La perception des gens de couleur par les Nantais à la fin du XVIIIe siècle Auteur(s) : Michon, Bernard Michon, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Capitale française de la traite négrière tout au long du XVIIIe siècle, le port de Nantes doit une bonne part de son développement aux échanges croissants avec les colonies de plantation. Le recours à la main d'oeuvre servile est dès lors présenté comme une impérieuse nécessité, bien mise en évidence dans le témoignage de Listré, un Nantais devenu avocat au Cap-Français, au nord de l'île de Saint-Domingue. Cétait en Afrique qu'on allait chercher les cultivateurs. On ne saurait s'en passer sans renoncer aux Colonies. La montée d'un courant de pensée hostile à l'esclavage, évidemment peu perceptible dans une place comme Nantes, ajoutée aux vives tensions traversant les sociétés coloniales et surtout à la Révolution noire de Saint-Domingue, conduisent les Nantais à justifier dans divers écrits ce système vacillant. La communication s'intéresse surtout à la manière dont ces Nantais, appartenant majoritairement au monde du négoce mais aussi à celui des navigants, présentent les Noirs et gens de couleur. Au-delà de la diversité des populations ? rois et courtiers africains, esclaves et libres de couleur ?, il s'agit de mettre en évidence la radicalisation du discours et ses causes fondamentales. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16098 | Partager |
Quel fut à la Rochelle l'impact de la Déclaration royale de 1777 sur la Police des Noirs ? Auteur(s) : Caudron, Olivier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Menés dans le cadre de la préparation du troisième volume du Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne (sous la direction d'Erick Noël, éd. Droz), le recensement et l'étude de la population de couleur du port négrier de La Rochelle, en croisant divers types de sources, permettent de tenter une approche assez fine de la situation concrète des « Noirs, mulâtres et autres gens de couleur » à la veille et au début de la Révolution française. Seront notamment évoqués l'application de la Déclaration royale d'août 1777 sur la Police des Noirs, les parcours d'intégration sociale, les degrés de liberté, les pratiques matrimoniales, le niveau de métissage ou encore les liens entre les personnes de couleur. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16099 | Partager |
Autour de l'Atelier 45 Auteur(s) : Montjoly, Philippe Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Né en 1944 à Fort de France. Ancien fonctionnaire territorial. A publié des textes poétiques et des critiques dans des revues et des ouvrages collectifs. A travers sa présentation, Philippe Montjoly explique que le lieu en quête d'art aimant le lien, conquiert les alentours. L'atelier plus qu'un espace, un courant accroche ses cimaises, aux « finfons ». Une toile contemplée un soir d'enfance, inspire d'autres dimensions, étoile le parcours d'une vie. Paroles, parages, passages entrent en résonance, habitent un personnage qui leur confère leur mystère. Le voyageur du temps, depuis la « Croix Mission » dans sa galerie mentale, requalifie la ville, réarme son imaginaire, en croisades, croisées et croisières. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16300 | Partager |
Couleur, principe du sol libre et citoyenneté sous la Révolution et l'Empire Auteur(s) : Urban, Yerri Urban, Yerri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le préjugé de couleur est définitivement aboli en 1833. En 1848, l'abolition de l'esclavage s'accompagne de l'élargissement du principe du sol libre aux colonies. Le nouvel empire colonial en train de naître sera alors un empire sans esclaves et (presque) sans préjugé de couleur, mais aussi un empire où liberté et citoyenneté ne vont pas de pair. La Révolution avait quant à elle affirmé, avec la loi des 28 septembre et 16 octobre 1791, que le principe du sol libre impliquait la citoyenneté, sans distinction de couleur : « Art. 1er : tout individu est libre sitôt qu'il est entré en France. Art. 2 : Tout homme, de quelque couleur qu'il soit, jouit en France de tous les droits du citoyen, s'il a les qualités prescrites par la Constitution pour les exercer ». C'est le destin de cette conjonction que l'on se propose d'esquisser ici, réaffirmée lors de l'abolition de 1794, aménagée en 1798, jusqu'au rétablissement de la Police des Noirs dans la foulée du rétablissement de l'esclavage en 1802. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16102 | Partager |
Le statut très particulier des Noirs libres et affranchis des îles de France et de la Réunion dans l'arrêté supplémentaire au Code civil du 1er brumaire an XIV - 23 octobre 1805 Auteur(s) : Maillard, Bruno Maillard, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le 1er brumaire an XIV (23 octobre 1805), le capitaine général Claude Decaen adoptait un arrêté complémentaire au Code civil, promulgué le 25 vendémiaire (15 octobre) dans l'archipel des Mascareignes. Réaffirmant le régime esclavagiste, le texte normatif, d'une légalité pour le moins douteuse, distingue par ailleurs nettement l'exercice des droits civils des « Blancs » de ceux des « Noirs libres et affranchis ». Doit-on y voir l'influence des mesures coloniales discriminatoires impulsées par le pouvoir métropolitain depuis l'avènement du Consulat et du Premier Empire ou/et la conséquence des politiques locales relatives au statut des gens libres de couleur développées dans les îles de France et de Bourbon depuis l'Ancien Régime ? Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16107 | Partager |
Le renouvellement sémantique à travers la Police impériale Auteur(s) : Noël, Erick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l Les Anneaux de la Mémoire CCIE Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : La Police mise en place par Fouché en 1807-1808 apparaît d'emblée, trente ans après celle établie par Sartine pour encadrer « Noirs, mulâtres et autres gens de couleur » en France, comme un simple retour à l'ordre voulu par l'Ancien Régime finissant, au même titre que le rétablissement de l'esclavage de 1802 a restitué une situation antérieure, dans l'empire français, à la loi d'abolition de l'an II. Et pourtant, le nouveau dispositif, peu comparable dans ses perspectives à l'ancienne législation ? tant il est vrai que les expulsions discrètement envisagées en 1777 n'étaient plus de saison ? invite à reconsidérer l'approche : car à travers la sémantique employée dans les grilles d'enregistrement de ceux qui, en France même, ont été scrupuleusement dénombrés par départements, le raffinement sémantique sans précédent qui s'opère interroge. Distinguer à la façon de Moreau de Saint-Méry les nuances ne voulait-il pas clairement dire que le sang continuait de rester un marqueur indélébile de la différence ? Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16103 | Partager |
Construire, conserver et mettre en valeur un tissu urbain : la réglementation, une nécessité ? L'exemple de la ville de Fort-de-France Auteur(s) : Schwerer, Odile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : Il s'agit d'illustrer à travers l'exemple de la ville de Fort-de-France en Martinique, les différents aspects de la réglementation en matière d'urbanisme. En partant du plan d'urbanisme dessinant un tissu urbain régulier, nous évoquerons les incidences des conditions économiques, climatiques et environnementales sur la réglementation de la construction de la ville établie dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle à nos jours. Nous verrons comment les incendies, tremblements de terre et autres aléas ont conditionné l'acte de bâtir dans la ville. Quelle typologie de bâti en a découlé et surtout comment ce dernier a été réglementé pour assurer la grande pérennité aux constructions. Quelles menaces pèsent actuellement sur un centre ancien comme celui de Fort-de-France : démolitions, transformations, dénaturalisations. Quels outils réglementaires peuvent aujourd'hui être mis en place pour garantir le maintien d'un tissu urbain de cette nature, dont la valeur patrimoniale réside conjointement dans la diversité des constructions qui le composent et l'homogénéité de l'ensemble qu'il constitue. Délimiter un site patrimonial remarquable et définir des règles de gestion adaptés sont les enjeux du XXIe siècle. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16279 | Partager |
Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
Des Antilles étant, penser la colonisation et l'après ; Utopie, délires, théorie et pragmatismes chez Rosan Girard et Aimé Césaire Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ?" : colloque, du 23 au 25 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dans le cadre du colloque consacré à la pensée postcoloniale, Jean-Pierre SAINTON (professeur d'histoire, Université des Antilles) propose une réflexion sure « penser la colonisation et l'après ». Il souligne le manque de lisibilité de la relation coloniale et de la césure entre le monde antinomique. Il rappelle que la métropole coloniale n'existe et ne prend sens que parce qu'elle aura pensé autour d'elle sa constellation de « petites France d'Outre-mer » et, inversement, des colonisés ont trouvé leur place et se sont épanoui dans l'univers mental culturel et politique du centre colonisateur qu'ils ont contribué à leur tour à cimenter. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16030 | Partager |
France/Etats-Unis/Caraïbe : le développement d'une pensée postcoloniale Auteur(s) : Puig, Steve Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ?" : colloque, du 23 au 25 novembre 2015. Université des Antilles Description : Steve PUIG (docteur en littérature française, City University of New York) ouvre la réflexion sur la construction de la pensée postcoloniale, les étapes et le croisement des échanges intellectuels entre trois zones géographiques : la France, les Etats-Unis et la Caraïbe. La réflexion sur la littérature notamment avec le roman Didier Mandin, Banlieue Voltaire (2006) qui illustre une certaine forme de créolisation de la pensée postcoloniale. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16026 | Partager |
Les CASNAV et le dispositif du DELF en milieu scolaire en France Auteur(s) : Mous, Nelly Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "La scolarisation des publics allophones en Martinique : enjeux et démarches pour une école inclusive" : séminaire, le 25 mai 2016. Université des Antilles Description : Nelly Mous (Chargée de programmes au Département évaluation et certifications du Centre international d'études pédagogiques) présente le cadre réglementaire des Centres Académiques pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et des Enfants du Voyage (CASNAV) et l'évolution du dispositif de DELF scolaire en France. La réflexion se poursuit sur la base des résultats d'une enquête conduite sur ce dispositif en 2012. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16122 | Partager |
Les soldats antillo-guyanais dans la Grande Guerre Auteur(s) : Andrivon-Milton, Sabine Année de publication : Loading the player... Description : Sabine Andrivon-Milton (docteur en histoire, Université des Antilles), présidente de l'association « Histoire militaire de la Martinique », présente l'histoire méconnue des soldats originaires des Antilles et de la Guyane françaises pendant la Première Guerre mondiale. Elle rappelle que la circonscription ne s'applique dans les Antilles qu'à partir de 1913, avec les premiers contingents d'hommes antillais allant faire le service militaire en France en octobre 1913. La mobilisation pour la guerre ne se fera qu'à partir de 1915 (trois raisons pouvant être avancées pour expliquer cela : tout d'abord, cette guerre était censée être courte, puis des raisons logistiques : le coût du transport, et enfin des hommes non préparés). Le recensement des hommes dans le cadre de la mobilisation a permis la découverte de maladies et l'identification de problèmes de sous-nutrition. 16 7430 hommes antillo-guyanais sont envoyés en Europe (décompte peut encore évoluer), ces hommes inexpérimentés subirent un entrainement intensif et furent dispersés sur les différents fronts, sans bataillons spécifiques. Quelques 3300 d'entre eux mourront (19,7%) lors de cette guerre.Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16112 | Partager |
Du terrain au laboratoire : recueillir, analyser et comprendre les données archéologiques. Approches méthodologiques et pluridisciplinaires Auteur(s) : Moizan, Emmanuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "L'archéologie urbaine, l'archéologie funéraire et l'archéozoologie : apports des disciplines archéologiques à la connaissance des sociétés passées des Antilles", le 11 mars 2016. Université des Antilles Description : L'exemple de la fouille du site de l'Habitation Beausoleil à Saint-Claude (Guadeloupe) portera, dans un premier temps, sur les processus opératoire d?une intervention en archéologie préventive. Dans un second temps, la présentation des résultats issus de deux opérations archéologiques (habitation Beausoleil, route de Belfond (Saint-Claude, Guadeloupe) et Cour d?Appel, rue Sch?lcher (Fort-de-France, Martinique) permettra de mettre en exergue les différents métiers de l'archéologie et de montrer l'apport des différentes disciplines mises en présence à la connaissance de ces sites. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16054 | Partager |
La nouvelle Guyane, terre promise coloniale (1858 - 1900) Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au XIXe siècle, une vaste région comprise entre les fleuves Amazone et Oyapock est connue par les guyanais sous la dénomination du Contesté, ou Contesté franco-brésilien. Depuis les débuts de l'implantation française en Guyane, aucune frontière n'a en effet jamais été tracée avec le Portugal, puis le Brésil indépendant (en 1822). La superficie de la Guyane française varie ainsi du simple au double, selon que l'on y intègre ou non le territoire Contesté. En 1862, c'est le statu quo. Les deux parties, échouant une nouvelle fois à travers un accord, décident que cet immense territoire restera une zone neutre où les gouvernements français et brésiliens n'interviendront que pour régler des questions de justice regardant leurs ressortissants respectifs. Ni état ni police, ce no man's land est notamment un refuge pour les bagnards en cavale et les esclaves brésiliens fugitifs. Dans une période d'expansionnisme européen, certains vont cependant y voir une nouvelle terre de colonisation pour la France, un territoire bien plus sain et plus prometteur que la Guyane « officielle ». Parmi d'autres, les explorateurs Henri Coudreau et A. Laurencin vont présenter cette région comme un nouvel Eden, une terre « favorisée par le Créateur » ou s'épanouira une « nouvelle race » de colons. Au-delà de ces descriptions utopiques, reprises dans plusieurs revues de voyages et quelques romans populaires, nous rappellerons également la dimension raciale et impérialiste sous-adjacent à cette représentation de la « Terre promise ». L'histoire du Contesté s'achève en 1900 avec l'attribution de ce territoire au Brésil. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16222 | Partager |
Terre promise et éloge de terres idéales : de la bible à quelques poètes théologiens du XVIe en France Auteur(s) : Roudaut, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : A partir de quelques commentaires catholiques des XVe, XVIe et XVIIe siècles sur Exode, III, 8, François Roudaut montre comment sont indiqués des liens avec la poésie latine (Ovide, Virgile). Il s'agira ensuite de voir comment cette "figure" de la terre promise reçoit de quelques Italiens(principalement Pétrarque) une nouvelle forme et comment tout cela se retrouve dans quelques passages d??uvres de poètes théologiens comme Pontus de Tyard ou Le Fèvre de la Boderie, et comment la terre promise vient entrer en concurrence, si l'on peut dire, avec l'âge d'or d'une part et l'Arcadie d'autre part. À partir des commentaires au passage célèbre de l'Exode (III), il est possible de préciser quels sont les éléments qui, de Pétrarque à Pic de la Mirandole, permettent de dessiner les contours rêvés de la Terre promise pour quelques poètes de la Renaissance au premier rang desquels Joachim du Bellay. Siècle(s) traité(s) : 16 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16075 | Partager |
Les français au Mexique (XIXe-début XXe): entre identité mythologisante et réalité migratoire Auteur(s) : Garotin, Solène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au milieu du XIXe siècle, les français du Mexique comptent environ 6000 âmes principalement installées en zones urbaines ; par leur nombre ils constituent le groupe européen le plus présent. En 1860, la communauté française cesse de se développer, à l'exception du Sonora situé au nord-est du Mexique, où beaucoup de français se dirigent après la découverte de l'or en Californie en 1848. La France n'a jamais été une nation de forte émigration et la présence française au Mexique représente un cas particulier du fait de la frontière du pays avec les États-Unis et sa proximité avec les Antilles françaises qui forment une zone de circulation des migrants français. Nous verrons que l'émigration française au Mexique se mesure en fonction de l'influence qu'elle a exercée dans la société d'accueil et s'appréhende à travers le mythe d'une terre promise mais pas donnée. En dépit des rapports de soumission et de force qui la déterminent, elle laisse toujours place à l'échange et la découverte d'une terre promise qui doit se mériter ou bien être abandonnée. Au-delà du profil sociologique des migrants qui, à leur façon, opèrent des changements dans la construction identitaire, économique et culturelle du pays, nous présenterons Arsène Montcouquiol, exemple d'une intégration réussie non sans difficultés, dans une colonie agricole de l'État de Veracruz. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16220 | Partager |
Tracking innovative cropping systems designed by farmers Auteur(s) : Meynard, Jean-Marc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Caribbean Food Crops Society (CFCS) Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Farmers are very inventive, but their innovations often remain confined to their farm, or to small local networks. And the interest they might have for farmers other than their inventors is seldom analyzed. Tracking on-farm innovations aims at finding technical or organizational innovations designed by farmers, to characterize their agronomic, economic and environmental performance and analyze the conditions in which this performance is expressed. The talk presents the various stages of this tracking approach, applied to innovative cropping systems, basing on a variety of recent works, in France, Argentine, Burkina Faso and China: (1) Defining what we are looking for; (2) Identifying innovative systems; (3) Describing and characterizing innovative systems; (4) Assessing innovative systems; (5) Specifying the conditions for the success of innovative systems. The results of the tracking are aimed not only at the farmers, but at their advisors and researchers too: (i) Innovative and effective cropping systems, which can be a source of inspiration for farmers; (ii) Confirmation of the interest of a principle for reasoning cropping systems; (iii) Innovative practices, analyzed within a systemic framework, which can serve as bricks for the design of new systems; (iv) Questions to be looked into more thoroughly by experimentation. Compared to traditional approaches in agronomy, tracking innovative cropping systems provides a double break: break with a top-down approach, where agricultural R & D is regarded as the only source of innovation: by mobilizing the innovative capacities of farmers, tracking increases our collective capacity to invent new practices or new cropping systems, by using not only technical and scientific knowledge, but also the empirical knowledge, that is so rich in agriculture. And break with the primacy given to experimentation, as a source for the production of knowledge and the assessment of innovations. Les agriculteurs sont très inventifs, mais leurs innovations demeurent souvent confinées à leur ferme, ou à de petits réseaux locaux. Et l'intérêt qu'elles pourraient avoir pour des agriculteurs autres que leurs inventeurs est rarement analysé. Le cheminement des innovations à la ferme vise à trouver les innovations techniques ou organisationnelles conçues par des agriculteurs, pour caractériser leur agronomique, économique et la performance environnementale et pour analyser les conditions en lesquelles ces résultats sont exprimés. L'entretien présente les diverses étapes de cette approche de cheminement, appliquées aux systèmes d'emblavage innovateurs, basant sur un grand choix de travaux récents, les Frances, l'Argentin, au Burkina Faso et en Chine : (1) définissant ce que nous recherchons ; (2) identification des systèmes innovateurs ; (3) description et caractérisation des systèmes innovateurs ; (4) l'évaluation des systèmes innovateurs ; (5) spécification des conditions pour le succès des systèmes innovateurs. Les résultats du cheminement sont visés non seulement les agriculteurs, mais leurs conseillers et chercheurs trop : (i) systèmes d'emblavage innovateurs et efficaces, qui peuvent être une source d'inspiration pour des agriculteurs ; (ii) confirmation d'intérêt d'un principe pour les systèmes d'emblavage de motif ; (iii) pratiques innovatrices, analysées dans un cadre systémique, qui peut servir de briques à la conception de nouveaux systèmes ; (iv) questions à regarder dans plus complètement par expérimentation. Comparé aux approches traditionnelles en agronomie, le cheminement des systèmes d'emblavage innovateurs fournit une double coupure : cassez avec une approche hiérarchisée, où la R&D agricole est considérée comme la seule source d'innovation : en mobilisant les capacités innovatrices d'agriculteurs, le cheminement augmente notre capacité collective d'inventer de nouvelles pratiques ou nouveaux systèmes d'emblavage, à l'aide non seulement de technique et de la connaissance scientifique, mais également la connaissance empirique, qui est si riche en agriculture. Et coupure avec la primauté donnée à l'expérimentation, comme source pour la production de la connaissance et de l'évaluation des innovations. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16242 | Partager |
Les souvenirs de la terre promise dans quelques utopies agricoles du XVIIIe siècle Auteur(s) : Lefay, Sophie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'agriculture fait l'objet d'une promotion sans précédent en France au XVIIIe siècle. Le plus souvent, cette valorisation passe par des renvois précis au monde antique, grec ou romain, et plus particulièrement aux Géorgiques de Virgile, constamment citées. Pourtant, plus ponctuellement, il est parfois fait référence à la terre de Chanaan, à la Palestine, la terre que les juifs finissent par rejoindre sous la conduite de Moïse mais celle aussi où, bien plus tôt, vivaient les patriarches et que Dieu avait promis de leur donner. Dans la perspective des utopies agricoles que développent trois auteurs diversement connus (Rétif de la Bretonne, Claude-Adrien de Lezay-Marnésia, Victor Hupay de Fuveau) exactement contemporains mais aux profils sociaux et littéraires variés, la Terre Promise n?est pas entendue selon des interprétations spirituelles ; elle donne lieu à des évocations concrètes, à l'occasion desquelles la formule « Terre Promise » va même, on le verra, recevoir parfois un sens parfaitement littéral. Quel intérêt spécifique présente pour ces auteurs la Terre Promise ? Quelles sont vraisemblablement leurs sources ? En quoi ce modèle peut-il leur sembler plus pertinent ou plus riche que celui des Géorgiques par exemple ? On verra que si la référence à la Terre Promise permet d'imaginer une agriculture particulièrement efficace, elle sert aussi une visée sociale, qui trouvera son expression la plus aboutie dans un certain nombre des projets américains. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16079 | Partager |