La danse a-t-elle une couleur ? Auteur(s) : Toudoire-Surlapierre, Frédérique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Discriminations genrées/raciales dans la danse, danse/théâtre, performance martiniquaises" : journées d'étude, les 30 et 31 mai 2017. Université des Antilles Description : Frédérique Toudoire-Surlapierre, professeure à l'Université de Haute-Alsace, interroge les discriminations raciales à travers sa présentation. Elle questionne ce que la couleur de peau permet d'observer concernant la danse antillaise ou martiniquaise. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17125 | Partager |
Réseaux et identités sociales en Martinique : pistes pour une exploitation des sources biographiques du XVIIIe siècle à travers le système Fichoz Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "Verticalité et horizontalité de la relation : sources et pistes pour une histoire des réseaux personnels aux Antilles" : journée d'étude, le 8 décembre 2016. Université des Antilles Description : Jessica Pierre-Louis est Docteure en histoire moderne, chercheure-associée au laboratoire AIHP-GEODE EA 929. En abordant le sujet du Réseaux et Identités elle explique que, dans la Martinique d'Ancien Régime, aucune procédure légale ne permet le passage du statut juridique de Libre de couleur à celui de Blanc; pourtant, des transgressions de catégories ont eu lieu et les processus qui les ont permises restent à comprendre. L'exploitation des données contenues dans les registres paroissiaux et des actes notariés dans le système Fichoz ouvre des perspectives nouvelles pour analyser les réseaux mis en valeur ou abandonnés dans ces processus. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17006 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Esclavage et liberté : bals et carnaval de Guyane du XVIIIe au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Epoque esclavagiste de la Guyane. Les bals et carnavals sont nés dans une société esclavagiste. Société cloisonnée et hiérarchisée en 3 classes : les colons blancs, les libres de couleurs et les esclaves noirs. Le déporté Louis Ange Pitou, témoigne ainsi que dès son arrivée en Guyane en 1800, le commissaire de la république Victor Hugues se répand en bals et en repas somptueux. Au milieu du 18e siècle, les bals costumés deviennent à la mode dans les colonies française suite au succès des bals parés : bals d'étiquettes = bals conviés sur invitation), les bals masqués organisés à la cour du roi Louis XV. En Guyane la première référence à la période du carnaval date de l'expédition de Kourou en 1764. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17161 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Les masques sonores dans le carnaval guyanais : pour une humanité partagée Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : La musique est art et expression de vie, par le son codifié, elle se matérialise en tant que pratique, s'inscrivant dans un champ artistique et socioculturel soutenu par un circuit communicatif,tout autant spécifique. La musique a toujours permis aux hommes, de tout temps en tout lieu, de se réapproprier entre autre leur existence, leur dignité d'homme et avec elle, leur humanité. Dans le domaine carnavalesque, par le jeu musical approprié, se réalise la subtilité du détour et de l'artifice à travers les masques sonores. La musique cimente des moments intimes aussi bien que collectif, mêlant ici et là divertissement et ritualisation de la vie. Dans le carnaval guyanais, elle paraît tel un miroir social, une fabrique d'une esthétique collective au cours de laquelle sont érigés en valeur première, le sens de la beauté, de partage, de singularité, de collectivité, mais aussi le sens de l'humanité. Le masque personnage par l'exultation des corps et des gestuels, venant de tout part à travers le monde, en passant par le masque sonore avec des rythmes plein d'entrain et de sens avec des harmonies et des cadences musicales riches en couleur, en consonance. Le carnaval de Guyane fait jouir de toute sorte d'affinité qui célèbre le partage, par le goût du fruit que comporte son art, son rituel, et ses musiques dont s'exalte cette présence humaine transculturelle sur la terre Eldorado. Les masque sonores font retrouver tout le monde : retrouvaille d'une grande symbolique. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17163 | Partager |
Fortune et catégorisation raciale des libres de couleur à la Martinique au XVIIIe siècle Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Noël, Erik Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Dans la Caraïbe du XVIIIe siècle, la richesse est présentée comme un facteur d'ascension sociale et même comme un moyen de changer de catégorie sociale ou juridique pour certains Libres de couleur. À la Martinique, les actes notariés et les registres paroissiaux permettent d'accéder à cette relation entre fortune et catégorisation sociale des personnes de couleur. À ce titre, les Larcher ont édifié un des plus gros patrimoines fonciers recensés parmi les familles de couleur. Alors que Madeleine, mulâtresse affranchie, effectuait des transactions de terres pour quelques milliers de livres, ses enfants « mestifs » se sont retrouvés à la tête d'un capital de 760 000 livres. À partir de la présentation des biens possédés par cette famille et de ceux de quelques autres, nous analyserons ces liens entre catégorisation raciale et fortune à la Martinique. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16094 | Partager |
La perception des gens de couleur par les Nantais à la fin du XVIIIe siècle Auteur(s) : Michon, Bernard Michon, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Capitale française de la traite négrière tout au long du XVIIIe siècle, le port de Nantes doit une bonne part de son développement aux échanges croissants avec les colonies de plantation. Le recours à la main d'oeuvre servile est dès lors présenté comme une impérieuse nécessité, bien mise en évidence dans le témoignage de Listré, un Nantais devenu avocat au Cap-Français, au nord de l'île de Saint-Domingue. Cétait en Afrique qu'on allait chercher les cultivateurs. On ne saurait s'en passer sans renoncer aux Colonies. La montée d'un courant de pensée hostile à l'esclavage, évidemment peu perceptible dans une place comme Nantes, ajoutée aux vives tensions traversant les sociétés coloniales et surtout à la Révolution noire de Saint-Domingue, conduisent les Nantais à justifier dans divers écrits ce système vacillant. La communication s'intéresse surtout à la manière dont ces Nantais, appartenant majoritairement au monde du négoce mais aussi à celui des navigants, présentent les Noirs et gens de couleur. Au-delà de la diversité des populations ? rois et courtiers africains, esclaves et libres de couleur ?, il s'agit de mettre en évidence la radicalisation du discours et ses causes fondamentales. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16098 | Partager |
Quel fut à la Rochelle l'impact de la Déclaration royale de 1777 sur la Police des Noirs ? Auteur(s) : Caudron, Olivier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Menés dans le cadre de la préparation du troisième volume du Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne (sous la direction d'Erick Noël, éd. Droz), le recensement et l'étude de la population de couleur du port négrier de La Rochelle, en croisant divers types de sources, permettent de tenter une approche assez fine de la situation concrète des « Noirs, mulâtres et autres gens de couleur » à la veille et au début de la Révolution française. Seront notamment évoqués l'application de la Déclaration royale d'août 1777 sur la Police des Noirs, les parcours d'intégration sociale, les degrés de liberté, les pratiques matrimoniales, le niveau de métissage ou encore les liens entre les personnes de couleur. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16099 | Partager |
Propriétaires de couleur à la Guadeloupe Auteur(s) : Régent, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Dans le rôle d'imposition de 1664, « plusieurs nègres libres », à l'instar de Jean Sence, du quartier de la Rivière-à-Collas jusqu'à l'Anse à la Barque (actuelle commune de Bouillante en Guadeloupe), sont maîtres de case. Dans le dénombrement de 1671, Jean Sence (écrit aussi Sanse) possède deux esclaves. Il est donc attesté dès le XVIIe siècle que des non-Européens possèdent des esclaves ou des terres. Au début de la Révolution française, ce sont environ 5% des esclaves qui appartiennent à des libres de couleur. Cette contribution s'intéressera à la constitution de cette catégorie de propriétaires jusqu'à la première abolition de l'esclavage, à partir de l'étude des recensements, des actes notariés et des registres paroissiaux. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16095 | Partager |
Couleur, principe du sol libre et citoyenneté sous la Révolution et l'Empire Auteur(s) : Urban, Yerri Urban, Yerri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le préjugé de couleur est définitivement aboli en 1833. En 1848, l'abolition de l'esclavage s'accompagne de l'élargissement du principe du sol libre aux colonies. Le nouvel empire colonial en train de naître sera alors un empire sans esclaves et (presque) sans préjugé de couleur, mais aussi un empire où liberté et citoyenneté ne vont pas de pair. La Révolution avait quant à elle affirmé, avec la loi des 28 septembre et 16 octobre 1791, que le principe du sol libre impliquait la citoyenneté, sans distinction de couleur : « Art. 1er : tout individu est libre sitôt qu'il est entré en France. Art. 2 : Tout homme, de quelque couleur qu'il soit, jouit en France de tous les droits du citoyen, s'il a les qualités prescrites par la Constitution pour les exercer ». C'est le destin de cette conjonction que l'on se propose d'esquisser ici, réaffirmée lors de l'abolition de 1794, aménagée en 1798, jusqu'au rétablissement de la Police des Noirs dans la foulée du rétablissement de l'esclavage en 1802. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16102 | Partager |
Le statut très particulier des Noirs libres et affranchis des îles de France et de la Réunion dans l'arrêté supplémentaire au Code civil du 1er brumaire an XIV - 23 octobre 1805 Auteur(s) : Maillard, Bruno Maillard, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le 1er brumaire an XIV (23 octobre 1805), le capitaine général Claude Decaen adoptait un arrêté complémentaire au Code civil, promulgué le 25 vendémiaire (15 octobre) dans l'archipel des Mascareignes. Réaffirmant le régime esclavagiste, le texte normatif, d'une légalité pour le moins douteuse, distingue par ailleurs nettement l'exercice des droits civils des « Blancs » de ceux des « Noirs libres et affranchis ». Doit-on y voir l'influence des mesures coloniales discriminatoires impulsées par le pouvoir métropolitain depuis l'avènement du Consulat et du Premier Empire ou/et la conséquence des politiques locales relatives au statut des gens libres de couleur développées dans les îles de France et de Bourbon depuis l'Ancien Régime ? Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16107 | Partager |
Libres de couleur à Saint-Domingue : des figures emblématiques Auteur(s) : Gainot, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le groupe des Libres de couleur (affranchis et sang-mêlés) présente des traits spécifiques dans la société coloniale des Antilles françaises. Il faudra tout d'abord préciser quelles sont ces spécificités, et montrer comment le groupe des Libres de Saint-Domingue est un cas particulier à lui seul. Par son influence sur les deux rives de l'Atlantique, ce groupe domingois va infléchir significativement la ligne stratégique de la Société des Amis des Noirs et, indirectement le cours des événements dans la grande colonie. Nous prendrons appui sur quelques figures emblématiques, mais aux positionnements contradictoires, ayant déjà fait l'objet d'études approfondies : Julien Raymond, Jean-Baptiste Lapointe, Jean-Baptiste Belley, Joseph Boisson, en nous arrêtant particulièrement sur Pierre Pinchinat. À travers ces parcours individuels, nous souhaitons montrer qu'il n'y a pas eu une, mais bien des révolutions, très différentes, à Saint-Domingue. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16093 | Partager |
Le renouvellement sémantique à travers la Police impériale Auteur(s) : Noël, Erick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l Les Anneaux de la Mémoire CCIE Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : La Police mise en place par Fouché en 1807-1808 apparaît d'emblée, trente ans après celle établie par Sartine pour encadrer « Noirs, mulâtres et autres gens de couleur » en France, comme un simple retour à l'ordre voulu par l'Ancien Régime finissant, au même titre que le rétablissement de l'esclavage de 1802 a restitué une situation antérieure, dans l'empire français, à la loi d'abolition de l'an II. Et pourtant, le nouveau dispositif, peu comparable dans ses perspectives à l'ancienne législation ? tant il est vrai que les expulsions discrètement envisagées en 1777 n'étaient plus de saison ? invite à reconsidérer l'approche : car à travers la sémantique employée dans les grilles d'enregistrement de ceux qui, en France même, ont été scrupuleusement dénombrés par départements, le raffinement sémantique sans précédent qui s'opère interroge. Distinguer à la façon de Moreau de Saint-Méry les nuances ne voulait-il pas clairement dire que le sang continuait de rester un marqueur indélébile de la différence ? Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16103 | Partager |
Nationality, subjecthood and citizenship at Swedish St Barthélemy Auteur(s) : Thomasson Fredrik Auteurs secondaires : Urban, Yerri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Description : Fredrik Thomasson (professeur à l'Université d'Uppsala, Suède) propose une étude sur la situation des Gens de couleurs et des Noirs libres dans l'histoire de la Saint-Barthélemy suédoise, entre 1784 et 1878. Il présente les aspects d'une présence suédoise méconnue dans l'histoire coloniale de la Caraïbe avec l'implantation suédoise à Saint-Barthélemy et la fondation de la ville de Gustavia (en honneur du roi Gustave III très attaché à la politique d'Outre-mer de la Couronne suédoise) et de son port franc. C'est ainsi que la ville de Gustavia comptait 5492 habitants en 1812 répartis entre les esclaves (un quart environ de la population), les Blancs (un quart également) et les Libres de couleur (la moitié restante). D'où la réflexion proposée sur le traitement de la population noire, esclaves ou libres, dans le système judiciaire mise en place par la colonisation suédoise. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16119 | Partager |
Les gens de couleur à Bourbon et à la Réunion entre la fin de l'Ancien Régime et l'Empire Auteur(s) : Eve, Prosper Eve, Prosper Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Les lois reconnaissant aux maîtres la faculté d'affranchir leurs esclaves leur procurent la possibilité de récompenser les bons services de leur main d'oeuvre forcée, d'encourager celle-ci à accomplir ses devoirs avec zèle et de nourrir en elle une certaine émulation. Jusqu'en 1723, conformément à l'édit de mars 1685 rédigé pour les colonies d'Amérique, mais appliqué aussi dans les Mascareignes faute de décision royale spécifique, le maître affranchit quand il veut, qui il veut, sans attendre une quelconque sanction administrative. Compte tenu des abus possibles engendrés par l'exercice de ce pouvoir illimité et des nuisances éventuelles causées à l'ordre public, l'autorité royale décide en 1723 d'affirmer ses souhaits en la matière. Elle ne retire pas aux maîtres la faculté de formuler la demande d'affranchissement, mais elle attribue à l'autorité administrative le droit de l'accorder ou non. Tel est l'objet des articles 9, 49 et 50 des Lettres patentes concernant les esclaves des îles de France et de Bourbon. À la toute fin de l'administration de la Compagnie des Indes, l'autorité royale fixe de nouvelles règles et bride un peu plus les maîtres, afin d'empêcher les abus de leur part. L'affranchissement doit alors être sanctionné par une permission écrite sans frais par le gouverneur général et de l'intendant des deux îles. Un mois plus tard, l'ordonnance royale du 25 septembre 1766 rappelle la nécessité de l'autorisation préalable de ces administrateurs pour que l'affranchissement soit légal. Elle consacre en outre le droit des tiers de s'opposer à l'affranchissement et même de faire trancher les litiges par les tribunaux. Cette loi vaut à Bourbon jusqu'en 1793. Compte tenu de la législation en vigueur de 1767 à 1810, notre propos vise à déterminer d'abord le poids des Libres de couleur à l'île Bourbon à la fin de l'Ancien Régime, à voir ensuite l'évolution de leur situation propre sous la Révolution et l'Empire, c'est-à-dire leurs espoirs et leurs craintes, et enfin à évoquer les stratégies mises en oeuvre pour réussir leur parcours. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16097 | Partager |
Le Noir comme couleur de peau dans les dictionnaires d'histoire naturelle Auteur(s) : Serna, Pierre Serna, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d'histoire de la révolution française - Institut d'histoire moderne et contemporaine CRESOI : Centre de Recherches sur les Sociétés de l'Océan Indien CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Les Anneaux de la Mémoire Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Pour cette conférence d'ouverture, le choix a été fait d'explorer le genre particulier des Dictionnaires d'histoire naturelle. Dans cette profusion de publications, un échantillon de sept dictionnaires a été choisi. Ce choix déterminé, la décision a été prise de croiser les entrées, « Hommes », « Noirs ou nègres » et « singes ». Choix arbitraire, qui présupposerait le résultat final, les trois entités se mêlent parce que le chercheur les a mélangées ? Sûrement pas. Les renvois explicites et fréquents au sein de ces trois entrées, construites en miroir le plus souvent, légitiment ce parti pris méthodologique, et finissent par le rendre éclairant, en livrant l'inquiétante étrangeté d'un monde du savoir qui finit par instiller la grande proximité de l'homme avec le primate, mais surtout du Noir avec le singe, auquel veulent faire croire nombre de notices. Dans ce voyage de 1752 à 1842, le lecteur se trouve propulsé au coeur du fondement d'un racisme scientifique où, sous les plumes autorisées du monde de la science, se construit, de notice en notice, l'altérité absolue du Noir par rapport au Blanc et son infériorité congénitale, lorsque la couleur noire devient un marqueur stigmatisant. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16092 | Partager |