Conceptions d'étudiants scientifiques de Guadeloupe sur l'Observation de l'Orientation de la lune et des saisons climatiques Auteur(s) : Forissier, Thomas Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience Combien y a-t-il de saisons ? Sont-elles chaudes, froides, humides ou sèches ? La lune dans le ciel apparaît-elle verticale ou penchée ? Ces questions qui paraissent scientifiquement simples sont liées à de multiples contextes et, en particulier, au lieu d’observation. Elles ont été posées par questionnaire à l’ensemble d’une promotion d’étudiants scientifiques de Guadeloupe. Les réponses sont-elles plus pertinentes sur la description des saisons de métropole que sur celles des Antilles ? Confrontés à des photographies, les étudiants se réfèrent-ils plus à leurs observations de la lune ou à des images et modèles ? Ces questions renvoient toutes au rapport entre observation de la nature et transmission des connaissances formelles dans les apprentissages de sciences expérimentales. Ce travail vise principalement à estimer les conceptions d’étudiants scientifiques guadeloupéens de première année universitaire vis-à-vis de deux observations courantes : la forme apparente de la lune, et en particulier son orientation par rapport à la verticale, et les caractéristiques climatiques des saisons. Ces deux objets d’observation astronomique peuvent être réunis par trois caractéristiques communes :•Ils correspondent à des observations directes et fréquentes de la nature. Elles ne nécessitent pas de matériel d’observation complexe ni de protocole élaboré. Elles ne sont pas rares, et chacun, en zone intertropicale, est confronté quotidiennement à la météorologie (précipitation et température) et très fréquemment à l’observation de la lune. •Ils sont traités en cours de sciences dans l’enseignement secondaire français. En Sciences de la Vie et de la Terre (SVT dans la suite de ce texte) pour les saisons, et en Physique Chimie pour l’observation de la lune. Ces programmes sont nationaux et les manuels utilisés sont les mêmes dans les Antilles françaises que dans le reste du pays. •De nombreuses représentations des saisons situées en zones tempérées et de lune verticale sont utilisées en zone caraïbe. Elles sont liées aux arts (littératures, cinéma, musique,…) comme à des symboles divers (dessin de lune dans les agendas par exemple). Pour ces deux exemples une contradiction est notable entre le premier point, lié à l’observation locale, et les deux autres qui correspondent à des observations de zone tempérée. Cet article a pour objet d’estimer l’impact relatif de ces facteurs sur les conceptions des étudiants à l’issue de leurs cursus secondaire. En d’autres termes, notre objectif est d’observer, sur un échantillon représentatif d’étudiants de première année scientifique, si leurs descriptions des saisons tempérées est plus précises que celle des saisons des Antilles, et si leur conception de l’aspect de la lune est en lien avec l’observation de la nature.Le premier objectif de l’enseignement des sciences dans le secondaire est particulièrement clairement défini ainsi dans les programmes scolaires du collège :À l’issue de ses études au collège, l’élève doit s’être construit une première représentation globale et cohérente du monde dans lequel il vit. Il doit pouvoir apporter des éléments de réponse simples mais cohérents aux questions : « Comment est constitué le monde dans lequel je vis ? », « Quelle y est ma place ? », « Quelles sont les responsabilités individuelles et collectives ? ».Introduction générale des programmes de SVT du collège (BO du 28août 2008)Une rapide analyse scientifique et didactique sera présentée à la suite de la partie théorique afin de rappeler au lecteur les connaissances en jeu comme elles peuvent apparaître dans la littérature et dans les prescrits du secondaire. Cette analyse vise à mettre en perspective les résultats présentés et discutés dans les parties suivantes. Apprentissages, éducation, socialisation et contextualisation didactique, approche plurielles ISBN : 978-2-343-07837-3 hal-01536021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01536021 | Partager |
PROJET PEPS Guyane. Evaluation de la contamination chimique des eaux guyanaises par les techniques d'échantillonnage passif. Application et soutien à la mise en place de la DCE. Campagnes juillet et novembre 2010. Auteur(s) : Gonzalez, Jean-louis Tapie, Nathalie Guyomarch, Julien Budzinski, Helene Résumé : Ce rapport présente les résultats des deux première campagnes 2010 menées en période humide (juillet) et sèche (novembre). Par rapport à la campagne de 2009 (estuaires de Kourou et du Mahury), en 2010 les 4 stations ont été placées beaucoup plus en amont dans les estuaires de Cayenne, de Kourou et du Mahury. Il est apparu pertinent de faire des mesures lors des deux grandes saisons hydroclimatiques guyanaises: en saison des pluies (mai à juin), le lessivage des sols et les pratiques agricoles n'étant pas les mêmes qu'en saison sèche (septembre à octobre). L'objectif principal a été de poursuivre l'évaluation de la contamination chimique des masses d'eau guyanaises grâce à l'utilisation d'échantillonneurs passifs (DGT, POCIS, SBSE) qui permettent la mesure des concentrations dans la colonne d'eau d'une partie des contaminants des annexes 9 et 10 de la DCE et de certains contaminants pertinents dans le contexte guyanais. Les données obtenues contribueront à la mise en place de la DCE. Les résultats ont permis de mettre en évidence la présence, ou l’absence, de composés émergents sur lesquels il n'y avait encore aucune donnée et de mesurer les niveaux de concentration de certains contaminants chimiques (métaux, composés organiques hydrophiles et hydrophobes). Les concentrations en métaux (DGT) des différentes masses d'eau indiquent que dans l'ensemble il n’y a pas d'anomalies particulières par rapport à des environnements où la contamination est avérée. Les résultats obtenus par la technique POCIS indiquent la présence à de faibles niveaux de concentration de substances pharmaceutiques (caféine, théophylline, carbamazépine), d'alkylphénols et de pesticides. La technique SBSE a permis de mettre en évidence la présence de certains composés à des concentrations notables (naphtalène à Larivot et Roura) et relativement importantes par rapport aux NQE en ce qui concerne le delta-BHC à Larivot.
Pour la plupart des métaux les concentrations sont plus élevées en novembre lors de la période sèche (sauf pour Co, Mn et Pb), tandis que pour les composés pharmaceutiques et pour la majorité des pesticides (POCIS), les concentrations moyennes sont plus faibles en période sèche. Il est à noter que seul l'acétochlore est surtout présent à toutes les stations lors de la période sèche. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00134/24497/22525.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00134/24497/ | Partager |
Estimating Surface Solar Irradiance from GOES Satellite with Particle Filter Model and Joint Probability Distribution Auteur(s) : Linguet, Laurent Atif, Jamal Auteurs secondaires : Espace pour le Développement (UMR ESPACE-DEV) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) Université de Guyane LAMSADE ; Université Paris IX - Paris Dauphine Feder Europe, Région Guyane Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience ABSTRACT :A satellite retrieval of surface solar irradiance (SSI) based on GOES satellite data is presented and validated for the French Guiana with three years of in situ measurements from six ground stations. We propose a particle filter approach combining GOES satellite observations and in situ data. We propose an original observation function based on a joint probability distribution and taking advantages of the characteristics of both the involved type of data. The statistical results are compared with those of existing estimation methods and they are found to be in accordance with them. The daily bias ranges from -12 W/m² (-6% of the mean of measurements) to 12 W/m² (6%), depending on the stations. The daily root mean square difference ranges between 23 W/m² (10%) and 27 W/m² (15%). The correlation coefficient is close to 0.92. There is no seasonal climatic effect on the method, the bias and RMSD remain similar for both the rainy and the dry season, but better correlation is observed in the rainy season than in the dry season. Uncertainties are mainly due to the presence of specific tropical atmospheric conditions during the dry season. The method has been tested through various tests: cross-validation scheme has highlighted the potential generalization of the model in a temporal dimension; the ability of the method to effectively duplicate anomalies in surface solar irradiance time series has also been tested. The robustness of the results shows the interest of the method compared to other existing estimation methods. Because of its simplicity of implementation this method opens new prospects in estimating surface solar irradiance. It is concluded that using a particle filter and original observation function method allow a high-quality surface solar irradiance estimation in French Guiana.RESUMEUne méthode d'estimation de l'irradiance solaire de surface (SSI) à partir de données satellites GOES est présentée et validée par comparaison avec trois années de mesures in situ provenant de six stations météorologiques de Guyane Française. Dans cet article, nous proposons une approche par filtre particulaire combinant observations du satellite GOES et données in situ. Nous proposons une fonction d'observation originale basée sur une distribution de probabilité conjointe des deux types de données. Les résultats statistiques sont conformes à ceux des méthodes existantes. Le biais journalier varie de -16 W / m² (-7% de la moyenne des mesures) à 12 W / m² (6%). L'erreur quadratique moyenne (RMSD) est comprise entre 23 W / m² (10%) et 27 W / m² (15%). Le coefficient de corrélation est de 0,92. La méthode est peu sensible aux variations climatiques saisonnières, le biais et RMSD restent similaires en saison des pluies comme en saison sèche, mais une meilleure corrélation est observée pendant la saison des pluies. Les incertitudes sont principalement dues à la présence de conditions atmosphériques tropicales spécifiques en saison sèche. La méthode a été soumise à différents tests : un processus de validation croisée a mis en évidence la possible généralisation du modèle dans une dimension temporelle, la capacité du modèle à reproduire efficacement des anomalies dans les séries temporelles d'irradiance solaire de surface a aussi été testée. La robustesse des résultats obtenus montrent l'intérêt du modèle par rapport aux autres méthodes d'estimation existantes. A cause de sa simplicité de mise en oeuvre cette méthode ouvre de nouvelles perspectives en matière d'estimation de l'irradiance solaire au sol. Nous concluons que l'utilisation d'un filtre particulaire combinée à une fonction d'observation originale permet une estimation de haute qualité de l'irradiance solaire au sol en Guyane Française. Canadian Journal of Remote Sensing meteo-01304574 https://hal-meteofrance.archives-ouvertes.fr/meteo-01304574 DOI : 10.1080/07038992.2015.1040150 | Partager |
Structure et dynamique spatiale d'Eperua falcata Aublet en forêt tropicale humide Auteur(s) : Roelens, Jean-Baptiste Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Lilian Blanc Jean-Pierre Pascal Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : DEA il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Eperua falcata Aublet est une espèce très abondante en forêt tropicale humide guyanaise. Elle présente une structure spatiale particulière, en agrégats se développant autour des bas-fonds. L'étude des peuplements sur le dispositif de Paracou et sur les placettes permanentes (ONF-Cirad) a permis de caractériser cette structure spatiale et sa dynamique et d'évaluer l'influence des conditions édaphiques sur la structuration spatiale. Ces analyses permettront ainsi de caractériser le tempérament et la stratégie d'Eperua falcata pour se maintenir dans ce milieu très compétitif qu'est la forêt tropicale humide. Eperua falcata est plus densément installé en engorgement moyen de bas de pente, ses performances sont elles aussi plus élevées dans cette zone. Cette espèce présente donc une préférence pour certaines conditions édaphiques. Ses performances (croissance, diamètre moyen et maximum, etc.) dans l'ensemble bonnes partout n'indiquent pas de limitation à l'expansion des agrégats. Cependant certains semblent limités par des sols à drainage vertical qui présenterait une disponibilité hydrique insuffisante en saison sèche. Cette contrainte agirait a priori sur les jeunes stades de développement des arbres. La structure spatiale agrégée d'Eperua falcata serait conditionnée essentiellement par la faible distance de dissémination de ses graines et par les conditions édaphiques. Les peuplements d'Eperua falcata avanceraient le long du réseau de bas-fonds en multiples digitations qui s'échapperaient progressivement de ces zones hydromorphes jusqu'à atteindre des sols à drainage vertical situés sur les plateaux qui stopperaient leur propagation. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189221 hal-01189221 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189221 PRODINRA : 16384 | Partager |
Relations entre la dynamique de quelques espèces de la forêt tropicale humide et les facteurs du milieu. Évaluation de certaines imprécisions des données disponibles dans le dispositif de Paracou (Guyane) Auteur(s) : Delme, Juliette Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie, Procédés, Produits et Environnement Bruno Ferry Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, F97387 Kourou, Guyane (France) Diplôme : DEA il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION This work on tropic al humid forest of Paracou includes 16 permanent sample plots covering a total surface of 119 hectares. Ten hectares of them are taken up by floodplains which characteristic is a continuous no-deep underground water level with phases of strong surface water logging. Three items have been studied : (i) Checking that during dry season the maps of the underground water level including its limits are reliable, (ii) Characterising the most suitable ecological niches for certain species, (iii) Additional updating the floodplains characterisation by precisely analysing the chemical soil content as well as the physiological reaction of the Symphonia Globulifera . Checking the underground water level in dry season enabled to put down to a quite good measurement reliability by GIS. The classification ecological of species proposed in this work is based on the relative density in floodplain and drain soil very similar to that which concerns a surface located ten or more kilometres further. This lets us assess that this classification is of a good reliability as long as the climate conditions are quite similar to ours in Paracou. Furthermore the presence of pneumatophores in the Symphonia Globulifera is a good biological criterion as long as it shows a long time ground moisture saturation. By analysing the life litter and the soil we mentioned that the leaf content and the soil content indicate a better nutritional value (phosphorus, calcium and potassium) in the floodplains. For phosphorus the relation between the life litter and the soil results put forward that the Olsen method gives a better explanation of the real phosphorus availability for the trees. Le dispositif de recherche sur la forêt tropicale humide de Paracou est composé de 16 parcelles permanentes couvrant au total 119 ha, dont 10 ha sont occupés par des bas-fonds, caractérisés par l'existence permanente d'une nappe peu profonde et par des périodes de fort engorgement en surface. Notre étude avait trois objectifs : (i) vérifier la fiabilité des cartes de la profondeur de nappe en saison sèche, qui délimitent ces bas-fonds, (ii) caractériser les préférences écologiques de quelques espèces et (iii) compléter la caractérisation des bas-fonds par l'analyse de la richesse chimique du sol et l'étude de la réaction physiologique du Symphonia globulifera. La vérification sur la profondeur de nappe en saison sèche a montré que les imprécisions des cartes étaient d'ampleur limitée, sans incidence forte par rapport à l'ensemble des données. Le classement écologique des espèces proposé dans cette étude, basé sur leurs densités relatives dans les bas-fonds et hors des bas-fonds, est très similaire à celui présenté par une autre étude, dans un dispositif situé à plusieurs dizaines de kilomètres. Cela suggère que ce classement a une bonne validité, tant que les conditions climatiques ne diffèrent pas trop de celles rencontrées à Paracou. Par ailleurs, la présence des pneumatophores du Symphonia globulifera est un bon critère biologique signalant un engorgement hydrique prolongé du sol. Au niveau des analyses de la litière et du sol, les teneurs foliaires et les teneurs dans le sol semblent indiquer que la nutrition en phosphore, calcium et potassium est meilleure en bas-fonds. Au niveau de la méthode de mesure du phosphore assimilable, les relations entre les résultats de la litière et celles du sol suggèrent que la méthode d'Olsen rend mieux compte de la disponibilité effective du phosphore pour les arbres de la forêt tropicale humide que la méthode de Duchaufour. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189229 hal-01189229 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189229 PRODINRA : 17050 | Partager |
Analyse de la structure du système de pêche artisanal guyanais. Introduction à sa dynamique Auteur(s) : Blanchard, Fabian Charuau, Anatole Rose, Joel Achoun, Joseph Résumé : Les activités de la petite pêche et de la pêche côtière en Guyane ne sont pas encore assez bien organisées pour permettre un suivi rigoureux. On sait surtout qu'il s'agit d'une activité en baisse et le déclin amorcé au début des années 80 n'a fait que se confirmer dans les années récentes. Alors que le nombre de bateaux pratiquant de façon régulière la petite pêche avoisinait les 150 en 1985, en 1998, la flottille était réduite à 65 unités. Un chiffre fera mieux comprendre cette évolution: dans les années 80, il y a eu jusqu'à 12 tapouilles à Cayenne, alors qu'à la fin 1998, il en restait 4.
On peut espérer qu'en 1999, 2 tapouilles supplémentaires et les 3 navires expérimentaux construits par la Région Guyane viendront s'ajouter à cette flottille et permettront d'améliorer le suivi des captures et de l'effort. La perspective du Marché d'Intérêt Régional abritant une criée stimulera le passage des captures sous la halle à marée et favorisera la tenue de statistiques de débarquements.
L'activité de cette flottille est difficile à cerner, car seules les tapouilles dont les captures sont importantes en raison de la durée de leurs sorties peuvent donner lieu à des statistiques sinon précises du moins régulières dans le temps. Quelques doris et canots créoles sont également
dans ce cas et ont permis des comparaisons inter flottilles.
Pendant la période sèche, d'août à novembre, tous les bateaux sont actifs. Pendant la saison des pluies, de décembre à juillet, en raison de la houle, les tapouilles réduisent leurs sorties et la plupart des pirogues de mer et des canots créoles opèrent dans les estuaires. Droits : 1999 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00075/18612/16165.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00075/18612/ | Partager |
Approche écologique et écophysiologique de l’effet des variations saisonnières sur la croissance des arbres dans les forêts côtières inondables des Antilles ; Ecophysiological and ecological approach to the effects of seasonal variations on the growth of trees in flood coastal forests of the West Indies Auteur(s) : Bompy, Félix Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dulormne, Maguy Imbert, Daniel Koedam, Nico Résumé : Les forêts côtières inondables (FCI) des régions tropicales et subtropicales remplissent des fonctions écologiques nécessaires aux écosystèmes marins côtiers situés en aval et aux populations humaines vivant à proximité Aux Antilles, les mangroves et les forêts marécageuses à Pterocarpus officinalis sont structurés par des espèces ligneuses qui ont développé des adaptations particulières à la salinité, à l’inondation et aux substrats meubles sur lesquels elles reposent. Dans des contextes climatiques à forte saisonnalité, les saisons sèches prolongées entraînent de fortes variations de la salinité et du niveau de la nappe, que le changement climatique devrait amplifier. Les modèles climatiques de la région Caraïbe prévoient des saisons sèches plus sèches liées à une baisse des précipitations de 20 à 50 %. Or, la question des capacités de résistance et d’acclimatation des espèces ligneuses des FCI à des variations saisonnières marquées de leur environnement édaphique a été peu traitée dans la littérature scientifique.L’objectif de ce travail de thèse a été double. Il s’est agi, d'une part, de caractériser la structure et la croissance de faciès de végétation représentatifs des FCI antillaises et de mettre en évidence leurs déterminants. A cet effet, des individus adultes, des espèces ligneuses dominantes des FCI, (Avicennia germinans, Laguncularia racemosa, Pterocarpus officinalis, Rhizophora mangle), dans cinq faciès de végétation sur le gradient terre-mer, ont été suivis sur l'île de Grande-Terre (Guadeloupe). D’autre part, les effets de variations salines extrêmes sur la croissance et l’écophysiologie de ces quatre espèces ont été évalués au stade plantule par une expérience en conditions contrôlées.A travers cette étude, il a été montré que les différences de salinité et de fertilité entre les stationspermettent d’expliquer la composition et la structure des peuplements de FCI. Cette étude a égalementmontré que P. officinalis peut se maintenir dans une gamme de salinité plus large que ne l'indiquait lalittérature.Dans le contexte des Antilles où les marnages sont faibles, la saisonnalité du climat entraine des variations saisonnières importantes d’un ensemble de descripteurs édaphiques tels que le niveau de la nappe, la salinité du sol, le pH et le potentiel RedOx. L’inondation et la salinité des sols sont fortement corrélées aux variations mensuelles des précipitations. Les périodes sèches sont accompagnées de salinités élevées et d’une baisse du niveau de la nappe allant jusqu’à l’exondation des sols dans toutes les stations suivies. Les stress environnementaux liés à la saisonnalité entrainent une baisse de la production primaire. L’accroissement cambial mensuel des individus est fortement corrélé avec les précipitations et l’intensité du vent. Dans les stations de mangrove, la sècheresse édaphique régule la production primaire des palétuviers. En forêt marécageuse, la part de la sècheresse atmosphérique semble plus importante pour expliquer la production de P. officinalis. Aussi, les sècheresses édaphique et atmosphérique doivent être prises en compte toutes deux pour modéliser efficacement la croissance des peuplements des FCI.Lors de la saison sèche, le stress le plus important est le stress hydrique, lié à la diminution de la teneur en eau du sol et à l’augmentation de la salinité, qui entraine des contraintes physiologiques sur les palétuviers (ajustements stomatiques, pertes de surface foliaire et de conductivité hydraulique). Le stress ionique, lié à la toxicité des ions Na+ et Cl-, permet aussi d’expliquer une partie de la contrainte sur l’assimilation en carbone. En saison sèche, l’aération des sols ne se traduit pas par une amélioration des performances de croissance chez toutes les espèces. Aussi, la croissance cambiale maximale de toutes les espèces de FCI est réalisée en saison des pluies lorsque la salinité est faible et les niveaux d’inondation élevés. In tropical and subtropical regions, flooded coastal forests provide essentials goods and services to local communities. In the Antilles, mangrove forests and the Pterocarpus officinalis swamp forest host tree species that are adapted to salinity, flooding and loose substrates. In areas were climatic seasonality is strong, dry seasons lead to strong fluctuations of soil salinity and water table level ; that climate change is likely to make stronger again. Climate model for the Caribbean project drier dry seasons with a decease of 20 to 50 % in annual rainfall amounts. However, resistance and acclimation ability of flooded coastal forest’s species to strong environmental fluctuations still remain poorly studied.This thesis aims two objectives. On the one hand, it aims to characterize the forest structure and monthly growth of vegetation structures representative of the Antillean flooded coastal forests and to highlight their determinants. In this respect, adult trees of the four dominant species of local flooded coastal forest (Avicennia germinans, Laguncularia racemosa, Pterocarpus officinalis, Rhizophora mangle), in five stations along a sea – land gradient were monitored on the Grande-Terre island (Guadeloupe). On the other hand, the effects of salinity variation patterns and salinity levels on growth performances and physiology of seedlings from the four same species were investigated through a greenhouse experiment.This study shows that differences among average salinity and soil fertility explain the vegetation structure of flooded coastal forest. It also extents, in the literature, the range of salinity in which P. officinalis can stand at the tree stage.In the Antilles were tidal range is small, climate seasonality lead to strong edaphic seasonal variations in water table level, soil salinity, pH and RedOx potential. Flooding and soil salinity are strongly correlated to monthly rainfall amounts: dry periods lead to high salinity and to a decrease in water table level under the soil surface. Seasonal environmental stresses lead to a decrease of primary production. Cambial growth was strongly correlated to monthly precipitation and average wind speed. In mangrove stations, edaphic drought determines primary production of mangrove trees, when, in swamp forest stations, atmospheric drought determines an important part of P. officinalis’ primary production.During the dry season, water stress is the more important environmental stress, both by the decrease in soil humidity and the increase in soil salinity, and leads to physiological strains (stomatal adjustment, loss of leaf area and hydraulic conductivity) for mangrove trees. Ionic toxicity of ions Na+ and Cl- also explains a part of the strain on carbon assimilation. During the dry season, re oxygenation of soils via low water table level does not lead to an increase of physiological traits. Thus, maximum cambial growth of all species is observed during the rainy season, when salinity is low and water table level is high.Flooded coastal forest’s species do not have the same ability to recover after a dry episode. In all the studied stations, A. germinans’ cambial growth rises back as soon as the rainy season starts, when, for one station, cambial growth of L. racemosa and R. mangle stay null during the three first month of the rainy season. This low ability to recover after a dry episode is correlated to a stronger impact of the dry season on the physiological traits of these two species.The greenhouse experiment shows that salinity variation patterns are to be taken into consideration for explaining seedlings’ growth and salinity tolerance. A stronger salinity increase impacts the growth of all the studied species; a punctual drop of salinity highlights that flooded coastal forest’s species differ in ability to take advantage of a low salinity episode. These results are coherent with field observations as cambial growth was fairly explained by monthly precipitation. http://www.theses.fr/2013AGUY0674/document | Partager |
Influence du sol sur la végétation arborescente en forêt guyanaise : état des connaissances Auteur(s) : Freycon, Vincent Sabatier, Daniel Paget, Dominique Ferry, Bruno Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) UMR Botanique et bioinformatique de l'architecture des plantes ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) 151, allée des Narcisses ; Adresse personnelle Laboratoire d'Etudes des Ressources Forêt-Bois (LERFoB) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : A l'échelle de l'arbre, la fertilité chimique des sols semble expliquer la localisation majoritairement superficielle du système racinaire, alors que le type de drainage explique la forte variabilité de sa répartition verticale. Les racines profondes, malgré leur faible proportion, jouent un rôle important pour extraire l'eau en saison sèche. A l'échelle du peuplement, les variations latérales du sol influent sur des processus tels que la compétition inter-individuelle et la sylvigénèse. Pour les sols de terre ferme, plus les conditions édaphiques sont contraignantes, plus les gros arbres sont rares dans le peuplement forestier. Celui-ci est dense lorsque le sol est très aminci, moins dense en situation hydromorphe. Le sol influence nettement la composition floristique des peuplements. Mais d'autres facteurs tels la dynamique sylvigénétique ou la dynamique propre à chaque population ont un poids très important. Des résultats divergents conduisent à formuler de nouvelles hypothèses, parmi celles-ci l'influence majeure de l'épaisseur du profil d'altération. ISSN: 0035-2829 hal-01031882 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01031882 | Partager |
Composition du fruit à pain récolté sur un territoire contrasté : Structure, propriétés et aptitudes technologiques de son amidon ; Composition of bread fruit on a territory harvested constrasting : structure, properties and technology skills of its starch Auteur(s) : Nacitas, Joselle Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Buléon, Alain Fahrasmane, Louis Résumé : Les résultats de cette étude de la composition du fruit à pain récolté sur un territoire contrasté du point de vue agropédoclimatique, et de son amidon, montrent que la teneur en amidon du fruit à pain apparaît comme étant influencée par la saison, mais pas par la zone de récolte. La teneur en amidon beaucoup plus élevée pour les fruits à pain développés durant la saison la plus sèche est un résultat très original. La connaissance du cycle de développement des fruits à pain à la Martinique a été décrite pour une première fois, permettant de déterminer une période de récolte optimisée par rapport à la floraison : la 16ème semaine pour une croissance maximale, ou la 17ème semaine pour une plus haute teneur en amidon. L’étude de Worrell et al., (1998), la seule publiée actuellement, menée à la Barbade, a montré un cycle plus long de 2 semaines environ.Du point de vue de la diversité génétique, les fruits à pain récoltés en Martinique constituent un seul groupe, à l’opposé de ceux récoltés en Guadeloupe qui constituent 2 sous-groupes proches.En ce qui concerne l’amidon, nos résultats montrent que les dimensions des grains d’amidon de fruits matures sont comprises entre 9 et 12 µm. Leur taille augmente avec la croissance du fruit puisque dans un fruit immature leur diamètre moyen était de 7,5 µm. Il s’agit d’amidons de type B à très haute cristallinité, dont les températures d'empesage sont autour de 75 °C. Parmi les facteurs agropédoclimatiques, l’humidité a eu un rôle actif sur la qualité de l’amidon puisque à la fois la quantité d’amylose et la masse molaire de l’amylopectine diminuent. L’amidon a une solubilité et un gonflement faible du même ordre de grandeur que les amidons classiques et une forte viscosité à la gélatinisation et à la rétrogradation, lui conférant une aptitude à l’utilisation comme gélifiant.Des essais d’applications alimentaires ont été effectués en panification et en extrusion. Des transformations en produits de type crackers ont donné des résultats moyennement satisfaisant avec 100 % de farine de fruit à pain. En panification l’incorporation de farine de fruit à pain a des actions délétères sur la valeur boulangère. L’acceptabilité d’un goût « nature, vert » conféré par la farine de fruit à pain devra notamment être évaluée lors de travaux ultérieurs.Le développement de produits à base de fruit à pain permettra The results of this study the composition of breadfruit harvested in an area of agro climatic soil contrasting views, and its starch, show that the starch content of breadfruit appears to be influenced by season, but not by collection area. The starch content is much higher for breadfruit developed during the driest season is a very original result. Knowledge of the development cycle of breadfruit in Martinique has been described for the first time, to determine an optimal harvest period compared to flower: the 16th week for maximum growth, or the 17th week for a higher starch content. The study by Worrell et al., (1998), the only currently published, conducted in Barbados, showed a longer cycle of about 2 weeks.From the perspective of genetic diversity, breadfruit harvested in Martinique as a single group, in contrast to those collected in Guadeloupe that are close to two subgroups.With regard to starch, our results show that the size of starch granules of mature fruits are between 9 and 12 microns. Their size increases with the growth of the fruit as an immature fruit in their mean diameter was 7.5 microns. This is B-type starches with very high crystallinity, with temperatures of gelatinization are around 75 °C. Agro climatic soil factors, humidity took an active role on the quality of starch, since both the amount of amylose and amylopectin molecular weight of the decline. The starch has a solubility and low swelling of the same order of magnitude as the conventional starches and high viscosity to gelatinization and retrogradation, giving it a suitability for use as a gelling agent.Testing of food applications were made in bakery and extrusion. Changes in products like crackers gave moderately satisfactory results with 100 % breadfruit flour. Incorporation into bread flour breadfruit has deleterious actions on the baking. The acceptability of a taste "nature green" conferred by the breadfruit flour will be particularly assessed in future work.Product development based breadfruit allow several things, which meet the growing demand for food diversification. http://www.theses.fr/2012AGUY0517/document | Partager |
Dynamique de croissance radiale saisonnière et annuelle des arbres en forêt tropicale humide guyanaise ; Dynamic of seasonal and annual secondary growth of trees in tropical rain forest in French Guiana Auteur(s) : Morel, Hélène Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Thibaut, Bernard Résumé : La forêt tropicale humide guyanaise est située dans le grand ensemble Amazonien, qui est un point chaud des enjeux sur la biodiversité et la conservation des forêts tropicales. Une connaissance de l’âge et des taux d’accroissement des arbres est primordiale pour comprendre la dynamique de ces écosystèmes Cependant, l’absence de conditions hivernales sous les tropiques rend difficile la lecture de l’histoire dans les bois de ces forêts. En se plaçant dans le champ de l’anatomie fonctionnelle, cette thèse à caractère exploratoire avait pour but, à travers différentes approches, i) de suivre l’activité cambiale de quatre espèces ligneuses durant deux ans par prélèvements de micro-carottes, ii) de faire une étude dendrochronologique sur une espèce guyanaise, iii) d’utiliser la variation de la signature isotopique comme marqueur de croissance (ou d’histoire) et iv) de tester la pollution aérienne consécutive aux lancements de la fusée Ariane comme marqueurs de la croissance. L’examen bi-mensuel de l’activité cambiale a montré que tous les arbres présentent des alternances de quasi repos et de forte activité du cambium durant les deux années. Ces périodes de ralentissement ont été plus marquées chez Parkia nitida (décidue), Parkia velutina (décidue) et Schefflera morototoni (sempervirente). On observe donc des périodes de ralentissement de l’activité du cambium aussi bien chez deux espèces décidues que chez une espèce sempervirente. Il n’y a pas de patron universel de liaisons deux à deux entre pluviométrie intra-annuelle, phénologie de la feuillaison et activité cambiale même si des analogies fortes existent au cas par cas entre deux espèces pour une relation donnée. L’étude dendrochronologique chez Parkia nitida a mis en évidence la présence de cernes de croissance bien distincts et annuels. La limite de cerne se caractérise par une fine bande de parenchyme marginal renfermant de nombreux cristaux d’oxalate de calcium. A l’échelle de l’arbre, la croissance secondaire est homogène et elle est relativement synchrone au sein d’individus de cette espèce dans le même lieu. Cependant, l’influence des paramètres climatiques testés, comme la température et les précipitations, sur la croissance radiale annuelle est faible sur la période considérée. Ces deux premières études montrent que, dans le contexte de la Guyane française, la saisonnalité annuelle très marquée de la pluviométrie ne se traduit pas par un signal suffisamment fort pour synchroniser l’ensemble du fonctionnement des arbres. Néanmoins, elle influence clairement, au cas par cas soit la feuillaison, soit la floraison, soit la croissance cambiale. Les autres méthodes de marquage de la croissance (i.e. isotopie et chimie) entreprises demandent à être approfondies. Les bois des espèces de forêt tropicale humide se caractérisant en moyenne par un pourcentage élevé du plan ligneux occupé par les parenchymes axiaux, il serait important d’entreprendre une étude approfondie de leur rôle en tant qu’accumulateurs de substances potentiellement utiles pour la défense du bois dans l’arbre contre les xylophages. L’évolution dans le temps (périodicité, vieillissement chimique) des solutions de défense mises en place dans le bois est une piste intéressante pour la dendrochronologie The rainforest of French Guiana is located in the Amazonian region, which is a hotspot of biodiversity, thus leading to several issues about conservation in tropical forests. Knowledge of the age and growth rate of trees is essential to understand the dynamics of these ecosystems. However, due to the lack of winter conditions it is difficult to read the story in the wood of these tropical forests. In the topic of functional anatomy, this thesis intends through different approaches i) to monitor the cambial activity of four tree species during two years sampling micro-cores, ii) to make a dendrochronological study on a Guyanese species iii) to use the variation of the isotopic signature as a marker of growth (or history) and iv) to test air pollution following launches of the Ariane rocket as markers of growth. The bi-monthly review of cambial activity showed that all trees have almost alternating rest and high activity of cambium in both years. These downturns have been more pronounced in Parkia nitida (deciduous), Parkia velutina (deciduous) and Schefflera morototoni (evergreen). We observe periods of cambial activity downturn in two deciduous species as well as in an evergreen species. There is no universal pattern of connections in pairs between rainfall intra-annual phenology of leafing and cambial activity although strong similarities exist in each case between two species for a given association. The dendrochronological study in Parkia nitida highlights the presence of distinct annual growth rings. The limit is characterized by a thin band of marginal parenchyma containing numerous crystals of calcium oxalate. At tree scale, secondary growth is homogeneous and relatively synchronous within individuals of this species in the same location. However, the influence of tested climatic parameters, such as temperature and precipitation on the annual radial growth, is low over the considered period. The first two studies showed that, in the environment of French Guiana, marked annual seasonality of rainfall does not affect in a strong way the behavior of the trees. Nevertheless, those rainfalls have an influence either on leafing, flowering or cambial growth. Other methods of marking growth (i.e. isotopic and chemical) intended require further investigations. Axial parenchyma represents a high average percentage in the wood of rainforest species: it could be important to investigate more precisely its role as accumulators of potentially useful substances involved in wood defense against borers. The evolution throughout time (periodicity, chemical aging) of defense mechanisms in woods is an interesting way for dendrochronology. http://www.theses.fr/2013AGUY0605/document | Partager |