"Les éléments naturels déchaînés" : Gisèle Pineau et la poétique du désastre Auteur(s) : Loth, Laura Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Laura Loth étudie deux romans de Gisèle Pineau sous l'angle de la théorie du domaine du désastre qui sert de métaphore pour les maladies mentales, le handicap et le traumatisme. Il existe un parallèle entre les catastrophes naturelles et les traumatismes, les maladies mentales et le handicap dans les romans de Gisèle Pineau, infirmière en hôpital psychiatrique. L'auteur parle également de l'oppression des femmes martiniquaises, la vulnérabilité des femmes antillaises aux risques naturels. Gisèle Pineau parle de la violence cyclique de l'histoire antillaise et la violence familiale dans ses romans. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17194 | Partager |
Onomastique et créolité dans les romans de Jean Bernabé Auteur(s) : Bertin-Elisabeth, Cécile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Comment Jean Bernabé, co-auteur du très célèbre Eloge de la Créolité, met-il en pratique ses positionnements théoriques dans ses romans ? En quoi l'onomastique, c'est-à-dire l'étude des noms des personnages des romans de Jean Bernabé, nous permet de mieux comprendre l'approche de la diversalité chez ce très grand penseur martiniquais ? Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17240 | Partager |
Atipa, roman guyanais : ouverture des journées d'étude Auteur(s) : Chalco-Lefay, Rolande Contout, Auxence Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Association Rakaba Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Université de Guyane Extrait de : "Atipa, roman guyanais" : journée d'étude, le 1er décembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : Présentation générale des journées d'études par Mme Chalcot-Lefay et M. Contout. Remerciement de la présidente du Service culturelle de la Collectivité Territoriale de Guyane. 17 janvier 1885 Athénodore Météran "dit Alfred Parépou" a écrit pour ces compatriotes guyanais : "A pou zote oune so mo fait Atipa" 132 ans après , le président de la collectivité territoriale Rodolphe Alexandre, souhaite que le roman soit partagé sur tout le territoire. Monsieur Auxence Contout est mis à l'honneur avec l'exemplaire du premier roman "Atipa" qu'il a acquis en 1959. Il l'a approfondi et étudier et s'est posé quelques questions - Quel a été le circuit commercial d'"Atipa", le circuit de distribution a été certainement très exigu. Il y avait de la polémique politique dans ce livre. Celui qui l'a écrit a caché son nom, il risquait gros. - Quelle était le goût du public pour un roman guyanais tel "Atipa" sans traduction. - Comment les classes moyennes guyanaises voyaient l'importance de la langue créole en 1885. Le guyanais à l'époque inévitablement a intériorisé les valeurs de l'idéologie, idéologie coloniale. Le guyanais ne se rendra pas compte, que dans "Atipa", roman créole, il y a eu une pression en pensée, de l'identité Guyanaise. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18021 | Partager |
Bal masqué, littérature orale, contes et transgression. L'amour masqué Auteur(s) : Bricout, Bernadette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le masque et l'amour au bal paré-masqué. Comprendre les rituels et lois qui régissent le bal paré-masqué c'est l'inscrire dans le tissu des gestes, des coutumes, des croyances, de la mémoire qui sont ceux de la société guyanaise, inscrite de l'histoire de la Guyane. Le quotidien de la société guyanaise est aujourd'hui encore invisiblement tissé. Le touloulou n'est pas simplement l'affaire de la Guyane, il est né en Guyane participe à cette identité et en même temps met en jeu des valeurs, des enjeux, des scénarios qui nous renvoi à des questions qui sont universelles. Si nous souhaitons que le touloulou soit inscrit au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO, c'est parce que cette figure, mobilise des enjeux symboliques, poétiques qui concernent l'amour lui même dans ce qu'il a d'universelle. Jusqu'en 1994 l'accès de chez Nana se faisait par un petit pond de bois, on entrait dans l'autre monde. La femme qui devient touloulou, sa première expérience est un abandon de ce qui la définit dans la vie quotidienne. Il épouse le masque qui le fait rentrer dans une communauté nouvelle, celle des touloulous. Il arrive par des chemins de nuit, inconnu des humains. Le touloulou est voué à mourir avec le roi vaval. Dans l'âge d'or du carnaval, en entrant dans la salle, le touloulou roucoule, il maîtrise le parler oiseau, qui est le langage de l'amour. Le secret est au coeur de la cérémonie du bal paré-masqué, le touloulou est un donateur sans visage qui pourrait nous apprend quelque chose qui est de l'ordre d'un savoir vivre. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17171 | Partager |
"Eduquer aujourd'hui". Pédagogie : des lieux communs aux concepts clés. Débat Auteur(s) : Meirieu, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Institut Universitaire de Formation Continue de l'Université de Guyane Description : Quelques interventions orales avec réponses de Monsieur Meirieu. Question : Quel parallèle dressé entre le milieu scolaire et le secteur social ? Les différents parallèles entre le milieu scolaire et le secteur sociale, une convergence celle d'aider le jeune à se structurer dans le milieu scolaire à travers l'acquisition des savoirs, dans le milieu sociale par l'aide à occuper une place, à stabiliser sa situation personnel, pour développer un projet dans la société. Le rôle de l'éducateur est de développer la pensée. Dans les deux cas, on se met au service de la dynamique de la personne, en respectant la spécificité de l'autre et se connaître surtout dans le travail ensemble, sur des situations difficiles. Si on veut aller au delà de la bonne organisation, si on veut que la classe soit un lieu de sérénité, de débat argumenté, un lieu ou les apprentissages soient prioritaire, il faut parfois arrêter, mettre tout le monde dans une condition d'écoute, permettre à chacun de s'exprimer. Il est nécessaire aujourd'hui que le monde dans lequel vivent nos élèves est un monde dans lequel il y a la violence qu'ils découvrent et comprennent qu'à l'école, ce n'est pas la violence qui fait la loi. Dans une étude publiée sur le site de Monsieur Meirieu : les enseignants sont assignés à beaucoup plus de fermeté linguistique, c'est la fermeté du cadre que l'on crée et au sein duquel va pouvoir se dérouler l'apprentissage. L'école est le lieu de l?exigence sur une parole claire, ferme, précise. Pour territoire comme la Guyane, il faut se donner un peu plus d'objectif : internat,de micro lycée, de transport public plus évolué, d'internat un peu mieux encadré avec une dimension pédagogique et culturelle. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17217 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial : regards juridiques sur le patrimoine carnavalesque : le défi d'une protection cohérente par une nouvelle approche du droit du patrimoine Auteur(s) : Bondil, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Les juristes se sentent un peu un intrus dans le monde du carnaval, il y a priori un décalage entre la rigueur bien connu du droit et la liberté carnavalesque. Le carnaval peut prendre ces distances à travers le droit, parfois ridiculiser certaines institutions juridiques(le mariage burlesque). Le droit peut s'effacer pour laisser place à la liberté du carnaval. Le carnaval serait un moment de respiration du droit ou le droit cesserait de faire peser son cadre normatif. Le carnaval a besoin du droit afin de faire respecter certaines exigences élémentaires de la sécurité des biens et des personnes. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17098 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. Le bal masqué, espace baroque par excellence Auteur(s) : Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Importance du bal masqué en Guadeloupe. Dès le 17è siècle de nombreux documents attestent de la présence du carnaval en Guadeloupe. A travers les récits des bals masqués qui se déroulent dans des salons, dans son écrit intitulé premier voyage aux Antilles 1640, le révérend père Du Tertre en fait état, tout un passage de son ouvrage décrit un bal de nègres. Le carnaval est l'heure de la dérision de l'inversion de la révolte permise. Les esclaves profitant de cette situation, ont commencés à parcourir les rues, armés de bâton et de coutelas menaçant la vie des maîtres, les charries varies furent interdits à cette époque, par le procureur général du roi le 11 janvier 1870. Le bal masqué un espace baroque, le carnaval sur toute les latitudes conjure les peurs et exalte la folie humaine, ce rite est dédié aux dieux de la vie et de la mort. Les acteurs du carnaval jouent avec la mort, risquent leur vie, le masque fantôme dont il se couvre le visage et que l'on appel "larva" qui signifie fantôme ou "masqua" vient nous rappeler que la vie est songe et mensonge. L'homme qui danse le carnaval n'est que le jouait de son illusion, tous les jours nous revêtons un costume pour nous produire sur la scène du théâtre du monde. Le bal masqué n'est donc que la pal-copie de la vie. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17166 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane : Le monde convulsé des touloulous dans "Le bois du serpent noir d'Edward Blasse" Auteur(s) : Danglades, Mylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le bal paré masqué ou le personnage emblématique du touloulou émerge le temps d'une saison et anime la vie sociétale l'imaginaire guyanais. Il est le point de mire au niveau de certaine conversation, des devantures de magasins et au niveau dans le milieu des bals masqués revêt l'habit d'apparat qui évolue au fil des temps. Ce personnage de touloulou aux multiples attraits et cela dans l'optique de converger tous les regards vers lui. Le touloulou, lui, entend régenter à sa guise les espaces dédiés à la danse. Le carnaval est sujet à de nombreuses interprétations et inspire de nombreux écrivains. Le bal paré masqué guyanais dans "le bois roman du serpent noir", (Bernard Blasse, 1980) est entrevu comme une délivrance, le signe d'une renaissance pour la cité et dès lors, tout s?orchestre avec frénésie, autour de cet événement mémorable. Le carnaval et en l?occurrence le bal paré est pour certain, un monde commun et imaginé des possibles un monde ardent et convulsé autour d'un personnage phare, éphémère, mais qu'en est-il somme toute, des lendemains festifs quand les masques tombent et l'humain lui, renvoyé à son quotidien ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17165 | Partager |
"Eduquer aujourd'hui". Pédagogie : des lieux communs aux concepts clés. Conférence Auteur(s) : Meirieu, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Institut Universitaire de Formation Continue de l'Université de Guyane Description : DU adolescents difficiles. Une dynamique particulière, celle de mettre en place au regard de ces adolescents difficiles, un partenariat efficace, une collaboration des jeunes sur le terrain. DU important pour l'université, grâce à la fondation de France, le groupe de réflexion a pu être délocalisé à Saint-Laurent du Maroni et à Saint Georges. Loi d'orientation de 1989 : l'élève doit être au centre du système. Lieux communs, utile pour mobiliser les acteurs, donner une perspective pour ouvrir des voies vers lesquels ils vont se diriger. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17175 | Partager |
La langue créole et la littérature dans le roman Atipa. Le créole guyanais d'Atipa : le passage de l'oral à l'écrit du créole guyanais. Auteur(s) : Ribal-Rilos, Myrtô Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Association des professeurs d'histoire et géographie de Guyane Association Rakaba Université de Guyane Extrait de : "Atipa, roman guyanais" : journée d'étude, le 1er décembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : Météran en donnant ce cadre pour l'écriture du créole, fait oeuvre de grammairien et de linguiste, il fait une véritable défense et illustration de la langue créole. Il précise que pour que la langue vive, elle doit accepter d'évoluer. Le roman "Atipa de Météran" est une oeuvre militante, un appel aux écrivains à suivre une voie ouverte pour la sauvegarde d'une langue. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18022 | Partager |
L'arrivée en Guyane : les grands témoins Auteur(s) : Ya Ma, Augustin Ya Ma, N'Dzeu Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane CTG : Collectivité Territoriale de Guyane Extrait de : "Conférence pour le 40e anniversaire de l'arrivée des Hmong en Guyane", le 5 septembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : Sur l'arrivée des Hmong en Guyane. Grands témoins de l'année 1977 : -M. LAU -M. Augustin YA MA -Mme N'Dzeu YA MA : la vie des femmes. Intervention de M. Jean YA SAI PO Président du comité d'organisation des fêtes de Cacao (premier né à Cacao) Témoignage de Monsieur Ya Ma Augustin : D'après le récit, la première vague de Hmong arriva le 05 septembre 1977, dispersés et éloignés de la population guyanaise qui manifestait contre leur installation. En un mois, 11 ha ont été défrichés à la main, les femmes ont fagoté les premiers légumes. 507 personnes pour monter la structure du village de Cacao, divisé en 4 quartiers afin faciliter le travail collectif. "S'il n'y a pas de volonté, il n'y a pas de réussite". La jeunesse du monde agricole doit prendre la relève et les autorités locales, mener la Guyane vers une diversité, une transformation afin que le monde agriculture trouve sa place. Intervention de Madame Ya Ma, N'Dzeu. Nostalgique, d'avoir quitté son pays avec la crainte de ce qu'ils allaient découvrir. Les premiers essaies agricoles fut difficiles, l'apprentissage de l'agriculture était faits sur le tas. Les jeunes Hmong aujourd'hui se sont intégrés, ont choisi d'être agriculteurs, ils pratiquent aussi d'autres métiers : docteurs, infirmiers, ingénieurs. Par leur intégration, ils se sentent guyanais. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17223 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Un patrimoine menacé : la sarabande des mascare Auteur(s) : Poli, Muriel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Focus sur le carnaval en Corse tel qu'il a vécu. La sarabande des "mascare" : un cortège de personnes masquées, apparu dans la première partie du XXe siècle jusqu'aux années 60. Le carnaval s'est délité et on se contente de simple défilé de chars de façon beaucoup plus édulcoré, moins encré dans la culture traditionnelle. Deux entrées : satirique et des rapprochements amoureux qui était permis pendant cette période de transgression ou tout le monde s'accordera à dire qu'il s'agit d'une période d'exutoire et de transgression. Les sources au niveau de la méthode. Les sources remontent au plus loin pour la langue Corse et les témoignages sur cette culture Corse et les rites carnavalesques, à la correspondance militaire de Pascal Paoli faisait état du carnaval comme étant une fête très importante pour la communauté locale,des folkloristes dont les témoignages date du début du XXe siècle essentiellement et de témoignages oraux beaucoup plus actuels avec le laboratoire linguistique : la BDLC (Banque de donnée de langue Corse). Différence entre le carnaval de ville et carnaval de l'intérieur. En ville,défilé de char et cortège, un bal masqué le soir, qui terminait le carnaval réservé à une certaine élite de la population. Dans le rural, la fête était beaucoup plus populaire, partagée, il s'agissait de cette sarabande des "mascare", qui se promenait dans le village. La finalité c'était de mettre un terme au repos hivernal pour la majorité des personnes qui était : des agriculteurs, cultivateurs dans l'intérieur et de manière plus générale, un défouloir avant les privation du carême, période allant jusqu'au mercredi des cendres. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17117 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Discussion Auteur(s) : Harpin, Tina Corinus, Véronique Danglades, Mylène Michel, Monique Anna Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Différence entre les bals masqués d'ailleurs et les bals paré-masqués de Guyane. Le bal paré-masqué de Guyane renvoi à la séduction du touloulou par le costume qu'il porte, il est dans l'exhibition. Il comporte un avant, un pendant, et un après dancing. Les femmes se préparent et vont se retrouver dans la plus grande discrétion, pour préparer leurs toilettes, s'habiller ensemble, vont être marrainées avec quelqu'un de plus âgé qui leurs transmettent les codes, les symboles, les rites : l'anonymat, l'anonymat à travers le vêtement, le parlé, la démarche...etc. Le bal paré-masqué de Guyane, c'est tout un ensemble de rite, ce qui le distingue des autres bals masqués d'ailleurs. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17169 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Le bal paré-masqué : une variante des bals masqués, une spécificité du carnaval Guyanais Auteur(s) : Belfort, Aline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le carnaval en Guyane est la manifestation festive la plus populaire. Il offre une lecture de la dynamique qui agit la société guyanaise, à travers ces deux fondamentaux : le carnaval diurne et le carnaval nocturne, différent mais complémentaire. Tous deux livrent un aspect festif... Carnaval nocturne réservé au bal paré-masqué, spécificité guyanaise variante des bals masqués, singularise par un rituel construit autour d'un personnage incontournable : le "touloulou". Origine et territorialisation du "touloulou" et du bal paré masqué : question récurrente est ce la Guyane, les Antilles française, anglaise ? Ayant tissé au temps de l'or des liens culturels. Étymologie du terme "touloulou", une hypothèque est posée. Expression aurait pour origine le mot "tourlourou" qui désigne populairement d'après le Littré le jeune militaire d'infanterie le soldat, ce fantassin portait un pantalon rouge... La même source précise encore que le mot "tourlourou" attribuée à des matelots à un petit crabe de terre rouge... Notons que le personnage carnavalesque comme le crabe, font tous deux références à une personne portant uniforme. L'origine du mot "touloulou" est bien lié à la Guyane et sa territorialisation date 1891. Noté que première référence écrite faite au "touloulou" date de 1891 dans le journal "La vigie" décrivant le carnaval. A cette époque, la Guyane est une société de tradition orale et l'emploi de cette expression dans le langage courant est certainement antérieur à l'écrit. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17160 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. La tradition du Randé boutché Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Carnaval traditionnel. Tradition du Randé boutché : rendre l'invitation. Divers facettes du carnaval en Guyane. Entre l'attribution du "Randé boutché" au siècle dernier et le 21e siècle,le carnaval à pris de l'ampleur. En Guyane, ce carnaval se déroule sous plusieurs formes et se décline pratiquement toute la semaine pendant au moins les deux premiers mois de l'année. Il y a 20 ans le carnaval occupait deux axes : les bals parés masqués dans les dancing, le défilé de rue et le vidé le dimanche après midi. Depuis une vingtaine d'année le carnaval à pris de nouvelles formes : soirées carnavalesques sans déguisement en semaine, les parades dans de nombreuses communes de Guyane, les concours de costumes de carnaval, cours de danse de carnaval, soirée tololo ...etc Le "Randé boutché" dans la tradition, se déroulait en dehors des défilés de touloulou du dimanche après midi, dans la région du plateaux des savanes, la région du "gragé" cette région s'étend de Kourou à Iracoubo. Pour les soirée "gragé" à la campagne, les habitants n'hésitaient pas à faire des dizaines de kilomètre à pied pour se rendre au lieu de réjouissance. Durant la semaine les gens allaient dans leurs abattis et le weekend c'est l'organisation de soirées "gragé" et la tradition du "Randé boutché" Les bals "gragé" pendant le carnaval ont une importance particulière, parce qu'ils sont associés à la tradition du "Randé boutché". Cette tradition se déroule loin des soirées carnavalesques, mais dans l'esprit du carnaval autrement. La tradition du "Randé boutché" est avant tout, lien et cohésion sociale pour la réalisation d'un fait social total. A travers un regard anthropologique, cette tradition véhicule un certains nombre de valeur comme le savoir faire et le savoir vivre, qui reflète l'identité créole. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17162 | Partager |
Ouverture du colloque international Auteur(s) : Laganier, Richard Monique, Blérald Mare-Corinne, Lacascade Auteurs secondaires : Aline, Belfort Alex, Madeleine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Ce colloque bals masqués et d'ailleurs : identités imaginaires en question, constitue un vrai défi, une vrai gageure. C'est une première en Guyane de mettre en place un colloque portant sur les bals masqués et parés-masqués. Étant en période de liesse, de fête, et montrer qu'il est possible de s'arrêter pour pourvoir prendre de la distanciation, réfléchir sur ce sujet festif, pouvant être un objet d'études scientifiques, et patrimoniales. Le cadre de ce colloque est bien simple, allier la théorie, la pratique, l'immersion au plaisir. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17096 | Partager |
Les événements de Pointe-à-Pitre des 26 et 27 Mai Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Médiathèque Caraïbe Conseil Départemental de la Guadeloupe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Mémoires générationnelles et histoire. L'année 1967" : conférences, les 31 mars et 28 avril 2017. Laméca Description : 67 est l'épilogue tragique de contradictions qui se nouent bien en amont. En 1962, le leader autonomiste guadeloupéen Albert Béville -alias Paul Niger- et le député guyanais Justin Catayée disparaissent dans un curieux accident d'avion à Basse-Terre. Dans la nuit du 23 au 24 mars, une bombe explose à Pointe-à-Pitre. La DST lance une enquête en direction du GONG (Groupe d'organisation nationale de la Guadeloupe) et des milieux autonomistes radicaux. Le climat se dégrade jusqu'au 26 mai. Ce jour-là, à 15h30, un militant indépendantiste est atteint d'une balle dans le ventre. Jacques Nestor est le premier mort d'une répression qui en fera sans doute plus d'une dizaine en trois jours, un an avant un autre mois de mai qui n'en comptera aucun. Il faut les grèves de 2009 pour que, en métropole, mé 67 soit simplement évoqué. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17131 | Partager |
Les événements des 20 et 21 Mars à Basse-Terre et leurs incidences Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Médiathèque Caraïbe Conseil Départemental de la Guadeloupe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Mémoires générationnelles et histoire. L'année 1967" : conférences, les 31 mars et 28 avril 2017. Laméca Description : Jean-Pierre Sainton est professeur d'histoire contemporaine à l'Université des Antilles. Agé de 12 ans en 1967, il a traversé certains des faits de la période et connu plusieurs acteurs des événements. Il est aussi le fils d'un des principaux fondateurs du GONG qui fut parmi les 18 détenus et inculpés Guadeloupéens au Procès de Paris de février 1968. Aussi, il a longtemps porté cette période, d'abord en faisant partie de la première génération de jeunes militants issus de 1967, puis passeur de mémoire, et historien. Co-rédacteur du premier ouvrage de synthèse écrit en 1985 sur Mé 67, il n'a cessé de rechercher à mieux comprendre les faits. Il propose une approche renouvelée de ces événements sur lesquels se portent aujourd'hui de nouveaux regards : celui interrogateur des nouvelles générations de Guadeloupéens, comme celui de l'extérieur. Tous interpellent et demandent à comprendre. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17085 | Partager |