Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
Les tentatives de réglementation du pouvoir domestique de correction sur les esclaves en Guyane Française Auteur(s) : Charlin, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : La justice domestique et la justice publique sont dissociées sous l'ancien régime : l'esclave à un devoir d'obéissance et le maître à la possibilité de châtiment mais pas celui de mise à mort. Peu à peu, se pose la question de la limitation des abus domestiques, propre à la sphère privée". Le code noir donne alors aux esclaves le droit de plainte, pertinent mais très utopique dans son application. Au début du XIXe siècle, l'état ne peut laisser aux mains d'individus privés, la possibilité de sanctionner, même dans le cadre de l'esclavage. Les peines domestiques deviennent alors des sanctions pénales. De plus, la dénaturation du pouvoir domestique, s'accompagne d'obligation domestique comme l'instruction. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11054 | Partager |
Anne-Marie Javouhey et l'esclavage : le paradoxe Auteur(s) : Cornuel, Pascale Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Anne-Marie Javouhey fonde Mana en 1828, elle voulait contribuer à l'émancipation des noirs, mais elle en possède elle-même dans son établissement. Bien que présentée comme une partisane abolitionniste, elle n'affranchit pas d'esclaves en 1836, elle les libère après un engagement de 7 ans. Elle est partisane d'une émancipation graduelle et croit que sous un maître éclairé un esclave est heureux. Pour elle, un bon maître sait créer un attachement profond de la part de l'esclave qui alors consent à son statut de serviteur libre. Son entreprise n'est pas le prototype d'une plantation esclavagiste puisque les soeurs vivent comme les esclaves et ils travaillent pour eux-mêmes. De plus, Mère Javouhey ne souhaite pas libérer ses esclaves avant qu'ils ne soient christianisés. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11070 | Partager |
Regards sur les minorités. Récits d'esclaves Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Rogers, Dominique Aurélia, Dominique Rossignol, Marie-Jeanne Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2015-2016. Université des Antilles Description : La Bibliothèque Universitaire des Antilles (Campus de Schoelcher) propose une rencontre sur les récits d'esclaves introduite par Patrick ODENT-ALLET. La table-ronde est animée par Dominique ROGERS (Maître de Conférences en histoire, Université des Antilles) qui vient de coordonner le livre collectif Voix d'esclaves, Antilles, Guyane et Louisiane françaises, XVIIIe-XIXe siècles. Dominique AURELIA (Maître de conférences-HDR en anglais, Université des Antilles) pose le cadre de la réflexion sur les récits d'esclaves puis Marie-Jeanne ROSSIGNOL (Professeur à l'Université Paris-Diderot) présente l'ouvrage Récit de William Wells Brown, esclave fugitif écrit par lui-même. Jean-Pierre SAINTON (Professeur d'histoire, Université des Antilles) explique la démarche et le contexte de l'ouvrage Voix d'esclaves, Antilles, Guyane et Louisiane françaises, XVIIIe-XIXe siècles. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15377 | Partager |
Les Noirs, les lois et la justice en Espagne au XVIIIe siècle Auteur(s) : Benavides, Christine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette conférence concerne les Noirs, esclaves et libres inquiétés par la justice espagnole au XVIIIe siècle. Catherine Benavides mettra en évidence l'évolution des lois espagnoles relatives aux esclaves. A partir d'un recensement de procès réalisé à partir des fonds de l'Archivo Histórico Nacional de Madrid, elle étudiera sous forme d'approche statistique cette population inquiétée par la justice. Ainsi, elle tâchera de répondre à plusieurs questions dont les perspectives permettront de mieux connaitre les Noirs et leurs rapports sociaux dans la péninsule ibérique à la fin de l'Ancien Régime. Qui sont-ils ? Quels délits ou crimes ont-ils commis ? Quels sont les complice éventuels ? Qui sont les victimes ? Quelles représentations des Noirs nous apportent ces documents législatifs et judiciaires ? Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13054 | Partager |
Albert Camus, Aimé Césaire : poétiques de la révolte. Discussion Auteur(s) : Kitenge-Ngoy, Tunda Megevan, Martin Abomo-Maurin, Marie Rose Kitenge-Ngoy, Tunda Megevan, Martin Abomo-Maurin, Marie Rose Kitenge-Ngoy, Tunda Megevan, Martin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AMC : Association Mélanges Caraïbes AMC : Association Mélanges Caraïbes AMC : Association Mélanges Caraïbes Extrait de : "Albert Camus, Aimé Césaire : poétiques de la révolte" : colloque, du 13 au 15 novembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette première tranche de débat apporte des précisions sur l'inconciliable chez Camus et Césaire. C'est l'occasion d'aborder les questions de la juxtaposition de la haine et de la révolte, ainsi que la symbolique du meurtre du maître, comme celui de l'esclave. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14018 | Partager |