Résumé : Until 1960, the Black scallop Chlamys varia was relatively abundant along the French Atlantic coasts. Today most of these natural beds have disappeared. Because mollusc hatchery and nursery techniques have been mastered, the reintroduction of this species, under control, was carried out in several areas and particularly in the bay of Arcachon, from 1989 to 1992. Good results were obtained in hatchery and nursery but the development of the juveniles in the natural fields was poor. The growth of Chlamys varia was satisfactory but heavy mortalities were rapidly recorded which could not be related to the hydrobiological conditions. This species seems to be very sensitive to short emersion and removal operations which are incompatible with aquaculture processes.
Jusqu'en 1960, le pétoncle noir Chlamys varia était largement distribué sur les côtes atlantiques françaises. Actuellement, la plupart de ces gisements se sont raréfiés. Les techniques de reproduction contrôlée de mollusques étant maintenant relativement maîtrisées, des essais de réimplantation de cette espèce ont pu être tentés dans plusieurs sites ostréicoles, dont le Bassin d'Arcachon, de 1989 à 1992. Les essais de grossissement se sont soldés par un échec. Si de bonnes croissances ont été enregistrées dans le Bassin d'Arcachon au cours de ces trois années, ces performances ont été contrariées par de très fortes mortalités apparaissant peu de temps après la mise en place des élevages. Bien que l'espèce soit considérée comme relativement sensible aux facteurs du milieu, les conditions hydrobiologiques régnant sur la baie à cette période ne peuvent expliquer ces résultats. Chlamys varia semble mal supporter les diverses manipulations (emersion de courte durée, dégrappage) difficilement contournables au cours d'un cycle aquacole.

Droits : 1994 Ifremer
http://archimer.ifremer.fr/doc/1994/rapport-1567.pdf
http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1567/

Éditeur(s) : Société des Sciences Naturelles de la Charente-Maritime
Résumé : The authors give data on the catches during 1991 of some rare fishes to the French harbours : some fishes are recorded for the first time: Dibranchus atlanticus from the North-eastern Atlantic, Paralepis atlantica and Seriola rivoliana from the Baya of Biscay, Lepidocybium flavobrunneum from the statistical ICES Division 8 E. With the growth of the net-fishing for tunna, some pelagic rare species (Taractes asper; Luvarus imperialis, Istiophorid fishes are caught. Tetragonurus cuvieri is recorded for the second time from the Bay of Biscay. NOT CONTROLLED OCR
En 1991, les auteurs ont observé des poissons rares dans les ports français de l'Atlantique. Certains sont signalés pour la première fois dans les zones de capture concernées: Dibranchus atlanticus dans l'Atlantique nord-est, Paralepis atlantica et Seriola rivoliana dans le golfe de Gascogne, Lepidocybium flavobrunneum dans la zone CIEM Large Gascogne. Avec le développement de la pêche au thon au filet, des espèces pélagiques rares (Taractes asper; Luvarus imperialis, des lstiophoridés) ont été également observées. Tetragonurus cuvieri est signalé pour la seconde fois dans le golfe de Gascogne. OCR NON CONTROLE
Annales de la Société des Sciences Naturelles de la Charente-Maritime (Société des Sciences Naturelles de la Charente-Maritime), 1992 , Vol. 8 , N. 1 , P. 51-57

Droits : 1992 Société des Sciences Naturelles de la Charente-Maritime
http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/publication-3683.pdf
http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3683/

Éditeur(s) : Acte du Conseil International pour l'Exploration de la mer, CM 1987/K:52
Résumé : La numération des larves d'huître dans le plancton renseigne les ostréiculteurs sur la date de pose des collecteurs. La technique utilisée est très ancienne (BOURY, 1928) ; pour chaque station trois prélèvements par traits de filets pendant 10 minutes sont effectués : deux en surface (filet 200 et filet 130) et un à 1 mètre de profondeur (filet 130). Une méthode par pompage avec mesure instantanée du volume d'eau filtrée a été mise au point (prélèvements en surface et à 1 mètre de profondeur, et rétention des véligères sur filets 200). La comparaison des deux techniques met en évidence l'inadaptation de l'ancienne méthode. Le choix de la porosité (70 µm pour les filets 200) est mal adapté à la récolte des larves D (stade 1) dont le nombre peut être sous estimé par un facteur 10 (distension des mailles par la traction sur les filets) ; à l'inverse l'utilisation des filets 130 (porosité 130 µm) lorsque la taille des véligères augmente, s' accompagne d'une surestimation du nombre de larves par mètre cube, (facteur de 1.6 à 2 4). La technique des traits de filets ne permet donc pas de ramener le nombre de larves prélevées à un volume d'eau déterminé. Les observations par pompage volumétrique montrent que les différents stades larvaires sont plus abondants à 1 m de profondeur de jour (68 % à 90 %), avec une légère tendance à la migration vers la surface la nuit (46 % à 64 %). La numération des larves dans le plancton pourrait donc être effectuée par pompage à l'aide d'un seul prélèvement par station, à 1 m de profondeur, avec rétention sur un filet de porosité 70 µm.

Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess
http://archimer.ifremer.fr/doc/1987/acte-6444.PDF
http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6444/