Des migrants de retour aux élites locales : un détour réflexif avant d'entamer un second terrain ethnographique à la Martinique : Commentaires Auteur(s) : Lanthier, Aude Auteurs secondaires : Guionnet Christine Guionnet, Christine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "L'enquête de terrain en Martinique : quelles "spécificités ?" : journée d'étude doctorale, le 24 avril 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Commentaires à la suite de la communication de Aude Lanthier "Des migrants de retour aux élites locales : un détour réflexif avant d'entamer un second terrain ethnographique à la Martinique". Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15229 V15229 | Partager |
Des migrants de retour aux élites locales : un détour réflexif avant d'entamer un second terrain ethnographique à la Martinique Auteur(s) : Lanthier, Aude Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "L'enquête de terrain en Martinique : quelles "spécificités ?" : journée d'étude doctorale, le 24 avril 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le thème du retour des migrants au pays natal est au coeur de la communication. A travers une approche ethnographique, Aude Lanthier identifie et analyse les obstacles que rencontrent les migrants martiniquais à l'heure de réintégrer leur terre d'origine, notamment en matière de bouleversement des rapports familiaux engendrés par ses migrations avec l'éclatement des familles sur plusieurs territoire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15228 V15228 | Partager |
The Isle of Saint-Barthelemy (the Lesser Antilles): a Luxury Tourism Destination ; L'île de Saint-Barthélemy (Petites Antilles) : une destination du tourisme de luxe Auteur(s) : Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Within thirty years, the small island of Saint-Barthelemy (25 km²) is out of its secular isolation to be among major luxury tourism destinations in the world. In this study, the idea is to identify structural element and different cyclical factors that help to understand Saint-Barthelemy tourism situation. The small size of the territory itself can be seen as a fundamental handicap or, conversely, as a considerable asset. Everything depends on development project. It is necessary to know how to take advantage of specific characteristics of this type of territory. In Saint-Barthelemy case, scarcity is coveted; this coveted rarity is accessible only for rich people. The coveted rarity leads to luxury. Isolation is relative: this destination is not accessible to the jumbo jets. The airline market is controlled essentially by two small local companies and the airspace is open to charter flies and private aircrafts. Some other companies provide more or less regular flights from nearby airports of San Juan (Puerto Rico), Sint-Maarten and Guadeloupe. Luxury cannot be decreed, it is not planned. Luxury tourism is the election of a territory by elites who gather there to enjoy away from the rest of the world. En l’espace de trente ans, la petite île de Saint-Barthélemy (25 km²) est sortie de son isolement séculaire pour s’imposer parmi les grandes destinations du tourisme de luxe dans le monde. Dans le cadre de cette étude, l’idée est d’identifier les éléments structurels et les différents facteurs conjoncturels qui permettent de comprendre la situation touristique de Saint-Barthélemy. L’exiguïté du territoire en lui-même peut être perçue comme un handicap fondamental ou, inversement, comme un atout considérable. Tout dépend du projet de développement. Il faut savoir tirer profit des spécificités du territoire considéré. Dans le cas de Saint-Barthélemy, l’exiguïté favorise la rareté et cette rareté convoitée n’est accessible qu’aux personnes les plus argentées. La rareté convoitée conduit au luxe. L’isolement est relatif : cette destination n’est pas accessible aux avions gros porteurs, l’essentiel du marché aérien est contrôlé par deux petites compagnies locales et l’espace aérien est ouvert aux petits avions privés. Le luxe ne se décrète pas, il ne se planifie pas. Le tourisme de luxe, c’est l’élection d’un territoire par des élites qui s’y retrouvent pour jouir de leur fortune à l’écart du monde. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01364775 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775/file/L%27%C3%AEle%20de%20Saint-Barth%C3%A9lemy%20une%20destination%20du%20tourisme%20de%20luxe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6831 | Partager |
L'espace urbain cayennais : Champ de lutte identitaire Auteur(s) : Hidair, Isabelle Auteurs secondaires : Institut d'Enseignement Supérieur de la Guyane (IUSG) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Gis Réseau Amérique Latine Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Département d'Outre-mer (DOM), la Guyane française est aussi désignée comme Département Français d'Amérique (DFA) à cause de sa situation géographique. Elle est peuplée de citoyens français disposant des mêmes droits et devoirs que les habitants de la métropole. Parmi les nombreuses et diverses populations qui vivent sur le sol, les Créoles guyanais constituent un noyau important, en raison de l'histoire, même s'ils sont aujourd'hui une minorité. Les échecs des tentatives de peuplement ont été des avantages pour ces derniers qui ont occupé de hautes positions sociales en prenant progressivement les places laissées vacantes par le déficit d'Européens. Repliés sur Cayenne, les Créoles, dont la proportion ne cesse de décroître , tentent néanmoins de maintenir la domination politique et culturelle que la décentralisation leur a permis d'acquérir il y a vingt ans . Cette diminution proportionnelle est masquée par le fait que ce groupe socioculturel est largement représenté par les élites politiques locales. Ainsi, l'espace urbain reflète l'identité du groupe mais il est aussi constitutif de cette identité par le pouvoir qu'il concède. Il est le lieu où les Créoles expriment leur existence et leur volonté de domination. Dans ce champ d'investissement identitaire, nous accédons également au registre de l'appartenance territoriale. Actes du Second Congrès international pluridisciplinaire du GIS Réseau Amérique Latine : Territoires et Sociétés dans les Amériques, 15-17 novembre 2007, Rennes Rennes, France halshs-00267505 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505/file/HIDAIR_Isabelle_-_L_espace_urbain_cayennais.pdf | Partager |
Haïti à l’épreuve de la démocratisation : faiblesse, reconstruction et réinvention de l’Etat, 1986-2004 ; Haiti facing democratization : weakness, rebuilding and reinvention of the State Auteur(s) : Nesi, Jacques Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Daniel, Justin Résumé : Qu’est ce qui explique la faiblesse d’un Etat qui s’est engagé depuis plus de vingt ans à rompre avec les pratiques de l’autoritarisme et du néo-patrimonialisme ? Pourquoi les promesses d’une démocratisation réussie, malgré le soutien massif des acteurs de la « société internationale » ont paradoxalement débouché sur la déstabilisation de l’Etat dans un contexte de crises récurrentes ? Ce sont les interrogations principales qui orientent cette recherche qui se donne pour ambition d’étudier les processus par lesquels les élites et les masses haïtiennes s’approprient la démocratie. De ce point de vue, la démocratisation s’analyse comme une ressource politique et institutionnelle revendiquée par ces dernières comme élément probant de leur adhésion à la grammaire démocratique. Dès lors, il s’agit de scruter les routes sinueuses et chaotiques empruntées par la démocratisation en Haïti, en interrogeant les diverses séquences marquantes de l’histoire politique haïtienne. L’accent est mis sur l’importation des technologies institutionnelles d’origine occidentale, notamment durant la période ouverte en 1994 avec la réinstallation de Jean-Bertrand Aristide dans ses fonctions de président et celle qui commence en 2004 avec son départ forcé du pouvoir. Ces deux séquences historiques, sous-tendues par des plans de reconstruction de l’Etat, sont marquées par la mobilisation de ressources diverses, en vue de jeter les bases d’une nouvelle gouvernance politique et économique. Elles circonscrivent également un champ de représentations conflictuelles, caractérisé par la compétition entre les Etats occidentaux et la lutte pour la répartition des enjeux de puissance entre les organisations internationales et les élites locales. L’analyse du processus de démocratisation conduit à des observations paradoxales : l’exacerbation de la violence, l’actualisation de l’autoritarisme, la multiplication des situations déviantes découlant des stratégies des acteurs locaux. Ces derniers tentent d’échapper aux contraintes imposées par des acteurs externes qui interviennent afin de sanctionner, d’arbitrer et d’imposer des décisions aux factions en luttes pour le pouvoir. Ainsi, la démocratisation passe par des crises d’adaptation, des phases contradictoires de recomposition, d’hybridation des institutions importées et parfois de contournement des normes et procédures. Entre les acteurs internes et externes s’établit et s’organise une dynamique interactive qui influence l’Etat dont la configuration finale est loin de correspondre aux objectifs affichés à travers les réformes engagées. Afin de mieux mettre en évidence les traits distinctifs de cet Etat forgé dans l’incertitude et l’imprécision, la thèse propose de restituer les dynamiques et l’historicité propres à la société haïtienne, en privilégiant l’hypothèse de la réinvention de l’Etat. Paradoxalement, l’État peut être le produit de processus de violence et la part chaotique que comporte la situation en Haïti peut recéler les prémices de sa construction. What does explain the weakness of a State which has committed more than 20 years to break with the practices of authoritarianism and neo-patrimonialism? Why the promises of a successful democratization, despite the massive support of the actors of the “international society” paradoxically led to the destabilization of the State in the context of recurrent crises? These are the key questions guiding this research, whose ambition is to study the processes by which elites and the Haitian masses appropriate democracy. From this point of view, democratization is analyzed as a political and institutional resource claimed by them as convincing evidence of their adherence to democratic grammar. Therefore, it is scrutinizing the winding roads and chaotic way borrowed by democratization in Haiti, by querying various striking sequences of Haitian political history. Emphasis is placed on the importation of institutional technologies of Western origin, particularly during the period opened in 1994 with the resettlement of Jean-Bertrand Aristide in his duties as president and on the period which starts in 2004 with his forced departure from power. These two historical sequences, underpinned by plans for the reconstruction of the State, are marked by the mobilization of various resources, with a view to laying the foundations for new political and economic governance. They also define a field of conflicting representations, characterized by competition between Western States and the struggle for the distribution of power between the international organizations and local elites issues.The analysis of the process of democratization leads to paradoxical representations: the exacerbation of violence, the updating of authoritarianism, the multiplication of deviant situations arising from the strategies of local actors. The latter are trying to escape from the constraints imposed by external actors involved in order to punish, to arbitrate and to impose decisions on the factions struggling for power. Thus, democratization goes hand in hand with crises of adaptation, contradictory phases of re-composition, hybridization of the imported institutions and, sometimes with circumvention of the standards and procedures. Between internal and external actors are settled and organized interactive dynamics that influence the State of which the final configuration is far short of the objectives set out through the aimed reforms. In order to better highlight the distinguishing features of this State forged in uncertainty and vagueness, the thesis proposes to analyze the dynamics and historicity of Haitian society, privileging, the hypothesis of the reinvention of the State. Paradoxically, the State may be the product of process of violence and the chaotic part that includes the situation in Haiti can conceal the beginning of its construction. http://www.theses.fr/2014AGUY0849/document | Partager |
L’île de Saint-Barthélemy (Petites Antilles) : une destination du tourisme de luxe Auteur(s) : Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En l’espace de trente ans, la petite île de Saint-Barthélemy (25 km²) est sortie de son isolement séculaire pour s’imposer parmi les grandes destinations du tourisme de luxe dans le monde. Dans le cadre de cette étude, l’idée est d’identifier les éléments structurels et les différents facteurs conjoncturels qui permettent de comprendre la situation touristique de Saint-Barthélemy. L’exiguïté du territoire en lui-même peut être perçue comme un handicap fondamental ou, inversement, comme un atout considérable. Tout dépend du projet de développement. Il faut savoir tirer profit des spécificités du territoire considéré. Dans le cas de Saint-Barthélemy, l’exiguïté favorise la rareté et cette rareté convoitée n’est accessible qu’aux personnes les plus argentées. La rareté convoitée conduit au luxe. L’isolement est relatif : cette destination n’est pas accessible aux avions gros porteurs, l’essentiel du marché aérien est contrôlé par deux petites compagnies locales et l’espace aérien est ouvert aux petits avions privés. Le luxe ne se décrète pas, il ne se planifie pas. Le tourisme de luxe, c’est l’élection d’un territoire par des élites qui s’y retrouvent pour jouir de leur fortune à l’écart du monde. Within thirty years, the small island of Saint-Barthelemy (25 km²) is out of its secular isolation to be among major luxury tourism destinations in the world. In this study, the idea is to identify structural element and different cyclical factors that help to understand Saint-Barthelemy tourism situation. The small size of the territory itself can be seen as a fundamental handicap or, conversely, as a considerable asset. Everything depends on development project. It is necessary to know how to take advantage of specific characteristics of this type of territory. In Saint-Barthelemy case, scarcity is coveted; this coveted rarity is accessible only for rich people. The coveted rarity leads to luxury. Isolation is relative: this destination is not accessible to the jumbo jets. The airline market is controlled essentially by two small local companies and the airspace is open to charter flies and private aircrafts. Some other companies provide more or less regular flights from nearby airports of San Juan (Puerto Rico), Sint-Maarten and Guadeloupe. Luxury cannot be decreed, it is not planned. Luxury tourism is the election of a territory by elites who gather there to enjoy away from the rest of the world. Saint-Barthélemy Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6831 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6831 | Partager |
International tourism in the Caribbean Area: Current Status ; Le tourisme international dans la Caraïbe : état des lieux et perspectives Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Murat, christelle Petit-Charles, Nathalie Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience In the past the Caribbean was restricted to offering elitist tourist activities, but over the last three decades it has to a large extent opened its doors to international tourism. The advent of mass tourism has been accompanied by a redistribution of the tourism functions and flows within the region. The significant growth in tourism, although essential to the economies of the Caribbean islands, has given rise to a number of issues, the first being the necessity to examine the multiplier effect from tourism revenue within these externally-dependent economies. Next there is both the question of access to resources and the closing of tourist sites in a context where local communities are focusing on coastlines to develop their own numerous tourism and recreational activities. These developments will inevitably require us to consider environmental issues and the sustainability of today’s predominant tourism activities. Longtemps limité à des pratiques touristiques élitistes, l’espace caribéen s’est largement ouvert au tourisme international au cours des trois dernières décennies. L’avènement du tourisme de masse s’est accompagné d’une redistribution des flux et de fonctions touristiques dans cette région. Les enjeux, qui accompagnent l’importance croissante du fait touristique, essentiel pour les économies des îles caribéennes, sont de plusieurs ordres : tout d’abord, il convient de s’interroger sur les effets d’entraînement des revenus du tourisme dans le cadre de ces économies extraverties. Se pose également la question de l’accès aux ressources et de la fermeture des lieux touristiques, dans un contexte où les sociétés locales développent aussi leurs propres pratiques touristiques et récréatives ; autant d’usages qui se polarisent sur des ressources littorales et doivent nous interpeller sur les enjeux environnementaux et la durabilité des pratiques touristiques qui prévalent aujourd’hui. ISSN: 1779-0980 hal-01624750 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624750 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.4713 | Partager |
International tourism in the Caribbean Area: Current Status Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Murat, Christelle Petit-Charles, Nathalie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In the past the Caribbean was restricted to offering elitist tourist activities, but over the last three decades it has to a large extent opened its doors to international tourism. The advent of mass tourism has been accompanied by a redistribution of the tourism functions and flows within the region. The significant growth in tourism, although essential to the economies of the Caribbean islands, has given rise to a number of issues, the first being the necessity to examine the multiplier effect from tourism revenue within these externally-dependent economies. Next there is both the question of access to resources and the closing of tourist sites in a context where local communities are focusing on coastlines to develop their own numerous tourism and recreational activities. These developments will inevitably require us to consider environmental issues and the sustainability of today’s predominant tourism activities. Longtemps limité à des pratiques touristiques élitistes, l’espace caribéen s’est largement ouvert au tourisme international au cours des trois dernières décennies. L’avènement du tourisme de masse s’est accompagné d’une redistribution des flux et de fonctions touristiques dans cette région. Les enjeux, qui accompagnent l’importance croissante du fait touristique, essentiel pour les économies des îles caribéennes, sont de plusieurs ordres : tout d’abord, il convient de s’interroger sur les effets d’entraînement des revenus du tourisme dans le cadre de ces économies extraverties. Se pose également la question de l’accès aux ressources et de la fermeture des lieux touristiques, dans un contexte où les sociétés locales développent aussi leurs propres pratiques touristiques et récréatives ; autant d’usages qui se polarisent sur des ressources littorales et doivent nous interpeller sur les enjeux environnementaux et la durabilité des pratiques touristiques qui prévalent aujourd’hui Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4713 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4713 | Partager |