Mémoires de l'esclavage dans la société guyanaise Auteur(s) : Choucoutou, Lydie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Au début, des commémorations sporadiques de l'abolition de l'esclavage ont eu lieu. Puis en 1998, pour le 150° anniversaire, une véritable fièvre commémorative se répand dans les anciennes colonies ayant connu l'esclavagisme. Lors de cette commémoration le fait esclavagiste prend le pas sur le fait abolitionniste. Corroboré en 2001 par la reconnaissance de la traite négrière et l'esclavagisme comme crime contre l'humanité par la loi troubiran, le 10 juin s'institutionnalise autour de manifestations, dont le point d'orgue est en 2008, l'inauguration d'une statue célébrant le marronage et l'abolition. Depuis la superposition des mémoires entre l'abolitionniste, l'esclavage, le marronage, la traite négrière... mais aussi la confusion avec le bagne, les amérindiens... tend à faire perdre l'élan unificateur du début des commémorations. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11074 | Partager |
Le crime de réduction en esclavage Auteur(s) : Pluen, Olivier Auteurs secondaires : Houda, Jamil Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Pôle Universitaire de la Guadeloupe LES AMIS DU Mémorial ACTe CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe GREHDIOM : Groupe de Recherches en Histoire du droit et des Institutions d'Outre-Mer Guadeloupe 1ère Région Guadeloupe Extrait de : "Esclavage, traite et exploitation des êtres humains au regard du droit" : colloque, du 28 au 30 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : M. Pluen nous présente une étude sur "Le crime de réduction en esclavage". Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15278 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 | Partager |
La malemort mémorante de René Beauregard (1975-1982) Auteur(s) : Ferdinand, Patrice Malik (1974-....) Auteurs secondaires : Chali, Jean-Georges (1956-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Laboratoire caribéen de sciences sociales Extrait de : Décoloniser les mémoires de l'esclavage : colloque international, du 8 au 10 juin 2022. Université des Antilles Description : Malik Noël-Ferdinand revient sur la figure singulière de son grand-oncle, René Beauregard, un "marron moderne" qui a défrayé la chronique judiciaire martiniquaise entre 1942 et 1949. Siècle(s) traité(s) : 20 Provenance : Université des Antilles Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/BUAVI230006 | Partager |