![]() | L’intégration du secteur privé dans l’exploitation écotouristique des parcs nationaux colombiens. L’exemple du Parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jiménez, Mara Puyo, Jean-Yves Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le marché de services écotouristiques se dévoile aujourd'hui comme un des principaux défis de gestion dans certains territoires protégés. Le parc amazonien Amacayacu, en Amazonie colombienne, appartient à l’un de ces territoires où le besoin d’amélioration des infrastructures de gestion et des services écotouristiques devient indispensable pour garantir la continuité de ce territoire protégé et la survie économique des groupes humains locaux. Pour cela, depuis 2005, le dispositif mis en place par le gouvernement colombien a consisté à donner en concession la gestion des services écotouristiques de ce parc au secteur privé. En premier lieu, cette recherche cherche à identifier, à tous les niveaux scalaires (local, régional, national), les étapes et les dispositifs mis en place dans ce processus de concession. En second lieu, il s’agira de mettre en évidence les impacts de ce nouveau modèle de cogestion territoriale sur les patrimoines naturels et culturels ainsi que sur les populations amérindiennes qui habitent le territoire. Enfin, nous questionnerons l’efficacité du dispositif de concession du parc Amacayacu et de ses zones de confluence, en nous attachant plus particulièrement à l’étude de la communauté Ticuna de Mocagua. The market of ecotourism services comes to light as one of the main challenges of management in certain protected territories today. The Amazonian park Amacayacu, in Colombian Amazonia, belongs to one of these territories where the need of improvement of the infrastructures of management and the ecotourism services becomes indispensable to guarantee the continuity of management of this protected territory and the economic survival of the local human groups. For that purpose, since 2005, the device set up by the Colombian government consisted in giving in concession the management of the ecotourism services of this park to the private sector. First of all, this research tries to identify, at every level (local, regional, national), the stages and the devices set up in this process of concession. Secondly, it will be a question of bringing to light the impacts of this new model of territorial joint management on the natural and cultural heritages as well as on the Amerindian populations which live in the territory. Finally, we shall question the efficiency of the device of concession of the management of the park Amacayacu and its zones of confluence, by attaching us more particularly to the study of the community Ticuna de Mocagua. Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5414 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5414 | Partager |
![]() | The Costa Maya: Evolution of a Touristic Landscape Auteur(s) : Meyer-Arendt, Klaus J. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Costa Maya is a vernacular coastal region of southeastern Quintana Roo (Mexico) and adjacent Ambergris Cay, Belize. As Mexico’s Caribbean coast suffered many growth pains associated with mass tourism development in Cancun and along the Riviera Maya, the Costa Maya by contrast was projected for more sustainable development including low-density housing and ecotourism. Development so far has been concentrated in Puerto Costa Maya, where a cruise ship pier and terminal were built in 2001. The nearby beach resort (balneario) of Majahual became dependent upon the 10-12 shiploads of tourists that descended upon it every week. In spite of big development plans, the more remote beaches of the Costa Maya cater to fewer, but well-heeled ecotourists and dive tourists. Hurricane Dean made landfall in August 2007 as a category-5 storm, and economic recovery only began in late 2008 when the cruise ship pier re-opened and Majahual rebuilt. As of late 2009, the cruise-ship traffic had still not recovered to pre-Dean levels, and a global recession coupled with swine-flu and drug violence scares has lowered U.S. tourism to Mexico. To what degree new tourism infrastructure such as an international airport at Tulum, a proposed causeway from Chetumal to the beach, and a new resort complex at Xahuayxel will stimulate tourism on the Mexican Costa Maya and eventually lead to a coastal highway link with San Pedro, Belize is still unknown. La Costa Maya est une région côtière du sud du Quintana Roo (Mexique), proche de l'îlet Ambergris au Bélize. Contrairement à la côte caribéenne du Mexique qui a souffert du développement du tourisme de masse à Cancun et le long de la Riviera Maya, la Costa Maya s'est orientée vers un développement durable avec notamment une faible densité de construction et le développement de l'écotourisme.Le développement s'est concentré autour de Puerto Costa Maya où un terminal de croisière a été construit en 2001. La station balnéaire (balneario) de Majahual est devenue dépendante des 10-12 bateaux de touristes qui débarquaient chaque semaine. En dépit d'importants plans de développement, les plages reculées de la Costa Maya accueillaient tout au plus des écotouristes aisés et du tourisme lié à la plongée sous-marine.Le cyclone Dean, de catégorie 5, a dévasté le paysage en août 2007 et le rétablissement économique n'a pu être entamé que fin 2008, après la réouverture du terminal de croisière et la reconstruction de Majahual. Fin 2009, le trafic de croisière n'a pas retrouvé son niveau d'avant Dean et la récession mondiale couplée avec la grippe porcine et les violences liées à la drogue ont fait diminuer le tourisme en provenance des Etats-Unis. On ignore à quel niveau les nouvelles infrastructures tels l'aéroport international de Tulum qui propose un itinéraire de Chetumal à la plage et le nouveau complexe hôtelier à Xahuayxel, stimuleront la Costa Maya mexicaine créant peut-être une autoroute côtière reliée à San Pedro au Bélize. Cancún Costa Maya Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3867 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3867 | Partager |
![]() | Tourisme, sports de nature et développement durable aux Seychelles Auteur(s) : Naria, Olivier Sherwin M.D, Kenneth Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République des Seychelles constitue un archipel formé de quelque 115 petites îles situées dans l’océan Indien, totalisant 455 km² et s’étendant sur 1 200 km. Les trois plus grandes îles intérieures sont Mahé, Praslin et La Digue qui regroupent 95 % de la population. Les îles des Seychelles offrent en raison de leur situation géographique, de leurs particularités climatiques et de l’attractivité de leurs images de destinations touristiques, la possibilité de pratiquer dans des conditions optimales une grande diversité d’activités de tourisme et de sports de nature tout au long de l’année. Les randonnées pédestre et équestre, le VTT, l’escalade, le surf, la plongée, la voile et le canoë-kayak marquent de leurs empreintes cet archipel. L’objectif de cette réflexion est d'identifier la place des activités de sports de nature dans l’offre touristique des Seychelles et de voir dans quelle mesure elles peuvent contribuer au développement durable de l’île, notamment en tissant des relations avec l’activité économique, la structuration du territoire et la construction identitaire. L’enjeu de développement durable est-il pris en compte par les acteurs seychellois dans le domaine touristique ? The Republic of Seychelles is made of more than 115 small islands in the Indian Ocean, with 455 km2 of land in a stretch of about 1200 km. The three biggest inner islands are Mahe, Praslin, and La Digue, which include about 95% of the population. The Seychelles islands give the possibility in optimal conditions a vast variety of tourism activities and nature sports all year long, due to their geographical situations, their geomorphological configurations, their climate particularities, and their attractive images of touristic destinations. Walking and equestrian trekking, mountain bike, climbing, surfing, diving, yachting, and canoe-kayaking are some activities available in this insular territory. Because of this exceptional potential, the development of “nature” sports is in the (universe) field of leisure and tourism. The objective of this study is to identify what place “nature” sport activities play in the tourism offer in the Seychelles. Don’t they contribute, in the long-term development of the islands by having relations more interactive with the economic activity, the territorial structure, and the identity construction? Is the outcome of long-term development taken seriously by the actors of Seychelles in tourism field? Seychelles Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5642 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5642 | Partager |
![]() | Géographie de la ségrégation ethnique et géopolitique des drogues illicites. L'exemple de la Caraïbe indo-créole Auteur(s) : Figueira, Daurius Cruse, Romain Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article discute du lien entre racisme, ségrégation ethnique et trafic de drogues illicites dans trois territoires caribéens caractérisés par une forte représentation des populations d'origine indienne et africaine : Trinidad, le Suriname et le Guyana. Pour des raisons historiques, ces territoires ont connu l'apparition relativement récente d'une classe d'entrepreneurs indo-caribéen prospère. D'un autre côté, pour les mêmes raisons, les populations d'origine afro-caribéennes y représentent l'essentiel de la classe pauvre urbaine. C'est sur cette base que s'est développé, à partir des années 1980, le trafic de cocaïne colombienne. D'où, dans la majorité des cas, une spécialisation ethnique des activités liées au trafic. A la base de la pyramide sociale, les jeunes Afro-caribéens des bidonvilles de Buxton (Guyana) ou de Laventille (Trinidad), par exemple, se retrouvent sur-représentés parmi les coupables de crimes commandités liés au trafic. Et émerge un discours raciste présentant les « noirs » comme plus enclin au crime... This paper focus on an analysis of the relationship between racism, segregation and the illicit drug trade inside three Caribbean territories known for their large share of population of Indian and African origin: Trinidad, Suriname and Guyana. Because of historical reasons, those territories have known the recent growth of a wealthy Indo-Caribbean business class. On the other hand, for similar reasons, Afro-Caribbeans today represent most of the urban poor lower class. From the 1980's Colombian cocaine trafficking affected those territories; hence a drug trafficking activities' ethnical specialization. At the bottom of the pyramid, young Afro-Caribbeans are today overwhelmingly represented amongst perpetrators of crime linked to the traffic. Progressively a racist discourse tends here to present « blacks » as more prone to crime... Guyana Suriname Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5334 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5334 | Partager |
![]() | Les biennales internationales d’art contemporain et leurs touristes-amateurs, vus sous l’angle de l’utopie Auteur(s) : Castets, Sylvie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’art respire et inspire le monde, si bien qu’il ne peut être appréhendé isolément de son contexte, de son époque. La création contemporaine, quant à elle, par son caractère protéiforme et foisonnant, est le reflet singulier d’une planète devenue multipolaire et où, régulièrement, est mise en crise la notion de frontière. Au même moment, cette création est capable d’inventer des formes inédites, qui, à l’instar des utopies du xviiie siècle, ont pour vocation de construire de nouveaux espaces, de nouvelles contrées, sous l’angle d’un idéal mêlant éthique et esthétique. Dès lors, il convient de souligner sa possible faculté à « artialiser » le monde. Les biennales ou triennales, produits de l’industrie culturelle et par conséquent, sujettes aux effets de la mondialisation, ont rendu particulièrement visibles ces œuvres, en façonnant des territoires, des ar-t-chipels, suffisamment attractifs pour drainer, de fait, des flots de touristes en leur direction. Ce migra-r-teur, trouvant là des zones protégées, pourrait y expérimenter une possible façon d’habiter poétiquement un monde perçu comme inhospitalier. Art feeds on and inspires the world so that it cannot be appreciated neither on its own nor out of its context. As for contemporary art by its protean character and its multiplicity, it is the spitting image of a planet that has become polarized where the notion of frontier is constantly changing. At the same time, contemporary art is capable of inventing original forms which, following the example of the xviiith century utopias, have the purpose of building new spaces, new territories, from the point of view of an ideal where ethics and aesthetics entertwine. Hence it is advisable to highlight its possible capacity to “artialise” the world. The biennial or triennal events, fruits of the cultural industry and consequently prone to the effects of globalisation, have made those pieces of art particularly visible, by shaping territories, ar-t-chipelagoes, attractive enough to draw, henceforth, flows of tourists in their direction. That migr-art-ist finding in those places, protected areas, could experiment there a potential way of living poetically in a world seen as hostile. El arte respira e inspira al mundo de modo que no puede ser comprendido sin ser vinculado con su contexto, su época. La creación contemporánea por su parte, por su caracter proteiforme y abundante es el singular reflejo de un planeta que se ha vuelto multipolar donde se debate con frecuencia la noción de frontera. En el mismo momento, esta creación es capaz de inventar formar inéditas, que como las utopias del siglo xviii, tienen como vocación construir nuevos espacios, nuevos parajes en términos de un ideal a la vez ético y estético. Desde entonces, cabe subrayar su posible facultad para « artialiser » al mundo. Las bienales o trienales, productos de la industria cultural y por lo tanto sujetas a los efectos de la globalización han hecho visibles estas obras, al crear territorios, unos ar-te-chipielagos, lo suficientemente atractivos como para atraer a miles de turistas. Ese migrante del arte, al encontrar allí unas zonas protegidas podría experimentar una forma posible de ocupar poéticamente un mundo visto como inhóspito. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11291 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11291 | Partager |
![]() | Les croisières académiques mènent-elles à de l’interculturel ? Le cas du Scholar Ship (2007-2008) Auteur(s) : Dervin, Fred Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En 2007, environ 200 étudiants de 35 pays différents ont pris place à bord du MV Oceanic II dans le cadre du programme universitaire The Scholar Ship. Fondé conjointement par la compagnie Royal Caribbean Cruises Ltd. (RCC) et un consortium de 10 universités internationales, ce « Semester at Sea » proposait aux étudiants de faire le tour du monde sur ce bateau de croisière durant 16 semaines, d’y suivre une variété de cours et de « faire du terrain » touristique et académique à chaque escale. L’objectif central de cette croisière (renouvelée en 2008 puis abandonnée par manque de fonds) était d’amener les étudiants à développer leur compétence interculturelle. Je propose d’examiner la vision de l’ « interculturel » résultant de cette expérience à travers divers documents (récits, blogs, documents officiels, etc.). Ce type de croisière académique mène-t-elle vraiment à des rencontres interculturelles – terme que nous questionnerons ? About 200 students from 35 different countries stepped onboard MV Oceanic II as part of The Scholar Ship voyage in 2007. Organised by Royal Caribbean Cruises Ltd. (RCC) and a consortium of 10 international universities, this « Semester at Sea » offered students the possibility of touring around the world during 16 weeks, and to follow an array of courses, and to do “academic field work”. The central aim of the cruise (which took place also in 2008 but was discontinued afterwards because of a lack of funding), was to help the students to develop their intercultural competence. In this paper I examine the vision of the “intercultural” resulting from this experience using different documents (narratives, blogs, official documents, etc.). Can this type of cruise lead to intercultural encounters? Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5221 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5221 | Partager |