Agencia, mujeres afrodescendientes, honor y ciudadania durante el fin de la colonia en la provincial de Caracas, 1790-1800 Auteur(s) : Laurent-Perrault, Evelyne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : En 1778, la couronne espagnole a étendu la loi connue sous le nom de sanction Pragmatique concernant les mariages, dans les provinces d'Amérique et des Philippines. Celle-ci établissait que seules les personnes de la même "qualité" pouvaient se marier. Cette loi stipulait explicitement l'exclusion des personnes d'origine africaine. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14334 | Partager |
Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
Les tentatives de réglementation du pouvoir domestique de correction sur les esclaves en Guyane Française Auteur(s) : Charlin, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : La justice domestique et la justice publique sont dissociées sous l'ancien régime : l'esclave à un devoir d'obéissance et le maître à la possibilité de châtiment mais pas celui de mise à mort. Peu à peu, se pose la question de la limitation des abus domestiques, propre à la sphère privée". Le code noir donne alors aux esclaves le droit de plainte, pertinent mais très utopique dans son application. Au début du XIXe siècle, l'état ne peut laisser aux mains d'individus privés, la possibilité de sanctionner, même dans le cadre de l'esclavage. Les peines domestiques deviennent alors des sanctions pénales. De plus, la dénaturation du pouvoir domestique, s'accompagne d'obligation domestique comme l'instruction. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11054 | Partager |
Genre, Stéréotypes et discrimination dans l'éducation Auteur(s) : Lefaucheur, Nadine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ESPE de Martinique : Ecoles Supérieures du Professorat et de l'Education Extrait de : "Lutte contre les discriminations dans l'éducation" : journée d'étude, le 4 juin 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : En France, l'école ne discrimine plus officiellement les élèves selon leur sexe. Elle participe cependant à une reproduction "inconsciente" du régime de genre qui aboutit à la discrimination sociale et économique entre garçons et filles en termes d'orientation professionnelle et d'accès à l'emploi. Elle le fait par la place inégale accordée aux femmes et aux hommes dans les manuels scolaires (exemple des manuels d'histoire et de mathématiques). Elle le fait aussi par l'intermédiaire des stéréotypes de genre dont est porteur, souvent à son insu, le personnel enseignant ou éducatif (compétences et aptitudes à l'apprentissage supposées naturellement sexuées, comportements différents attendus des garçons et des filles). Il faut également s'interroger sur les réactions « genrées » à l'institution scolaire et sur la « fracture sexuée » entre la meilleure réussite scolaire des filles et le décrochage plus important des garçons et ses possibles raisons (représentations de la virilité et de la féminité, féminisation du corps enseignant, rôle contre-productif des sanctions, etc.). Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15230 | Partager |
Mixité, relations profs-élèves et rapports sociaux de sexe au collège : ce que les punitions nous disent Auteur(s) : Almar, Nathalie Ayral, Sylvie Almar, Nathalie Ayral, Sylvie Almar, Nathalie Ayral, Sylvie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Mixité, relations profs-élèves et rapports sociaux de sexe au collège : ce que les punitions nous disent" : Conférence, le 30 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : "Suite à son introduction par Nathalie Almar, Sylvie Ayral explique pourquoi elle a fait le choix de se concentrer sur les garçons pour sa recherche. Elle fait d'abord le constat d'une asymétrie sexuée au niveau des punitions infligées au collège, en révélant que 80% des collégiens punis sont des garçons. Elle cherche à "mettre à jour les processus par lesquels on arrive à cette asymétrie sexuée et à l'impensé qui l'entoure. « La communication s'articule autour des interrogations suivantes : Comment fonctionne l'appareil disciplinaire ? Par quelles voies ? Par quels moyens ? Pour quels effets ? Pour répondre à ces problématiques, Sylvie Ayral s'intéresse aux représentations et aux situations." Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13154 | Partager |