France/Etats-Unis/Caraïbe : le développement d'une pensée postcoloniale Auteur(s) : Puig, Steve Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ?" : colloque, du 23 au 25 novembre 2015. Université des Antilles Description : Steve PUIG (docteur en littérature française, City University of New York) ouvre la réflexion sur la construction de la pensée postcoloniale, les étapes et le croisement des échanges intellectuels entre trois zones géographiques : la France, les Etats-Unis et la Caraïbe. La réflexion sur la littérature notamment avec le roman Didier Mandin, Banlieue Voltaire (2006) qui illustre une certaine forme de créolisation de la pensée postcoloniale. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16026 | Partager |
La question de l'amérindianité dans la Caraïbe Auteur(s) : Ithany, Jennifer Ithany, Jennifer Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 2e journée d'études scientifiques des jeunes doctorants, le 21 avril 2016. Université des Antilles Description : Jenifer ITHANY (doctorante en études Anglophones, CRILLASH, Université des Antilles) pose la question de l'amérindianité dans la Caraïbe. Dans les sociétés caribéennes soumises à de forts traumatismes - au cours des périodes esclavagistes et des premiers temps de l'indépendance de certaines îles-, la population amérindienne en est un exemple criant. En effet, les stigmates générés par la discrimination et la marginalisation restent perceptibles, les situations de mise à l'écart et de subalternisation demeurant récurrentes pour ces populations au sein de nos sociétés postcoloniales dont l'imaginaire est encore habité par le stéréotype colonial du « sauvage ». La communication rappelle dans un premier temps le contexte historique de la situation des populations amérindiennes de la Caraïbe puis s'attache à étudier les mécanismes de résistance actuels qui permettent d'asseoir cette amérindianité. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16071 | Partager |
Questions 2 : Enjeux civilisationnels des arts et littératures postcoloniaux Auteur(s) : Vété-Congolo, Hanétha Auteurs secondaires : Solbiac, Rodolphe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Enjeux civilisationnels des arts et littératures postcoloniaux" : séminaire international, les 23 et 24 juin 2016. Université des Antilles Description : Les questions concernent l'intervention de Hanétha Vété-Congolo (Professeure, Bowdoin College, Maine, Etats-Unis) avec une réflexion sur la création et la déconstruction. Elle souligne son positionnement sur une ligne radicale de déconstruction totale, la nécessité de dé-blanchiser et dé-construire les paradigmes de pensée. Il faut absolument déconstruire lorsqu'on provient du substrat colonial, dé-symboliser. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16145 | Partager |
D'une rive à l'autre : les Huguenots à la recherche de la Terre Promise Auteur(s) : Bory, Francienna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Le XVIIe siècle se caractérise par de nombreuses vagues migratoires. De nombreux Européens traversent l'Atlantique et s'installent dans les colonies britanniques d'Amérique qui deviennent leurs terres d'accueil. Des motivations religieuses seront à l'origine de ces départs forcés. Persécutés dans leurs pays d'origine, ces immigrés sont à la recherche d'une terre promise. Parmi ceux qui trouvent refuge dans les colonies britanniques d'Amérique, des Huguenots français. Les guerres de religion puis les persécutions dont ils vont être victimes sous Louis XIV vont condamner de nombreux Huguenots à l'exil. De nombreuses familles protestantes furent déportées vers les Antilles, à la recherche d'une terre promise où ils pourraient pratiquer leur religion en toute liberté et vivre selon leurs préceptes religieux. C'est ainsi que la Guadeloupe devint elle aussi une terre d'accueil pour de nombreuses familles protestantes, pour d'autres elle ne fut qu'un lieu de passage. Nous retracerons le parcours de ces Huguenots et tenterons de comprendre les raisons profondes de cette errance qui les a conduit sur des terres lointaines. Se sont-ils intégrés dans les colonies américaines à l'image des autres colons ? La Guadeloupe a-t-elle été pour eux une terre promise ? Ont-ils trouvé cette liberté religieuse tant recherchée? Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16230 | Partager |
La nouvelle Guyane, terre promise coloniale (1858 - 1900) Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au XIXe siècle, une vaste région comprise entre les fleuves Amazone et Oyapock est connue par les guyanais sous la dénomination du Contesté, ou Contesté franco-brésilien. Depuis les débuts de l'implantation française en Guyane, aucune frontière n'a en effet jamais été tracée avec le Portugal, puis le Brésil indépendant (en 1822). La superficie de la Guyane française varie ainsi du simple au double, selon que l'on y intègre ou non le territoire Contesté. En 1862, c'est le statu quo. Les deux parties, échouant une nouvelle fois à travers un accord, décident que cet immense territoire restera une zone neutre où les gouvernements français et brésiliens n'interviendront que pour régler des questions de justice regardant leurs ressortissants respectifs. Ni état ni police, ce no man's land est notamment un refuge pour les bagnards en cavale et les esclaves brésiliens fugitifs. Dans une période d'expansionnisme européen, certains vont cependant y voir une nouvelle terre de colonisation pour la France, un territoire bien plus sain et plus prometteur que la Guyane « officielle ». Parmi d'autres, les explorateurs Henri Coudreau et A. Laurencin vont présenter cette région comme un nouvel Eden, une terre « favorisée par le Créateur » ou s'épanouira une « nouvelle race » de colons. Au-delà de ces descriptions utopiques, reprises dans plusieurs revues de voyages et quelques romans populaires, nous rappellerons également la dimension raciale et impérialiste sous-adjacent à cette représentation de la « Terre promise ». L'histoire du Contesté s'achève en 1900 avec l'attribution de ce territoire au Brésil. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16222 | Partager |
De la migration à la musique : le Panama comme lieu de vie paradisiaque Auteur(s) : Maulois, Régis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dès le milieu du XIXe siècle, le Panama, terre à identités multiples, serre de métissage, d'hybridations, de « créolisation », a connu de nombreuses vagues d'immigration. Des milliers d'afro-antillais originaires de Trinidad, Jamaïque, Barbade, Guadeloupe, Martinique, entre autres, y débarquèrent à la fin du XIXe siècle pour l'édification de ce fameux Canal, attirés par l'offre d'une bonne rémunération ne nécessitant pas de qualification ou de compétences particulières. Ainsi le Panama, une des nations d'Amérique centrale ayant gardé un fort lien historique avec l'Afrique et la Caraïbe, est apparue aux yeux des Caribéens comme un véritable eldorado. Au fil du temps, sa réputation s'est consolidée dans l'esprit de générations de migrants qui détenaient leurs identités, leurs musiques et leurs langues dans leurs bagages immatériels. Les ancrages historiques et culturels ont fait traverser ces rythmes musicaux dans les imaginaires des différentes populations émigrantes à travers la mer des Caraïbes. Sous l'influence de la créolisation, des fusions de ces cadences ont été à l'origine d'un reggae espagnol à Colon au Panama, nommé par la suite Reggaeton qui deviendra miroir des représentations socioculturelles de la jeunesse latino-américaine et caribéenne, dessinant les contours d'une espérance utopique ou messianique. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16228 | Partager |
L'inceste comme métaphore, ou vision critique de la terre promise : trois oeuvres littéraires de la région amazonienne. Auteur(s) : Maximin, Colette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dans les trois romans qui feront l'objet de cette communication, on verra comment pour parler des sociétés du Nouveau Monde (en particulier, celle du bassin amazonien) mais aussi de leur matrice européenne, les écrivains ont su combiner les diverses composantes du mythe de la terre promise avec la thématique de l'inceste, forme suprême de la transgression. C'est ainsi que l'on fera apparaître comment l'inceste introduit fragilité et précarité dans les structures créées par les colons des Amériques et leurs divers alliés, mais encore comment il met à mal l'idéologie raciste développée par la métropole à l'égard du migrant noir. En outre, excellent révélateur des rapports de domination en tous genres, le thème de l'inceste apporte un cinglant démenti à l'utopie portée par le mythe de la terre promise. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16090 | Partager |
Terres de souffrance et terres futures : esquisse d'un imaginaire politique guadeloupéen Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Les post-colonial studies ont largement démontré s'il en était besoin la réalité d'une pensée autonome du dominé face à la pensée dominante qui a prétendue occuper la totalité de l'espace intellectuel du colonisé et dire à sa place sa vérité et ses espérances. Frantz Fanon, dans la vision dichotomique que l'on connait, postulait l'existence d'un imaginaire du colonisé antinomique à celui du colon, univers mental théorisé mais reflétant plutôt peu que prou les caractères de l'univers mental antillais de ses origines. Il ne reste pas moins qu'on ne puis non plus se satisfaire de ramener l'imaginaire antillais à la seule quête d'assimilation. La démarche historique permet de vérifier quelles furent les perceptions du réel dans la pensée antillaise et les projections concevables qui s'énoncèrent entre interstices d'une pensée coloniale dominante réduisant à néant le sujet. L'imaginaire politique tel qu'il s'offre à l'observation à travers les productions de textes politiques (journaux, proclamation, débats, récits et polémiques) est une source féconde pour l'exégèse. Notre contribution tentera d'esquisser les contours de l'imaginaire politique guadeloupéen à travers l'expression de trois personnages majeurs de l'histoire politique du XXe siècle qui furent chacun des leaders d'opinion, confirmant une certaine adéquation de l'expression politique de ces leaders avec l'imaginaire politique populaire : Hégésippe Jean Légitimus (+ 1944), Achille René-Biosneuf (+1927), et Rosan Girard (+2001), ce dernier dirigeant communiste et leader populaire charismatique des années 1945-60, n'étant pas le moins original des trois. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16221 | Partager |
Les souvenirs de la terre promise dans quelques utopies agricoles du XVIIIe siècle Auteur(s) : Lefay, Sophie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'agriculture fait l'objet d'une promotion sans précédent en France au XVIIIe siècle. Le plus souvent, cette valorisation passe par des renvois précis au monde antique, grec ou romain, et plus particulièrement aux Géorgiques de Virgile, constamment citées. Pourtant, plus ponctuellement, il est parfois fait référence à la terre de Chanaan, à la Palestine, la terre que les juifs finissent par rejoindre sous la conduite de Moïse mais celle aussi où, bien plus tôt, vivaient les patriarches et que Dieu avait promis de leur donner. Dans la perspective des utopies agricoles que développent trois auteurs diversement connus (Rétif de la Bretonne, Claude-Adrien de Lezay-Marnésia, Victor Hupay de Fuveau) exactement contemporains mais aux profils sociaux et littéraires variés, la Terre Promise n?est pas entendue selon des interprétations spirituelles ; elle donne lieu à des évocations concrètes, à l'occasion desquelles la formule « Terre Promise » va même, on le verra, recevoir parfois un sens parfaitement littéral. Quel intérêt spécifique présente pour ces auteurs la Terre Promise ? Quelles sont vraisemblablement leurs sources ? En quoi ce modèle peut-il leur sembler plus pertinent ou plus riche que celui des Géorgiques par exemple ? On verra que si la référence à la Terre Promise permet d'imaginer une agriculture particulièrement efficace, elle sert aussi une visée sociale, qui trouvera son expression la plus aboutie dans un certain nombre des projets américains. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16079 | Partager |
La loi de 1946 : enthousiasme et désillusion Auteur(s) : Bélénus, René Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Description : Points abordés par René Bélénus: le débat au plan local et 1958-1960, les débuts de l'application de la loi. La loi de départementalisation du 19 mars 1946 annonçait tout un ensemble de mesures politiques, économiques et sociales destinées à impulser le développement des anciennes colonies (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion), dans une logique de rattrapage et d'égalité avec la France. Soixante dix après (1946-2016), ces territoires ont connu différents parcours ; qu'en est-il de leur développement et que reste t-il de cette loi après les évolutions administratives (décentralisation acte 1. 2 et 3) et les choix d'évolution institutionnelle ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16053 | Partager |
Terre promise et engagisme : expériences d'engagés français des Petites Antilles françaises (1626-1715) Auteur(s) : Marie-Luce, Manuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La relation entre terre promise et engagisme est une donnée importante dans le cadre de la colonisation française. Notre approche permet de comprendre l'importance de la volonté d'appropriation foncière et les expériences esclavagistes vécue par les engagés dans les petites Antilles Française entre 1626 et 1715, de la Compagnie de Sainte-Christophe à la mort de Louis XIV. À ses débuts, la colonisation française dans les Antilles se fit avec des vagues de migrants européens issus en majorité de l'allouage et connus sous le terme d'engagés. Pourquoi parler d'une terre promise pour des hommes sous contrat ? La Thématique de la terre promise présente des aspects particuliers : l'un se basait sur la puissance de l'Église catholique à travers une littérature missionnaire décrivant une forme d'âge d'or ; l'autre sur l'idée d'une terre de rédemption pour les « inadaptés » de la société française de l'époque. Ces aspects étayèrent les approches d'un renouveau spirituel, social, économique, moral et matériel sous la conduite des autorités publiques et religieuses. Une autre perception est celle de la vision des réformés français persécutés. Afin de rejoindre les refuges américains, il fallait passer par l'exil pour atteindre ces terres synonymes de liberté puis utiliser les interlopes. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16219 | Partager |
Perspective sur le déni colonial dans le traitement des artistes dits « indigènes » et son retournement Auteur(s) : Jarrassé, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Cette présentation tente, dans une perspective postcoloniale, de déconstruire les processus de déni qui ont pesé sur les productions des artistes dits « indigènes » durant la colonisation : hiérarchisation des arts à fondement racialiste, opposition binaire discriminante entre art et artisanat ou art « pur » et art appliqué/décoratif, négation de l'existence même d'un art dans les cultures soumises au pouvoir colonial, anonymat et ethnicisation... Pourtant il est possible d'écrire une histoire de l'art (et de ce fait de réécrire l'histoire de l'art général) de ces productions marginalisées, car elles furent mises en scène par la propagande coloniale et ont donc laissé des traces que l'historien peut exploiter. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19007 | Partager |
Jeannot et Thérèse et l'identité créole de Saint-Domingue (1758-1804) Auteur(s) : Camier, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Louisiana State University Université des Antilles Extrait de : "Sur la scène de l'histoire : théâtre et performance dans les colonies esclavagistes françaises" : colloque international, les 1er et 2 février 2018. Louisiana State University Description : En quoi la musique vient compléter la domination coloniale ? C'est cette question que Bernard Camier de l'Université des Antilles se propose de traiter durant cette communication. En effet, la colonisation s'accompagne toujours d'un certain nombre d'impositions. Selon l'intervenant, la musique a participé à l'hégémonie coloniale. Ce qui justifie le fait que la conception musicale dans les colonies provenait de l'occident. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18228 | Partager |
L'immigration syro-libanaise dans les zones Caraïbes et Amérique latine Auteur(s) : Confiant, Raphaël Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Observatoire des Amériques - UQAM Université Libanaise Extrait de : "Monde arabe et Amérique latine : confluence des dynamiques sociétales" : colloque international, les 3 et 4 mai 2018. Université des Antilles Description : Raphaël CONFIANT, Écrivain et Professeur de Lettres, indique depuis la fin du 19e siècle, il existe une communauté levantine composée de Syriens, Libanais, Iraquiens, qui s'est enracinée et créolisée en Martinique et en Guadeloupe. Le Professeur considère que cette communauté constitue la sixième composante de la culture martiniquaise car les Syro-libanais viennent sur l'île après les autochtones qui l'ont occupé, les colons européens, les esclaves africains, et enfin les travailleurs indiens et chinois sous contrat arrivés après l'abolition de l'esclavage. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18156 | Partager |
Libres de la Guadeloupe en Révolution Auteur(s) : Régent, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Frédéric Régent, Maître de conférences HDR à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne explique que Léo Elisabeth est connu pour ses travaux sur la Martinique, mais aussi pour ses nombreuses interventions dans le cadre de colloques avec ses collègues de la Guadeloupe. L'intervention aura pour but de montrer comment les apports du travail de Léo Elisabeth sur la Martinique ont à la fois trouvé une source d'inspiration pour les historiens de la Guadeloupe, mais aussi de Saint-Domingue, et connu leurs prolongements dans les études de ces colonies. Il s'agira de voir le rôle des Libres de couleur de la Guadeloupe pendant la Révolution et, notamment, de ceux natifs de la Martinique. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18175 | Partager |
Art haïtien : une esthétique de la marge, entre imaginaire et syncrétisme Auteur(s) : Berry, Anne-Catherine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Anne-Catherine BERRY, Docteure en Arts, cadre son intervention sur la diversité de l'art haïtien. Haïti détient une histoire partagée par les espaces caribéens, une histoire qui s'articule sur la colonisation européenne, la domination et l'exploitation des populations natives et déportées. Les mémoires diasporiques, conséquences majeures de l'esclavage des africains, caractérisent également les différents espaces de la Caraïbe. Pour autant, elle se distingue fortement. En effet, la République d'Haïti représente la première République noire libre, qui obtient son indépendance en 1804. Dès lors, cette nation s'inscrit dans une société stigmatisée la tenant hors des normes établies par les sphères hégémoniques du pouvoir, politique, culturel, religieux... Dans le domaine de l'art, si durant tout le XIXe siècle les élites valorisent les Beaux-Arts, hérités de la période coloniale, à partir des années 1930-1950 se produit une forme de renouveau. Ce territoire est le lieu d'émergence de formes combinatoires de l'imaginaire et de la marge. Ainsi, se pose un certain nombre de questions au regard de la thématique proposée. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18140 | Partager |
D'une histoire en marge à l'histoire des marges en histoire moderne aux XVIIIe et XIXe siècles dans l'espace colonial martiniquais Auteur(s) : Louis, Abel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Abel Alexis LOUIS, Docteur en Histoire, explique que l'histoire coloniale et antillaise a d'abord été une histoire en marge de celle nationale qui concentra les productions scientifiques des historiens français et/ou étrangers depuis le XVIIIe siècle. Écrite un temps uniquement par les acteurs et propriétaires du sol martiniquais, guadeloupéen et dominguois notamment, qu'ils soient chroniqueurs religieux et laïcs, colons, administrateurs et/ou fonctionnaires ; cette histoire antillaise est désormais rédigée par des historiens à part entière. L'historiographie locale a oeuvré depuis le début du XXe siècle à écrire une histoire de l'espace géographique antillais en faisant en premier lieu des recensions bibliographiques auxquelles s'ajoutaient des répertoires de sources, établis par des archivistes. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18134 | Partager |
Les Libres de couleur et le fil rouge des révolutions de Saint-Domingue Auteur(s) : Gainot, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Les 27 000 Libres de couleur de la « Perle des Antilles » sont incontestablement une puissance montante, et une particularité que l'on ne retrouve pas avec une telle netteté dans les autres colonies antillaises. Pour autant, le terme recouvre une grande diversité de généalogies, de statuts et d'implantation territoriale. C'est surtout sur cette diversité territoriale que l'intervenant insiste. La communauté des Libres de couleur du Nord présente une structure, des aspirations et des assises institutionnelles fort différentes de la communauté des Libres de couleur du Sud. Dans quelle mesure cette opposition Nord/Sud est-elle un facteur-clé pour comprendre le cours des révolutions de la colonie ? L'importance des événements qui se déroulent dans la partie de l'Ouest n'a-t-elle pas été sous-estimée par les historiens ? Le récit unitaire et unifié a posteriori de la Révolution de Saint-Domingue recouvre de fait des rythmes révolutionnaires différents, très largement déterminés par le positionnement des Libres de couleur. Pour autant, faut-il abandonner toute interprétation globale du rôle de ce groupe dans les moments décisifs du processus révolutionnaire ? Ce sont ces interrogations qui seront présentées comme hypothèses de recherches, dans le sillage des nombreuses mises au point de Léo Elisabeth sur le phénomène révolutionnaire antillais. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18176 | Partager |
Achever la Révolution : La Liberté générale du Citoyen B Auteur(s) : Saint-Amand, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Louisiana State University Université des Antilles Extrait de : "Sur la scène de l'histoire : théâtre et performance dans les colonies esclavagistes françaises" : colloque international, les 1er et 2 février 2018. Louisiana State University Description : Pierre Saint-Amand de Yale University nous parle de « La Liberté générale ou Les colons à Paris », une pièce théâtrale jouée pour la première fois le 10 août 1796 au Cap-Français à Sain-Domingue. Il s'agit d'une comédie politique écrite par un certain Citoyen B. Ce fut le pseudonyme d'un républicain anti-esclavagiste du nom de François Marie Bottu. Cette révélation a été faite par l'historien Jean-Charles Benzaken car François Marie Bottu n'a pas voulu indiquer son identité comme auteur de ladite pièce. Le titre de cette dernière renvoie à la proclamation de la liberté générale des esclaves par le Commissaire civil Sonthonax. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18229 | Partager |