Libres de couleur à Saint-Domingue : des figures emblématiques Auteur(s) : Gainot, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le groupe des Libres de couleur (affranchis et sang-mêlés) présente des traits spécifiques dans la société coloniale des Antilles françaises. Il faudra tout d'abord préciser quelles sont ces spécificités, et montrer comment le groupe des Libres de Saint-Domingue est un cas particulier à lui seul. Par son influence sur les deux rives de l'Atlantique, ce groupe domingois va infléchir significativement la ligne stratégique de la Société des Amis des Noirs et, indirectement le cours des événements dans la grande colonie. Nous prendrons appui sur quelques figures emblématiques, mais aux positionnements contradictoires, ayant déjà fait l'objet d'études approfondies : Julien Raymond, Jean-Baptiste Lapointe, Jean-Baptiste Belley, Joseph Boisson, en nous arrêtant particulièrement sur Pierre Pinchinat. À travers ces parcours individuels, nous souhaitons montrer qu'il n'y a pas eu une, mais bien des révolutions, très différentes, à Saint-Domingue. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16093 | Partager |
Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
Le Noir comme couleur de peau dans les dictionnaires d'histoire naturelle Auteur(s) : Serna, Pierre Serna, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d'histoire de la révolution française - Institut d'histoire moderne et contemporaine CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l'Océan Indien CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Pour cette conférence d'ouverture, le choix a été fait d'explorer le genre particulier des Dictionnaires d'histoire naturelle. Dans cette profusion de publications, un échantillon de sept dictionnaires a été choisi. Ce choix déterminé, la décision a été prise de croiser les entrées, « Hommes », « Noirs ou nègres » et « singes ». Choix arbitraire, qui présupposerait le résultat final, les trois entités se mêlent parce que le chercheur les a mélangées ? Sûrement pas. Les renvois explicites et fréquents au sein de ces trois entrées, construites en miroir le plus souvent, légitiment ce parti pris méthodologique, et finissent par le rendre éclairant, en livrant l'inquiétante étrangeté d'un monde du savoir qui finit par instiller la grande proximité de l'homme avec le primate, mais surtout du Noir avec le singe, auquel veulent faire croire nombre de notices. Dans ce voyage de 1752 à 1842, le lecteur se trouve propulsé au coeur du fondement d'un racisme scientifique où, sous les plumes autorisées du monde de la science, se construit, de notice en notice, l'altérité absolue du Noir par rapport au Blanc et son infériorité congénitale, lorsque la couleur noire devient un marqueur stigmatisant. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16092 | Partager |
D'une rive à l'autre : les Huguenots à la recherche de la Terre Promise Auteur(s) : Bory, Francienna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Le XVIIe siècle se caractérise par de nombreuses vagues migratoires. De nombreux Européens traversent l'Atlantique et s'installent dans les colonies britanniques d'Amérique qui deviennent leurs terres d'accueil. Des motivations religieuses seront à l'origine de ces départs forcés. Persécutés dans leurs pays d'origine, ces immigrés sont à la recherche d'une terre promise. Parmi ceux qui trouvent refuge dans les colonies britanniques d'Amérique, des Huguenots français. Les guerres de religion puis les persécutions dont ils vont être victimes sous Louis XIV vont condamner de nombreux Huguenots à l'exil. De nombreuses familles protestantes furent déportées vers les Antilles, à la recherche d'une terre promise où ils pourraient pratiquer leur religion en toute liberté et vivre selon leurs préceptes religieux. C'est ainsi que la Guadeloupe devint elle aussi une terre d'accueil pour de nombreuses familles protestantes, pour d'autres elle ne fut qu'un lieu de passage. Nous retracerons le parcours de ces Huguenots et tenterons de comprendre les raisons profondes de cette errance qui les a conduit sur des terres lointaines. Se sont-ils intégrés dans les colonies américaines à l'image des autres colons ? La Guadeloupe a-t-elle été pour eux une terre promise ? Ont-ils trouvé cette liberté religieuse tant recherchée? Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16230 | Partager |
Les souvenirs de la terre promise dans quelques utopies agricoles du XVIIIe siècle Auteur(s) : Lefay, Sophie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'agriculture fait l'objet d'une promotion sans précédent en France au XVIIIe siècle. Le plus souvent, cette valorisation passe par des renvois précis au monde antique, grec ou romain, et plus particulièrement aux Géorgiques de Virgile, constamment citées. Pourtant, plus ponctuellement, il est parfois fait référence à la terre de Chanaan, à la Palestine, la terre que les juifs finissent par rejoindre sous la conduite de Moïse mais celle aussi où, bien plus tôt, vivaient les patriarches et que Dieu avait promis de leur donner. Dans la perspective des utopies agricoles que développent trois auteurs diversement connus (Rétif de la Bretonne, Claude-Adrien de Lezay-Marnésia, Victor Hupay de Fuveau) exactement contemporains mais aux profils sociaux et littéraires variés, la Terre Promise n?est pas entendue selon des interprétations spirituelles ; elle donne lieu à des évocations concrètes, à l'occasion desquelles la formule « Terre Promise » va même, on le verra, recevoir parfois un sens parfaitement littéral. Quel intérêt spécifique présente pour ces auteurs la Terre Promise ? Quelles sont vraisemblablement leurs sources ? En quoi ce modèle peut-il leur sembler plus pertinent ou plus riche que celui des Géorgiques par exemple ? On verra que si la référence à la Terre Promise permet d'imaginer une agriculture particulièrement efficace, elle sert aussi une visée sociale, qui trouvera son expression la plus aboutie dans un certain nombre des projets américains. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16079 | Partager |
La loi de 1946 : enthousiasme et désillusion Auteur(s) : Bélénus, René Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Description : Points abordés par René Bélénus: le débat au plan local et 1958-1960, les débuts de l'application de la loi. La loi de départementalisation du 19 mars 1946 annonçait tout un ensemble de mesures politiques, économiques et sociales destinées à impulser le développement des anciennes colonies (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion), dans une logique de rattrapage et d'égalité avec la France. Soixante dix après (1946-2016), ces territoires ont connu différents parcours ; qu'en est-il de leur développement et que reste t-il de cette loi après les évolutions administratives (décentralisation acte 1. 2 et 3) et les choix d'évolution institutionnelle ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16053 | Partager |
Jeannot et Thérèse et l'identité créole de Saint-Domingue (1758-1804) Auteur(s) : Camier, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Louisiana State University Université des Antilles Extrait de : "Sur la scène de l'histoire : théâtre et performance dans les colonies esclavagistes françaises" : colloque international, les 1er et 2 février 2018. Louisiana State University Description : En quoi la musique vient compléter la domination coloniale ? C'est cette question que Bernard Camier de l'Université des Antilles se propose de traiter durant cette communication. En effet, la colonisation s'accompagne toujours d'un certain nombre d'impositions. Selon l'intervenant, la musique a participé à l'hégémonie coloniale. Ce qui justifie le fait que la conception musicale dans les colonies provenait de l'occident. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18228 | Partager |
Libres de la Guadeloupe en Révolution Auteur(s) : Régent, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Frédéric Régent, Maître de conférences HDR à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne explique que Léo Elisabeth est connu pour ses travaux sur la Martinique, mais aussi pour ses nombreuses interventions dans le cadre de colloques avec ses collègues de la Guadeloupe. L'intervention aura pour but de montrer comment les apports du travail de Léo Elisabeth sur la Martinique ont à la fois trouvé une source d'inspiration pour les historiens de la Guadeloupe, mais aussi de Saint-Domingue, et connu leurs prolongements dans les études de ces colonies. Il s'agira de voir le rôle des Libres de couleur de la Guadeloupe pendant la Révolution et, notamment, de ceux natifs de la Martinique. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18175 | Partager |
Les Libres de couleur et le fil rouge des révolutions de Saint-Domingue Auteur(s) : Gainot, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Les 27 000 Libres de couleur de la « Perle des Antilles » sont incontestablement une puissance montante, et une particularité que l'on ne retrouve pas avec une telle netteté dans les autres colonies antillaises. Pour autant, le terme recouvre une grande diversité de généalogies, de statuts et d'implantation territoriale. C'est surtout sur cette diversité territoriale que l'intervenant insiste. La communauté des Libres de couleur du Nord présente une structure, des aspirations et des assises institutionnelles fort différentes de la communauté des Libres de couleur du Sud. Dans quelle mesure cette opposition Nord/Sud est-elle un facteur-clé pour comprendre le cours des révolutions de la colonie ? L'importance des événements qui se déroulent dans la partie de l'Ouest n'a-t-elle pas été sous-estimée par les historiens ? Le récit unitaire et unifié a posteriori de la Révolution de Saint-Domingue recouvre de fait des rythmes révolutionnaires différents, très largement déterminés par le positionnement des Libres de couleur. Pour autant, faut-il abandonner toute interprétation globale du rôle de ce groupe dans les moments décisifs du processus révolutionnaire ? Ce sont ces interrogations qui seront présentées comme hypothèses de recherches, dans le sillage des nombreuses mises au point de Léo Elisabeth sur le phénomène révolutionnaire antillais. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18176 | Partager |
L'existence ou non d'un art antillais (1923-1946). Vers une mémoire fracturée ? Auteur(s) : Lozère, Christelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Cette contribution analyse les discours de quelques artistes et de critiques d'art, de l'entre-deux-guerres à la Seconde Guerre mondiale, autour de l'existence ou non d'un art pictural antillais. La doxa officielle et coloniale - c'est la France qui a apporté l'Art aux Antilles - tend à nier les pratiques artistiques existant dans les deux « vieilles colonies », la Martinique et la Guadeloupe. Les archives révèlent au contraire, à partir des productions des artistes locaux, des réalités dissonantes, aussi bien idéologiques qu'esthétiques. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19004 | Partager |
De l'usage de la liberté à l'oppression commerciale : le cas du commerce du café dans les colonies françaises Auteur(s) : Hardy, Marie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "De l'usage de la liberté à l'oppression" : 1ère journée d'étude pluridisciplinaire, le 31 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Mme Marie Hardy présente un sujet d'étude sur le commerce du café dans les colonies françaises entre les 18e et 19e siècles. Son implantation dans les colonies françaises, sa culture et les difficultés rencontrées pour son exportation, ainsi que les causes de son déclin. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11009 | Partager |
Liberté et oppression dans les discours des féministes guadeloupéennes (1912-1918) Auteur(s) : Palmiste, Clara Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "De l'usage de la liberté à l'oppression" : 1ère journée d'étude pluridisciplinaire, le 31 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Comment la perception de la liberté ou de l'oppression est-elle liée à des expériences humaines, plurielles, des féministes guadeloupéennes du début du XXe siècle? Clara Palmiste nous propose une étude sur l'accession des femmes des Antilles françaises à la citoyenneté. Comment des guadeloupéennes inscrivent leurs revendications pour le droit de vote dans le prolongement des luttes émancipatrices contre l'esclavage? Une analyse réalisée à travers le journal guadeloupéen: "l'Echo de Pointe-à-Pitre", premier journal féministe des colonies françaises d'Amérique. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11007 | Partager |
Mémoires de l'esclavage dans la société guyanaise Auteur(s) : Choucoutou, Lydie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Au début, des commémorations sporadiques de l'abolition de l'esclavage ont eu lieu. Puis en 1998, pour le 150° anniversaire, une véritable fièvre commémorative se répand dans les anciennes colonies ayant connu l'esclavagisme. Lors de cette commémoration le fait esclavagiste prend le pas sur le fait abolitionniste. Corroboré en 2001 par la reconnaissance de la traite négrière et l'esclavagisme comme crime contre l'humanité par la loi troubiran, le 10 juin s'institutionnalise autour de manifestations, dont le point d'orgue est en 2008, l'inauguration d'une statue célébrant le marronage et l'abolition. Depuis la superposition des mémoires entre l'abolitionniste, l'esclavage, le marronage, la traite négrière... mais aussi la confusion avec le bagne, les amérindiens... tend à faire perdre l'élan unificateur du début des commémorations. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11074 | Partager |
La Guyane vue de Saint Domingue au XVIIIème siècle Auteur(s) : Rogers, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les colonies américaines françaises sont très diverses, Dominique Rogers compare alors Saint-Domingue, fleuron colonial à la Guyane. Tant sur le plan politique que le poids économique, la Guyane est marginale rapportée à Saint-Domingue. Seulement, la Guyane accueille en son sein les libres de Gorée, noirs n'ayant jamais été esclaves auparavant. Dans un contexte où la représentation de l'homme libre change en occident de par les idées des Lumières, l'expérience guyanaise intéresse vivement les élites françaises afin d'établir les conditions d'existence des libres de couleurs dans le système colonial remis en cause par la révolution. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12004 | Partager |
La Ligue universelle de défense de la race noire contre Blaise Diagne : usages politiques du fait esclavagiste et construction d'un "nous" noir en France (1924) Auteur(s) : Geneste, Elsa Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : En France, la première association des défenses des noirs est "La ligue universelle de défense de l'homme noir". Le but d'une telle association a été pensé comme une façon de créer un front commun noir contre le colonisateur, mais aussi une nouvelle forme de conception de l'humanité en essayant de faire reconnaitre la citoyenneté aux indigènes noirs. Il est particulièrement traité l'épisode du recrutement des soldats des colonies par Blaise Diagne lors de la première guerre mondiale et du non respect des hommes mais aussi des promesses de récompense non-tenues. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11078 | Partager |
Regards sur l'histoire. Le poids du bagne dans l'économie guyanaise Auteur(s) : Mam Lam Fouck, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2010-2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : De par la durée d'existence assez longue du bagne, il a influé fortement la vie sociale guyanaise. L'origine du bagne est lié à la volonté de peuplement de la Guyane jugé insuffisant pour assurer le développement de la communauté. Ainsi après la suppression de l'esclavage, la main d'oeuvre des bagnards est très largement utilisé. Les principaux moyens utilisés sont la relégation, le doublage et la transportation. Durant cette période, les colonies vivent de leur production, quatre exportations sont majoritaires en Guyane: l'or, le rhum, l'essence de bois de rose et la gomme de Balata. Les dépenses de l'administration pénitentiaire sont ainsi primordiales dans l'équilibre de la balance commerciale de par la quantité et sa sûreté. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12015 | Partager |
La place de la Guyane dans l'espace savant des Lumières Auteur(s) : Regourd, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'expansion coloniale est aussi l'histoire des sciences et du savoir. Ainsi, l'accumulation des connaissances a suivi, accompagné et conseillé les actions et initiatives coloniales des puissances européennes. En effet, la cartographie a une place centrale dans l'exploration des espaces encore inconnus, la médecine en raison de maladies meurtrières pour les nouveaux arrivants, la botanique, l'astronomie. La curiosité de l'homme savant était alors au service des monarchies, leurs résultats étaient ainsi présentés à l'Académie Royale ou dans des centres de recherches spécialisés pour être ensuite exploités pas les administrations sur place. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12003 | Partager |