Regards sur l'histoire. Autour de la question coloniale Auteur(s) : Maragne, Alain Placide, Louis-Georges Milia-Marie-Luce, Monique Stora, Benjamin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : Professeur des Universités, spécialiste de la guerre d'Algérie, auteur notamment de "Les mémoires dangereuses" (2016), Benjamin Stora enseigne l'histoire du Maghreb contemporain et les guerres de décolonisation à l'Inalco et à Paris 13. Depuis 2014, il est Président du Conseil d'orientation du Musée de l'histoire de l'immigration. En premier lieu, l'échange est mené par Monique Millia-Marie-Luce, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université des Antilles. Le débat questionnera notamment la pratique du métier d'historien, la place de ce dernier dans les débats de société, les enjeux de la mémoire coloniale. En lien avec l'histoire récente de nos territoires, un autre point de la discussion portera sur les travaux de la " Commission d'information et de recherche historique sur les événements de décembre 1959 en Martinique, de juin 1962 en Guadeloupe et en Guyane, et de mai 1967 en Guadeloupe" que Benjamin Stora a présidé de 2014 à 2016 et dont le rapport est disponible sur le site de la Documentation française. Membre de cette même commission, Louis-Georges Placide apportera sa contribution au propos. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17028 | Partager |
Regards sur l'histoire. Autour de la question coloniale - Mémoire coloniale comparée : Antilles -Algérie Auteur(s) : Stora, Benjamin Auteurs secondaires : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : La conférence portera sur la mémoire coloniale comparée, Antilles-Algérie. Mémoire du passé, mémoire du présent le spécialise, Benjamin Stora va se pencher sur la spécificité des mémoires coloniales de l'Algérie et sur la mémoire de l'esclavage aux Antilles, une mémoire largement ancrée dans les psychologies. Le débat sera animé par messieurs Jan-Pierre Sainton, professeur à l'Université des Antilles en histoire et Benjamin Stora Professeur des universités à Paris 13, spécialiste de la guerre d?Algérie et de la question coloniale. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17084 | Partager |
Art haïtien : une esthétique de la marge, entre imaginaire et syncrétisme Auteur(s) : Berry, Anne-Catherine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Anne-Catherine BERRY, Docteure en Arts, cadre son intervention sur la diversité de l'art haïtien. Haïti détient une histoire partagée par les espaces caribéens, une histoire qui s'articule sur la colonisation européenne, la domination et l'exploitation des populations natives et déportées. Les mémoires diasporiques, conséquences majeures de l'esclavage des africains, caractérisent également les différents espaces de la Caraïbe. Pour autant, elle se distingue fortement. En effet, la République d'Haïti représente la première République noire libre, qui obtient son indépendance en 1804. Dès lors, cette nation s'inscrit dans une société stigmatisée la tenant hors des normes établies par les sphères hégémoniques du pouvoir, politique, culturel, religieux... Dans le domaine de l'art, si durant tout le XIXe siècle les élites valorisent les Beaux-Arts, hérités de la période coloniale, à partir des années 1930-1950 se produit une forme de renouveau. Ce territoire est le lieu d'émergence de formes combinatoires de l'imaginaire et de la marge. Ainsi, se pose un certain nombre de questions au regard de la thématique proposée. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18140 | Partager |
La mémoire du Bumidom chez le Martiniquais Auteur(s) : Hamou, Annie Hamou, Annie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : La Guadeloupe, la Martinique avec des processus historiques parallèles, ont été et sont tributaires des mêmes logiques de politiques migratoires administrées par l'État français. De l'époque coloniale jusqu'à nos jours, ce sont les mouvements migratoires (immigration et émigration) qui ont contribué, d'une part, à modeler la démographie de ces Iles. Le BUreau pour le développement des MIgrations dans les Départements d'Outre-Mer (BUMIDOM) fut un organisme public français chargé d'accompagner l'émigration des habitants des départements d'outre-mer vers la France métropolitaine. L'approche du BUMIDOM par les concepts de mémoires offre une expérience analytique riche et unique en matière d'immigration et d'émigration. Dans ce contexte, la réalisation d'une étude comparative Martinique/Guadeloupe ayant pour objectif de définir des enjeux significatifs et des perspectives démographiques singulières à l'horizon 2030 n'est pas une tâche aisée. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20116 | Partager |
Dans la classe de l'homme blanc : L'enseignement du fait colonial en France des années 1980 à nos jours Auteur(s) : De Cock, Laurence Eckert, Henri Nguirane, Cheikh Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Description : A l'origine de l'enseignement de l'histoire en France se trouve un projet politique : celui de fournir une culture nationale à des petits Français davantage ancrés dans des identités régionales. Ce dessein a donné naissance à ce que l'on appelle aujourd'hui le récit national. Mais la question des identités multiples est revenue interroger cette trame à la fin des années 1970 et notamment à la faveur de la présence de l'immigration post-coloniale en France. Petit à petit, les tensions se sont accentuées, acculant l'histoire scolaire à intégrer en son récit la reconnaissance de la pluralité culturelle adossée à une mémoire coloniale. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20109 | Partager |
Voyage en utopie chrétienne : Anne-Marie Javouhey, Mana et le "Dieu-Charité" Auteur(s) : Cornuel, Pascale Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Direction des Musées et Patrimoine CTG Extrait de : Nuit européenne des musées : conférences, le 14 novembre 2020. Université des Guyane Description : Anne-Marie Javouhey fonde le village de Mana en 1828 où, par son action, des centaines d'esclaves sont affranchis. Les Mananais cultivent sa mémoire. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21001 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 | Partager |
Loyola : l'habitation des Jésuites en Guyane aux XVIIe et XVIIIe siècles Auteur(s) : Auger, Réginald Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Association Ouacabou Conseil général de la Martinique Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine AIAC : Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Description : Cette communication nous présente les résultats des recherches archéologiques de l'habitation "Loyola" contribuant au développement de l'archéologique coloniale en Guyane française. L'habitation Loyola est créée par les Jésuites au milieu du 17e siècle dans les environs de Cayenne. Cet établissement illustre la relation qu'entretient l'église avec le système esclavagiste. Les fouilles archéologiques ont mis au jour de nombreux éléments de l'habitation : maison de maître, chapelle, cimetière, moulin, chaufferie, purgerie, indigoterie etc. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12088 | Partager |