opposé l'exemple significatif de la mise sous silence de la résistance des anciens esclaves au sein d'une société où prévaut une idéologie républicaine tronquée, aveugle aux clivages raciaux qu'elle continue de produire. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18330 | Partager |
Origine, religion, couleur : instruments contestés de légitimation de l'esclavage dans les villes du basin Adriatique Auteur(s) : Fejic, Nenad Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "Esclavages et couleurs dans les villes et les sociétés urbaines d'Afrique, des Amériques et d'Europe, XVe-XIXe siècle" : colloque international, le 25 novembre 2017. Université des Antilles Description : Nenad Fejic, professeur à l'Université des Antilles, historien médiéviste, présente ses recherches sur l'esclavage au Moyen-âge. Il précise que le bassin adriatique ouvre aux médiévistes un espace privilégié de recherche en raison de la variété de son paysage. En outre, des pays comme la Bosnie étaient à cette époque un vivrier de main d'oeuvre dans cet espace car les autres zones de recrutement à la même époque, telles que la Bulgarie, les côtes de l'Égypte et la Russie étaient bien plus éloignées. Quelques registres existent sur les esclaves, tels que des registres des arrêts civils et criminels mais rarement peut-on trouver de quoi constituer le parcours de vie d'un esclave. Siècle(s) traité(s) : 15 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18003 | Partager |
L'abyssatrice: entre Edouard Glissant et Fabienne Kanor Auteur(s) : Moore, Brendan Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Brendan MOORE, Doctorant à Emory University, interroge dans un premier temps la figure du gouffre évoquée dans la poétique des relations. Comment cette figure se multiplie et se défait ? Dans un second temps, il analyse une oeuvre de Fabienne Kanor portant sur la question de politique née dans les cages du bateau Négrier où tous les esclaves participaient au débordement d'un gouffre au-delà des limites supposées. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18097 | Partager |
Voyage en utopie chrétienne : Anne-Marie Javouhey, Mana et le "Dieu-Charité" Auteur(s) : Cornuel, Pascale Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Direction des Musées et Patrimoine CTG Extrait de : Nuit européenne des musées : conférences, le 14 novembre 2020. Université des Guyane Description : Anne-Marie Javouhey fonde le village de Mana en 1828 où, par son action, des centaines d'esclaves sont affranchis. Les Mananais cultivent sa mémoire. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21001 | Partager |
Discours littéraires dans la Caraïbe : visions de la plantation chez E. Glissant et R. Confiant dans leurs romans "La case du commandeur" et "Commandeur du sucre" Auteur(s) : Cruz, José Manuel Auteurs secondaires : Ureña Rib, Pedro Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Regards croisés dans la Caraïbe", le 5 mars 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'intervention comporte deux parties : 1/Comment nomme-t-on en Martinique ? José Manuel Cruz interroge les patronymes à la Martinique : noms de békés, noms d'esclaves affranchis avant 1848, noms des nouveaux citoyens attribués en 1848 par le registre d'Etat civil, nom des populations post-abolitionnistes. 2/Analyse des oeuvres littéraires : démarche discursive, manifestation de la culture et de l'identité à travers l'analyse linguistique des deux romans effectuée selon une grille et par un traitement informatisé des textes. Siècle(s) traité(s) : 18 Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH01b295da8274061a157730df | Partager |
La Voix de l'Esclave Auteur(s) : Deglise, Alexandra Martinel, Eric Poullet, Jean-Damien Djaka, Edmée Vox Caribaei Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Description : Le mercredi 16 décembre 2020, la BU Martinique a accueilli "La Voix de l'Esclave", par l'ensemble musical Vox Caribaei, avec Alexandra Déglise, Jean-Damien Poullet, Edmée Djaka, sous la coordination musicale d'Eric Martinel. Ce spectacle-théâtre d'ombres au cours duquel interviennent trois musiciens, une comédienne et des personnages miniatures, est conçu comme une recréation de l'univers sonore des esclaves, entre la fin du 17ème et le début du 19ème siècles. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21002 | Partager |
Les tentatives de réglementation du pouvoir domestique de correction sur les esclaves en Guyane Française Auteur(s) : Charlin, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : La justice domestique et la justice publique sont dissociées sous l'ancien régime : l'esclave à un devoir d'obéissance et le maître à la possibilité de châtiment mais pas celui de mise à mort. Peu à peu, se pose la question de la limitation des abus domestiques, propre à la sphère privée". Le code noir donne alors aux esclaves le droit de plainte, pertinent mais très utopique dans son application. Au début du XIXe siècle, l'état ne peut laisser aux mains d'individus privés, la possibilité de sanctionner, même dans le cadre de l'esclavage. Les peines domestiques deviennent alors des sanctions pénales. De plus, la dénaturation du pouvoir domestique, s'accompagne d'obligation domestique comme l'instruction. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11054 | Partager |
Anne-Marie Javouhey et l'esclavage : le paradoxe Auteur(s) : Cornuel, Pascale Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Anne-Marie Javouhey fonde Mana en 1828, elle voulait contribuer à l'émancipation des noirs, mais elle en possède elle-même dans son établissement. Bien que présentée comme une partisane abolitionniste, elle n'affranchit pas d'esclaves en 1836, elle les libère après un engagement de 7 ans. Elle est partisane d'une émancipation graduelle et croit que sous un maître éclairé un esclave est heureux. Pour elle, un bon maître sait créer un attachement profond de la part de l'esclave qui alors consent à son statut de serviteur libre. Son entreprise n'est pas le prototype d'une plantation esclavagiste puisque les soeurs vivent comme les esclaves et ils travaillent pour eux-mêmes. De plus, Mère Javouhey ne souhaite pas libérer ses esclaves avant qu'ils ne soient christianisés. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11070 | Partager |
Les relations commerciales de la Guyane au XVIIIe siècle Auteur(s) : Losier, Catherine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Catherine Losier expose la conjoncture économique de la Guyane, une situation particulière puisque cette colonie à un commerce extérieur limité à l'importation et paye majoritairement par troc. La principale piste d'explication serait le concept de territoire périphérique, mal approvisionné, mais la prospérité du Suriname démontre le contraire. A défaut d'un commerce international florissant, dans le réseau de commerce inter-régional, on trouve un certain dynamisme avec les Antilles pour les coraux (chaux) et tout particulièrement le Suriname, à cause de l'achat d'esclaves à Paramaribo. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11061 | Partager |
La Guyane vue de Saint Domingue au XVIIIème siècle Auteur(s) : Rogers, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les colonies américaines françaises sont très diverses, Dominique Rogers compare alors Saint-Domingue, fleuron colonial à la Guyane. Tant sur le plan politique que le poids économique, la Guyane est marginale rapportée à Saint-Domingue. Seulement, la Guyane accueille en son sein les libres de Gorée, noirs n'ayant jamais été esclaves auparavant. Dans un contexte où la représentation de l'homme libre change en occident de par les idées des Lumières, l'expérience guyanaise intéresse vivement les élites françaises afin d'établir les conditions d'existence des libres de couleurs dans le système colonial remis en cause par la révolution. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12004 | Partager |
Les activités industrielles de l'habitation Loyola Auteur(s) : Cazelles, Nathalie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'habitation Loyola tenue par des Jésuites est la plus grosse habitation de Guyane, avec 400 esclaves. Elle a connu trois activités industrielles successives : la poterie, l'indigoterie et la sucrerie. Il reste encore de nombreuses traces de ces industries que des fouilles archéologiques tentent de mettre à nue et d'interpréter. L'indigoterie, bien que productive est de qualité médiocre, ce qui entraine rapidement son abandon. La sucrerie avait elle-aussi mauvaise réputation car il était difficile de faire sécher le sucre empêchant alors une bonne cristallisation. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11059 | Partager |