Les événements de Pointe-à-Pitre des 26 et 27 Mai Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Médiathèque Caraïbe Conseil Départemental de la Guadeloupe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Mémoires générationnelles et histoire. L'année 1967" : conférences, les 31 mars et 28 avril 2017. Laméca Description : 67 est l'épilogue tragique de contradictions qui se nouent bien en amont. En 1962, le leader autonomiste guadeloupéen Albert Béville -alias Paul Niger- et le député guyanais Justin Catayée disparaissent dans un curieux accident d'avion à Basse-Terre. Dans la nuit du 23 au 24 mars, une bombe explose à Pointe-à-Pitre. La DST lance une enquête en direction du GONG (Groupe d'organisation nationale de la Guadeloupe) et des milieux autonomistes radicaux. Le climat se dégrade jusqu'au 26 mai. Ce jour-là, à 15h30, un militant indépendantiste est atteint d'une balle dans le ventre. Jacques Nestor est le premier mort d'une répression qui en fera sans doute plus d'une dizaine en trois jours, un an avant un autre mois de mai qui n'en comptera aucun. Il faut les grèves de 2009 pour que, en métropole, mé 67 soit simplement évoqué. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17131 | Partager |
Les événements des 20 et 21 Mars à Basse-Terre et leurs incidences Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Médiathèque Caraïbe Conseil Départemental de la Guadeloupe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Mémoires générationnelles et histoire. L'année 1967" : conférences, les 31 mars et 28 avril 2017. Laméca Description : Jean-Pierre Sainton est professeur d'histoire contemporaine à l'Université des Antilles. Agé de 12 ans en 1967, il a traversé certains des faits de la période et connu plusieurs acteurs des événements. Il est aussi le fils d'un des principaux fondateurs du GONG qui fut parmi les 18 détenus et inculpés Guadeloupéens au Procès de Paris de février 1968. Aussi, il a longtemps porté cette période, d'abord en faisant partie de la première génération de jeunes militants issus de 1967, puis passeur de mémoire, et historien. Co-rédacteur du premier ouvrage de synthèse écrit en 1985 sur Mé 67, il n'a cessé de rechercher à mieux comprendre les faits. Il propose une approche renouvelée de ces événements sur lesquels se portent aujourd'hui de nouveaux regards : celui interrogateur des nouvelles générations de Guadeloupéens, comme celui de l'extérieur. Tous interpellent et demandent à comprendre. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17085 | Partager |
Basse-Terre, 20 ans de label ville d'art et d'histoire Auteur(s) : Sandoz-Demonio Oriane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : La ville de Basse-Terre est sous convention avec le ministère de la culture depuis 1995 pour la mise en valeur de son patrimoine, par le label « Ville d'art et d'histoire ». En 2015 la ville a célébré les 20 ans de l'obtention de ce label. Basse-Terre a pu, durant ces 20 ans, développer des projets marquants : la réhabilitation et l'exposition des toiles de Georges Rohner, un vaste inventaire de son patrimoine, restitué sous la forme d'une publication : « Basse- Terre, patrimoine d'une ville antillaise » sous la direction de M E Desmoulins, des ateliers de création et de sensibilisation. La ville s'est dotée d'un espace d'interprétation destiné à la promotion de son label : la maison de l'architecture et du patrimoine. Situé au coeur du centre ancien, ancienne demeure de négociant du XIXe siècle, le site a bénéficié d'une restauration en 2002. L'avenir du label passe par le renouvellement de la convention prévu en 2017. De nombreux projets sont en cours : signalétique patrimoniale, exposition permanente, développement du tourisme patrimonial. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16280 | Partager |
La Guadeloupe, une histoire retrouvée. Focus sur l'archéologie et de la mallette pédagogique : Lab Archéo Mobile Céramologie des Antilles Auteur(s) : Romon, Thomas Casagrande, Fabrice Sawané, Joëlle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles et de la Guyane INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Région Guadeloupe Extrait de : Journées nationales de l'archéologie 2015, le 19 juin 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Présentation de l'ouvrage : "La Guadeloupe, une histoire retrouvée. Focus sur l'archéologie" et de la mallette pédagogique. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15268 | Partager |
Occupations précolombiennes de hauteur en Guadeloupe : dernières découvertes archéologiques Auteur(s) : Stouvenot, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Région Guadeloupe Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : Journées nationales de l'archéologie 2015, le 19 juin 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : M. Stouvenot nous présente un commencement de recherche sur la problématique des occupations précolombiennes de hauteur dans les montagnes de la Basse-Terre en Guadeloupe. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15270 | Partager |
Des faubourgs à la mairie : sillons et permanences d'une culture politique populaire et urbaine à Pointe-à-Pitre (1889-1964) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : M. Jean-Pierre Sainton nous propose pour ce séminaire "Habiter la ville", un focus sur la ville de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) dans les années 1904-1906 à travers les questions des cultures politiques et populaires. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16007 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 | Partager |