The “Blues of the Cane and Cotton”: a Comparative Study of Social and CulturalFunctions of The Gwo-Ka and The Blues ; Diasporas protéiformes Le « Blues de la canne et du coton » : étude comparative des fonctions socioculturelles du gwo-ka et du blues Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The article deals with the intercultural exchanges between two cultural movements rooted in the African Diasporas. In Guadeloupe, a French island in the Caribbean, Gwo-ka was born on the plantation in the 17th century. Blues appeared in the southern United-States by the end of the 19th century. In order to illustrate the similarities between these two afro-diasporic cultural phenomena, the article first examines the economic and social factors that prompted their emergence. Second, it compares their socio-cultural functions within their respective communities. Using Paul Gilroy’s theory of the Black Atlantic, the article concludes with a questioning of his thesis within the framework of the present study. L’article s’intéresse à l’interculturalité entre deux phénomènes culturels que sont le Gwo-ka et le Blues issus de la diaspora africaine aux Amériques. Le Gwo-ka est une expression culturelle née en Guadeloupe, île française située dans la mer des Caraïbes. Le Blues est également une expression culturelle née dans le Sud des États-Unis. À partir de l’analyse de leur « matrice » sociohistorique, il s’agira de mettre en évidence les rapprochements entre les différentes fonctions socioculturelles. Nous tenterons de comprendre si la théorie de l’Atlantique Noir de Paul Gilroy, reliant les communautés afro-diasporiques du Nouveau Monde, est valable dans le cadre de notre sujet d’étude. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01379568 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379568 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379568/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379568/file/etudescaribeennes-4675.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.4675 | Partager |
Le « Blues de la canne et du coton » : étude comparative des fonctions socioculturelles du gwo-ka et du blues Auteur(s) : Gadet, Steve Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article s’intéresse à l’interculturalité entre deux phénomènes culturels que sont le Gwo-ka et le Blues issus de la diaspora africaine aux Amériques. Le Gwo-ka est une expression culturelle née en Guadeloupe, île française située dans la mer des Caraïbes. Le Blues est également une expression culturelle née dans le sud des États-Unis. À partir de l’analyse de leur « matrice » sociohistorique, il s’agira de mettre en évidence les rapprochements entre les différentes fonctions socioculturelles. Nous tenterons de comprendre si la théorie de l’Atlantique Noir de Paul Gilroy, reliant les communautés afro-diasporiques du Nouveau Monde, est valable dans le cadre de notre sujet d’étude. The article deals with the intercultural exchanges between two cultural movements rooted in the African Diasporas. In Guadeloupe, a French island in the Caribbean, Gwo-ka was born on the plantation in the 17th century. Blues appeared in the southern United-States by the end of the 19th century. In order to illustrate the similarities between these two afro-diasporic cultural phenomena, the article first examines the economic and social factors that prompted their emergence. Second, it compares their socio-cultural functions within their respective communities. Using Paul Gilroy’s theory of the Black Atlantic, the article concludes with a questioning of his thesis within the framework of the present study. Caraïbes Guadeloupe États-Unis Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4675 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4675 | Partager |
Littératures et arts postcoloniaux dans l'émergence civilisationnelle caribéenne Auteur(s) : solbiac, rodolphe Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Cet ouvrage examine l’élaboration civilisationnelle des sociétés caribéennes par le biais de l’étude des matrices que constituent les différents champs de sa production artistique. Les contributions qui le composent font émerger les caractères propres aux sociétés caribéennes qui s’articulent dans les productions littéraires, musicales, plastiques et performatives de la région et de ses diasporas au 20e siècle.Ces travaux passent en revue les démarches créatives et les conceptualisations qui contribuent à la construction du sujet Caribéen et accompagnent son émancipation dans les champs littéraires anglophones francophones et hispanophones.Ils examinent également les apports conceptuels et paradigmatiques des formes musicales du reggae, du compas et du zouk.Ils montrent qu’au même titre que la création littéraire, les formes musicales du reggae du compas et du zouk constituent des espaces d’élaboration d’une Caraïbe différente de celle héritée de plusieurs siècles de colonisation plantationnaire. Enfin, les enjeux de la performance du corps des Afro-descendants en France ou en Jamaïque de même que la part de la création plastique dans l’édification civilisationnelle de la Caraïbe sont explorés du point de vue des valeurs et de modèles qu’ils contestent ou qu’ils élaborent https://hal.univ-antilles.fr/hal-01677097 ISBN : 9782343107707 hal-01677097 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01677097 | Partager |
Diaspora portoricaine et musique rap à New York : entre latinité et culture africaine américaine Auteur(s) : Partel, Stéphane Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le rap a atteint un succès sans précédent auprès des jeunes urbains aux États-Unis et dans les grandes mégalopoles du monde entier. Ce genre musical, figure de proue du hip-hop, s’est affirmé dès les années 1970 comme un moyen d’expression diasporique reflétant les expériences, les rapports complexes et les interactions culturelles entre Africains-Américains, Jamaïcains et Portoricains de la diaspora vivant à New York. Cependant, le positionnement des artistes issus de la diaspora portoricaine a été peu étudié. Nourri de séjours d’observation participante et de recherches réalisées entre 2005 et 2008, ainsi que de la fréquentation assidue des concerts du collectif artistique portoricain The Terror Squad auxquels l’auteur a pu assister, cet article se propose donc d’analyser le rôle central des artistes issus de la diaspora portoricaine de New York à travers l’étude du rap, élément le plus médiatisé du hip-hop. Il devient ainsi possible de mieux entrevoir les tensions, convergences et interactions culturelles qui régissent les rapports complexes qui s’établissent entre la latinité des Portoricains et la culture africaine-américaine urbaine depuis plus d’une trentaine d’années dans le milieu du rap. Rap music has achieved unprecedented success among urban youth in the United States and in big cities around the world. As a key element of hip-hop this musical style has been asserting its strength since the 1970s as a reflection of the diasporic experience and the complex cultural interactions between African Americans, Jamaicans and Puerto Ricans of the diaspora living in New York. However, scant research has been conducted on the role of Puerto Rican artists of the diaspora living in New York. Therefore, based on field trips and participant observation undertaken between 2005 and 2008 and the concerts of the Puerto Rican rap group The Terror Squad that the author was able to attend frequently, the purpose of this article is to analyze the central role of Puerto Rican artists located in New York through rap music, the most publicized element of hip-hop. This analysis sheds light on the tensions, commonalities and cultural interactions that govern the complex relationships between the distinctive Latin identity of Puerto Ricans and the African American urban culture, as witnessed on New York’s rap scene for more than thirty years. New York Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4756 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4756 | Partager |