Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Le bal paré-masqué : une variante des bals masqués, une spécificité du carnaval Guyanais Auteur(s) : Belfort, Aline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le carnaval en Guyane est la manifestation festive la plus populaire. Il offre une lecture de la dynamique qui agit la société guyanaise, à travers ces deux fondamentaux : le carnaval diurne et le carnaval nocturne, différent mais complémentaire. Tous deux livrent un aspect festif... Carnaval nocturne réservé au bal paré-masqué, spécificité guyanaise variante des bals masqués, singularise par un rituel construit autour d'un personnage incontournable : le "touloulou". Origine et territorialisation du "touloulou" et du bal paré masqué : question récurrente est ce la Guyane, les Antilles française, anglaise ? Ayant tissé au temps de l'or des liens culturels. Étymologie du terme "touloulou", une hypothèque est posée. Expression aurait pour origine le mot "tourlourou" qui désigne populairement d'après le Littré le jeune militaire d'infanterie le soldat, ce fantassin portait un pantalon rouge... La même source précise encore que le mot "tourlourou" attribuée à des matelots à un petit crabe de terre rouge... Notons que le personnage carnavalesque comme le crabe, font tous deux références à une personne portant uniforme. L'origine du mot "touloulou" est bien lié à la Guyane et sa territorialisation date 1891. Noté que première référence écrite faite au "touloulou" date de 1891 dans le journal "La vigie" décrivant le carnaval. A cette époque, la Guyane est une société de tradition orale et l'emploi de cette expression dans le langage courant est certainement antérieur à l'écrit. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17160 | Partager |
Terres d'or : variations mythologiques et poétiques sur la Terre Promise à l'époque symboliste Auteur(s) : Millet-Gérard, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'époque symboliste se caractérise par une création éclectique et syncrétiste où motifs bibliques et mythologiques se croisent et se confondent. Celui de la Terre Promise, enrichi par les rêveries issues de récits de voyages, est particulièrement présent, sous différentes formes, dans les vingt dernières années du XIXè siècle. La « Terre d'Or » est l'image fédératrice du lieu utopique où se retrouvent le lait et le miel bibliques, le décor et les personnages de la pastorale, la lumière messianique, ainsi, sans doute, que d'un renouvellement du langage poétique dont l'idée court en filigrane des textes. Un recueil d'Henri de Régnier, Épisodes [1888] nous servira de fil directeur dans cette quête. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16082 | Partager |
Terre promise et éloge de terres idéales : de la bible à quelques poètes théologiens du XVIe en France Auteur(s) : Roudaut, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : A partir de quelques commentaires catholiques des XVe, XVIe et XVIIe siècles sur Exode, III, 8, François Roudaut montre comment sont indiqués des liens avec la poésie latine (Ovide, Virgile). Il s'agira ensuite de voir comment cette "figure" de la terre promise reçoit de quelques Italiens(principalement Pétrarque) une nouvelle forme et comment tout cela se retrouve dans quelques passages d??uvres de poètes théologiens comme Pontus de Tyard ou Le Fèvre de la Boderie, et comment la terre promise vient entrer en concurrence, si l'on peut dire, avec l'âge d'or d'une part et l'Arcadie d'autre part. À partir des commentaires au passage célèbre de l'Exode (III), il est possible de préciser quels sont les éléments qui, de Pétrarque à Pic de la Mirandole, permettent de dessiner les contours rêvés de la Terre promise pour quelques poètes de la Renaissance au premier rang desquels Joachim du Bellay. Siècle(s) traité(s) : 16 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16075 | Partager |
Les français au Mexique (XIXe-début XXe): entre identité mythologisante et réalité migratoire Auteur(s) : Garotin, Solène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au milieu du XIXe siècle, les français du Mexique comptent environ 6000 âmes principalement installées en zones urbaines ; par leur nombre ils constituent le groupe européen le plus présent. En 1860, la communauté française cesse de se développer, à l'exception du Sonora situé au nord-est du Mexique, où beaucoup de français se dirigent après la découverte de l'or en Californie en 1848. La France n'a jamais été une nation de forte émigration et la présence française au Mexique représente un cas particulier du fait de la frontière du pays avec les États-Unis et sa proximité avec les Antilles françaises qui forment une zone de circulation des migrants français. Nous verrons que l'émigration française au Mexique se mesure en fonction de l'influence qu'elle a exercée dans la société d'accueil et s'appréhende à travers le mythe d'une terre promise mais pas donnée. En dépit des rapports de soumission et de force qui la déterminent, elle laisse toujours place à l'échange et la découverte d'une terre promise qui doit se mériter ou bien être abandonnée. Au-delà du profil sociologique des migrants qui, à leur façon, opèrent des changements dans la construction identitaire, économique et culturelle du pays, nous présenterons Arsène Montcouquiol, exemple d'une intégration réussie non sans difficultés, dans une colonie agricole de l'État de Veracruz. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16220 | Partager |
A chaque profil son Eldorado. Quand l'appartenance socio-économique des fidèles pentecôtistes permet de repenser la notion de 'terre promise' Auteur(s) : Millet-Monty, Paméla Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Toutes les études portant sur les pentecôtismes des Suds en Europe ont focalisé leur attention sur l'accueil paroissial des classes les plus marginalisées. Un tel parti pris permet, après-coup, de mettre en lumière les dynamiques de réinterprétation des parcours migratoires de ces sujets croyants qui très souvent, considèrent leur présence dans «l'eldorado européen » comme une matérialisation des « plans de Dieu » dans leur vie, donc un accomplissement de leur « destinée prophétique ». Or, qu'en est-il des croyants de classes moyennes et supérieures, instruits et qualifiés ? Quelle interprétation rétrospective font-ils de leurs itinéraires religieux et migratoires ? Le cas des fidèles d'Impact Centre Chrétien, communauté de foi pentecôtiste francilienne, s'avère très éclairant. En effet, pour les Impacteurs, majoritairement Africains et Caribéens, le retour vers la « terre d'origine » est envisagé comme une recommandation divine capitale. Ils sont exhortés par leurs leaders spirituels, à « retourner » s'installer dans leurs différents lieux d'origine ou ceux de leurs parents. Cette communication propose donc une réflexion sur l'importance de la prise en compte des variables sociales et de genre dans la redéfinition de la notion de la Terre Promise chez les pentecôtistes. En mettant en lumière les assises qui sous-tendent chez les Impacteurs, ce désir d'un ailleurs-proche, elle nous permettra de repenser le mythe de l'occident-eldorado. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16232 | Partager |
Terre promise et engagisme : expériences d'engagés français des Petites Antilles françaises (1626-1715) Auteur(s) : Marie-Luce, Manuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La relation entre terre promise et engagisme est une donnée importante dans le cadre de la colonisation française. Notre approche permet de comprendre l'importance de la volonté d'appropriation foncière et les expériences esclavagistes vécue par les engagés dans les petites Antilles Française entre 1626 et 1715, de la Compagnie de Sainte-Christophe à la mort de Louis XIV. À ses débuts, la colonisation française dans les Antilles se fit avec des vagues de migrants européens issus en majorité de l'allouage et connus sous le terme d'engagés. Pourquoi parler d'une terre promise pour des hommes sous contrat ? La Thématique de la terre promise présente des aspects particuliers : l'un se basait sur la puissance de l'Église catholique à travers une littérature missionnaire décrivant une forme d'âge d'or ; l'autre sur l'idée d'une terre de rédemption pour les « inadaptés » de la société française de l'époque. Ces aspects étayèrent les approches d'un renouveau spirituel, social, économique, moral et matériel sous la conduite des autorités publiques et religieuses. Une autre perception est celle de la vision des réformés français persécutés. Afin de rejoindre les refuges américains, il fallait passer par l'exil pour atteindre ces terres synonymes de liberté puis utiliser les interlopes. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16219 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 | Partager |