Les représentations du Noir dans "Empsaël et Zoraïde : les Blancs esclaves des Noirs à Maroc" de Jacques Henri Bernardin de Saint-Pierre Auteur(s) : Célestine, Laurette Auteurs secondaires : Poirson, Martial Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les représentations du Noir chez les philosophes des Lumières apportent un éclairage sur la manière dont ils se représentent le Noir à la fois à travers leurs écrits et la manière dont ils les vivent. L'on passe du Noir déshumanisé, objet, marchandise, animal domestiqué, objet d'un imaginaire peuplé de monstruosités dans le contexte colonial de l'époque au Noir réhabilité, sujet pensant, engagé. Mais ce cheminement loin d'être unitaire ou simplifié, met au contraire en lumière les contradictions qui débouchent plus largement sur celles d'une société, qui vit elle-même le paradoxe comme fondement même de son identité. Une attention particulière sera apportée à la pièce de théâtre du philosophe Henri Bernardin de Saint-Pierre intitulée : "Empsaël et Zoraïde, ou les Blancs esclaves des noirs à Maroc" (1905). Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13046 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 | Partager |
Le Noir "contre" le Blanc : rhétorique de la représentation littéraire de résistance Auteur(s) : Gallouët, Catherine Auteurs secondaires : Poirson, Martial Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe Université des Antilles et de la Guyane UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'ouvrage d'Aphra Behn "Oroonoko" (1688) est fondamental en ce qui concerne la rhétorique de la représentation de l'esclave révolté : d'origine noble, aux traits romains, victime des excès de l'esclavage, il est aussi l'orateur d'une harangue où il affirme son humanité face de l'oppression et son droit à la liberté. Cette communication se propose de revenir sur diverses versions de cette harangue dans des ouvrages de fiction du XVIIIe siècle écrits par des auteurs blancs, à commencer par l'adaptation de l'ouvrage de Behn en France par Laplace en 1745 sous le titre d'"Oroonoko", et en continuant avec "Ziméo" de Jean-François de Saint-Lambert (1769) et de "Lettres africaines" de Jean-François Butini (1771). Comment ce discours de révolte tente de représenter une parole aliénée ? L'esclave a-t-il droit à son propre discours dans les représentations eurocentriques de sa révolte ? Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13048 | Partager |
La représentation des Noirs chez le Père Labat Auteur(s) : Diop, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Mémorial ACTe Université des Antilles et de la Guyane G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Né en 1663, le Père Labat est ordonné prêtre en 1685 dans l'ordre des frères prêcheurs. Volontaire pour être missionnaire aux Antilles, il débarque en janvier 1694 à la Martinique. Après avoir participé activement à la défense de la Guadeloupe contre une tentative d'invasion de l'île par les Anglais au tout début du XVIIIe siècle, il rentre en Europe, en 1706, rappelé par sa hiérarchie. De retour à Paris en 1716, après une longue mission en Italie, il reste dans le couvent des dominicains jusqu'à sa mort. Durant cette période, il publie en 1720 son "Voyage aux Isles françaises de l'Amérique", sa "Nouvelle Relation de l'Afrique occidentale" (1728), le "Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, îles voisines, et à Cayenne [...] (1731), et sa "Relation historique de l'Ethiopie occidentale, contenant la description du Congo, de l'Angola et du Matamba, [...] (1732). A travers ces écrits, M. Diop propose de montrer comment la représentation des Noirs chez Labat alimente et dépend à la fois d'un "régime de véridiction" sur les Africains, prisonnier au XVIIIe siècle de la question préoccupante de l'esclavage des Noirs. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13041 | Partager |
Pour avoir toujours la force de regarder demain Auteur(s) : Charles-Nicolas, Aimé Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Résilience - Martinique, groupe d'étude et de réflexion Extrait de : "La résilience, une démarche collective pour la Martinique ?", le 10 novembre 2012 Description : Intervention d'Aimé Charles-Nicolas intitulée : "Pour avoir toujours la force de regarder demain". Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12247 | Partager |
De la Traite à la Relation. Espaces mémoriels et traumas historiques dans West Indies (Med Hondo) et Révolution Zendj (Tariq Teguia) Auteur(s) : Yelles, Mourad (19..-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Laboratoire caribéen de sciences sociales Extrait de : Décoloniser les mémoires de l'esclavage : colloque international, du 8 au 10 juin 2022. Université des Antilles Siècle(s) traité(s) : 18 Provenance : Université des Antilles Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/BUAVI230014 | Partager |
Lieux de mémoire et esthétique du trauma Auteur(s) : Moïse, Myriam Fulberte (1980-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Laboratoire caribéen de sciences sociales Extrait de : Décoloniser les mémoires de l'esclavage : colloque international, du 8 au 10 juin 2022. Université des Antilles Description : La chercheuse Myriam Moïse met en lumière les femmes afro-caribéennes qui s'approprient les lieux de l'esclavage pour dépasser le trauma de l'esclavage. Elle s'appuie sur le travail de NourbeSe Philip qui a repris la tragédie du bateau négrier Zong! pour retracer la tragédie de ces Africains en s'appropriant les textes juridiques de ce trauma pour les transcender par la poésie. L'objectif de cette poétesse est de guérir de ce trauma historique. Siècle(s) traité(s) : 18 Provenance : Université des Antilles Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/BUAVI230004 | Partager |
Déplacements, transfigurations: de quelques réécritures fictionnelles et artistiques comme métabolisations émancipatrices des mémoires de l'esclavage transatlantique Auteur(s) : Simasotchi-Brones, Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Laboratoire caribéen de sciences sociales Extrait de : Décoloniser les mémoires de l'esclavage : colloque international, du 8 au 10 juin 2022. Université des Antilles Description : L'histoire de l'esclavage se base sur des faits tangibles, des archives, des traces, et bâtit une histoire scientifique de ce fait, qui a longtemps était occulté dans les manuels scolaires où seule l'abolition était mentionnée. Pour se réapproprier cette histoire, la littérature permet par la création romanesque de se figurer ce trauma, de décoloniser les imaginaires et de libérer la parole des afro-descendants. Siècle(s) traité(s) : 21 Provenance : Université des Antilles Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/BUAVI230005 | Partager |
De Ouidah à Minneapolis: la mémoire décolonisée de l'Africain-Américain Colson Whitehead Auteur(s) : Lebdaï, Benaouda (19..-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Laboratoire caribéen de sciences sociales Extrait de : Décoloniser les mémoires de l'esclavage : colloque international, du 8 au 10 juin 2022. Université des Antilles Description : Benaouda Lebdaï fait la critique du livre de Colson Whitehead, Underground railroad. Ce roman, publié en 2016, a reçu le prix Pullitzer en 2017. L'histoire qui se déroule en 1850 a des écho avec l'actualité des Noirs aux Etats-Unis. Le traitement des Africains-Américains par la police au 21e siècle est encore empreint d'injustice et d'humiliation. Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Université des Antilles Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/BUAVI230003 | Partager |