Cuba face à la mondialisation : une chance pour la culture et l’intégration régionale ? Auteur(s) : Argaillot, Janice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se propose d’analyser certains impacts du processus nommé « mondialisation » pour Cuba. Si la mondialisation est souvent perçue comme une vague destructrice, elle peut au contraire constituer une chance pour l’île caribéenne, en réactivant des unions étatiques internes à la Caraïbe, particulièrement insulaire, ce qui lui permettrait de ne plus être seulement un pays « isolé ». En outre, le phénomène mondialisant impose de repenser la et les cultures, et en conséquence la relation à l’autre. Partant, il convient d’analyser la position officielle des autorités cubaines quant à la mondialisation, afin de comprendre comment ce phénomène est perçu à Cuba. Dans un second temps, il est nécessaire d’analyser les impacts de la mondialisation sur les cultures cubaine(s) et caribéenne(s), dans le but de comprendre comment les liens culturels peuvent se resserrer ou au contraire se distendre actuellement dans l’aire caribéenne. En conclusion, on ne peut passer sous silence la réactivation de l’intégration régionale, à tout le moins dans les discours des instances dirigeantes de l’espace caraïbe. This article offers an analysis of some of the impacts of the process called “globalization” in Cuba. Indeed, even if globalization is often seen as a destructive force, it can actually constitute a good opportunity for the Caribbean island, by reactivating union states in the area, particularly the insular Caribbean, which could allow Cuba not to be “isolated” anymore. Furthermore, the global phenomenon imposes a rethink of the culture(s), and consequently their relationship. Thus, one should analyze the official position of Cuban authorities on globalization, in order to understand how this phenomenon is perceived within Cuba. Secondly, it is necessary to analyze the impacts of the globalization on the Cuban and Caribbean cultures with a view to understand how cultural links can currently strengthen or on the contrary weaken in the Caribbean area. Lastly, and as a consequence, one can’t ignore the reactivation of the regional integration, at least in the speech of the political leaders of the Caribbean space. Cuba Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6004 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6004 | Partager |
Les expositions universelles, une utopie touristique toujours d’actualité ? Auteur(s) : Ballester, Patrice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers les expositions universelles récentes et passées et plus particulièrement les expositions de Milan 2015 et de Port-au-Prince 1949, nous rappelons que cette pratique touristique du voyage d’agrément dans une grande ville remonte au xixe siècle, elle accompagne les origines de notre tourisme moderne, tout en devenant un instrument de géopolitique et de marketing touristique de première importance pour les villes et les pays hôtes. Les expositions peuvent être considérées comme un levier urbanistique, mais aussi un moyen de faire voyager et de comprendre notre monde à travers un système de représentation des identités locales et mondiales proposant toujours une mise en valeur de la découverte scientifique et de l’expérience culturelle à travers les pavillons nationaux. Ces manifestations géantes reposent sur une mise en scène et en récit à partir d’un thème universel questionnant généralement le concept du développement durable et de l’attractivité touristique renouvelée de la destination. Notre analyse porte sur la plus récente des expositions universelles et une exposition oubliée appartenant à l’aire culturelle des caraïbes permettant de dégager trois dynamiques associant le tourisme de méga-événement et l’utopie des voyages initiatiques, à savoir : les expositions universelles se réinventent et retrouvent un certain succès de fréquentation impliquant une redéfinition des champs et des usages d’une utopie contrariée. Faire voyager est un acte à la fois scénographique et symbolique à travers le pavillon impliquant des artifices et des déclinaisons de plus en plus numériques, la quête de cette pratique durable du voyage se confronte à son héritage et à son souvenir à différentes échelles et temporalités. Through the recent and past universal exhibitions and more particularly the world’s fair of Milan 2015 and Port-au-Prince 1949, we recall that this tourist practice of the pleasure trip in a large city dates back to the xixth century, it accompanies the origins of Our modern tourism, while becoming an instrument of geopolitics and tourist marketing of prime importance to cities and host countries. Exhibitions can be seen as an urban lever, but also a way to make travel and understand our world through a system of representation of local and global identities that always emphasizes scientific discovery and cultural experience through the national pavilion. These giant events are based on a staging and narrative based on a universal theme generally questioning the concept of sustainable development and the renewed attractiveness of the destination. Our analysis focuses on the most recent of the universal exhibitions and a forgotten exhibition belonging to the cultural area of the Caribbean, which reveals three dynamics associating mega-event tourism with the utopia of initiatory journeys, namely: reinvent and regain a certain success of frequentation implying a redefinition of the fields and uses of a disrupted utopia; to make travel is an act both scenographic and symbolic through the pavilion involving artifices and more and more digital declensions, the quest for this sustainable practice of travel is confronted with its heritage and its memory at different scales and temporalities. A través de las exposiciones universales recientes y pasados y, especialmente, la Feria de Milán en 2015 y Puerto Príncipe en 1949, recordamos que esta práctica de turismo de viaje de placer a una gran ciudad se remonta al siglo xix, que acompaña a los orígenes de turismo moderno, mientras que convertirse en un instrumento geopolítico y comercialización del turismo de las principales ciudades y países anfitriones. Las exposiciones pueden considerarse una palanca urbana, sino también una manera de viajar y entender nuestro mundo a través de un sistema de representación de las identidades locales y globales que todavía ofrece el desarrollo de los descubrimientos científicos y la experiencia cultural a través pabellones nacionales. Estas manifestaciones gigantes basados en una puesta en escena y la narrativa de un tema universal en general, cuestionando el concepto de desarrollo sostenible y renovada atractivos turísticos del destino. Nuestro análisis se centra en las últimas exposiciones universales y una exposición olvidado que pertenecen a la zona cultural del Caribe para identificar tres dinámico entre el turismo mega-evento y la utopía de los viajes iniciáticos, a saber: las exposiciones universales reinventar y encontrar un cierto éxito de asistencia que implica una redefinición de campos y utiliza una utopía alterada, para viajar es un acto tanto teatral y simbólico a través del pabellón y declinaciones cada vez más digitales, las la búsqueda de este viaje práctica sostenible se enfrenta a su artificialidad y su memoria en diferentes escalas y marcos de tiempo. Europe Caraïbes Italie Haïti France Milan Port-au-Prince New York Osaka Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11239 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11239 | Partager |