![]() | L’île de Saint-Barthélemy (Petites Antilles) : une destination du tourisme de luxe Auteur(s) : Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En l’espace de trente ans, la petite île de Saint-Barthélemy (25 km²) est sortie de son isolement séculaire pour s’imposer parmi les grandes destinations du tourisme de luxe dans le monde. Dans le cadre de cette étude, l’idée est d’identifier les éléments structurels et les différents facteurs conjoncturels qui permettent de comprendre la situation touristique de Saint-Barthélemy. L’exiguïté du territoire en lui-même peut être perçue comme un handicap fondamental ou, inversement, comme un atout considérable. Tout dépend du projet de développement. Il faut savoir tirer profit des spécificités du territoire considéré. Dans le cas de Saint-Barthélemy, l’exiguïté favorise la rareté et cette rareté convoitée n’est accessible qu’aux personnes les plus argentées. La rareté convoitée conduit au luxe. L’isolement est relatif : cette destination n’est pas accessible aux avions gros porteurs, l’essentiel du marché aérien est contrôlé par deux petites compagnies locales et l’espace aérien est ouvert aux petits avions privés. Le luxe ne se décrète pas, il ne se planifie pas. Le tourisme de luxe, c’est l’élection d’un territoire par des élites qui s’y retrouvent pour jouir de leur fortune à l’écart du monde. Within thirty years, the small island of Saint-Barthelemy (25 km²) is out of its secular isolation to be among major luxury tourism destinations in the world. In this study, the idea is to identify structural element and different cyclical factors that help to understand Saint-Barthelemy tourism situation. The small size of the territory itself can be seen as a fundamental handicap or, conversely, as a considerable asset. Everything depends on development project. It is necessary to know how to take advantage of specific characteristics of this type of territory. In Saint-Barthelemy case, scarcity is coveted; this coveted rarity is accessible only for rich people. The coveted rarity leads to luxury. Isolation is relative: this destination is not accessible to the jumbo jets. The airline market is controlled essentially by two small local companies and the airspace is open to charter flies and private aircrafts. Some other companies provide more or less regular flights from nearby airports of San Juan (Puerto Rico), Sint-Maarten and Guadeloupe. Luxury cannot be decreed, it is not planned. Luxury tourism is the election of a territory by elites who gather there to enjoy away from the rest of the world. Saint-Barthélemy Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6831 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6831 | Partager |
![]() | The Costa Maya: Evolution of a Touristic Landscape Auteur(s) : Meyer-Arendt, Klaus J. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Costa Maya is a vernacular coastal region of southeastern Quintana Roo (Mexico) and adjacent Ambergris Cay, Belize. As Mexico’s Caribbean coast suffered many growth pains associated with mass tourism development in Cancun and along the Riviera Maya, the Costa Maya by contrast was projected for more sustainable development including low-density housing and ecotourism. Development so far has been concentrated in Puerto Costa Maya, where a cruise ship pier and terminal were built in 2001. The nearby beach resort (balneario) of Majahual became dependent upon the 10-12 shiploads of tourists that descended upon it every week. In spite of big development plans, the more remote beaches of the Costa Maya cater to fewer, but well-heeled ecotourists and dive tourists. Hurricane Dean made landfall in August 2007 as a category-5 storm, and economic recovery only began in late 2008 when the cruise ship pier re-opened and Majahual rebuilt. As of late 2009, the cruise-ship traffic had still not recovered to pre-Dean levels, and a global recession coupled with swine-flu and drug violence scares has lowered U.S. tourism to Mexico. To what degree new tourism infrastructure such as an international airport at Tulum, a proposed causeway from Chetumal to the beach, and a new resort complex at Xahuayxel will stimulate tourism on the Mexican Costa Maya and eventually lead to a coastal highway link with San Pedro, Belize is still unknown. La Costa Maya est une région côtière du sud du Quintana Roo (Mexique), proche de l'îlet Ambergris au Bélize. Contrairement à la côte caribéenne du Mexique qui a souffert du développement du tourisme de masse à Cancun et le long de la Riviera Maya, la Costa Maya s'est orientée vers un développement durable avec notamment une faible densité de construction et le développement de l'écotourisme.Le développement s'est concentré autour de Puerto Costa Maya où un terminal de croisière a été construit en 2001. La station balnéaire (balneario) de Majahual est devenue dépendante des 10-12 bateaux de touristes qui débarquaient chaque semaine. En dépit d'importants plans de développement, les plages reculées de la Costa Maya accueillaient tout au plus des écotouristes aisés et du tourisme lié à la plongée sous-marine.Le cyclone Dean, de catégorie 5, a dévasté le paysage en août 2007 et le rétablissement économique n'a pu être entamé que fin 2008, après la réouverture du terminal de croisière et la reconstruction de Majahual. Fin 2009, le trafic de croisière n'a pas retrouvé son niveau d'avant Dean et la récession mondiale couplée avec la grippe porcine et les violences liées à la drogue ont fait diminuer le tourisme en provenance des Etats-Unis. On ignore à quel niveau les nouvelles infrastructures tels l'aéroport international de Tulum qui propose un itinéraire de Chetumal à la plage et le nouveau complexe hôtelier à Xahuayxel, stimuleront la Costa Maya mexicaine créant peut-être une autoroute côtière reliée à San Pedro au Bélize. Cancún Costa Maya Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3867 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3867 | Partager |