Les portugais demeurèrent maître de la baie, et fondèrent la ville de Rio de Janeiro Extrait de : L'Empire du Brésil souvenirs de voyage par N. X. (front.) Résumé : Gravure représentant la conquête portugaise de la baie de Rio de Janeiro Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASH01a57d3254c533f1ed6e278e HASH01a57d3254c533f1ed6e278e | Partager Documents liés :
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Le phénomène pionnier agro-céramiste antillais : vers une vision archipélique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Maison des Sciences de l'Homme Résumé : National audience Il y a deux millénaires et demi, quelques canots quittent les côtes du delta de l'Orénoque et partent à la conquête de l'archipel antillais. Leurs occupants et leurs descendants progressant d'îles en îles y fondent, dans un espace géographiquement morcelé, une société originale marquée par une insularisation progressive visible entre autres dans le passage d'une économie de type "forestier" à une économie "maritime". Cette vision "traditionnelle" du phénomène pionnier agro-céramiste antillais est fortement marquée par l'importance de l'effet de fondation, rendant difficile la reconnaissance d'une diversité culturelle au sein de ces premiers groupes agro-céramistes, et, comme toute l'archéologie antillaise, par une attention toute particulière attachée à la notion d'insularité liée a une vision très terrienne de l'espace antillais au détriment d'une vision plus maritime. C'est autour de la remise en question de cette vision sans doute un peu trop simple que s'articulent les débats actuels autour du phénomène pionnier agro-céramiste antillais. Les travaux que nous avons conduits depuis une dizaine d'année en Martinique puis en Dominique avaient pour objectif d'aborder un certain nombre de ces questions. Il s'agissait d'évaluer les mécanismes socio-économiques liés à ce phénomène pionnier et de tenter d'aborder la notion de territoire afin d'être à même de discuter des liens ayant existé entre les différentes composantes de l'ensemble culturel fruit de cette migration. Les Nouvelles de l'archéologie hal-00967102 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102/file/NDA108-berard.pdf | Partager |
Vue des ruines du château de Christophe Colomb à Santo-Domingo Extrait de : Précis historique des derniers événements de la partie de l'est de Saint-Domingue depuis le 10 août 1808 jusqu'à la capitulation de Santo-Domingo, avec des notes... sur cette partie, des réflexions sur l'Amérique septentrionale et des considérations sur l'Amérique méridionale et sur la restauration de Saint-Domingue... par M. Gilbert Guillermin,... (entre p. 20 et p. 21) Résumé : La ville de Saint-Domingue, fondée en 1498 suite à la découverte de l'île par Christophe Colomb en 1492, est le plus vieux site de peuplement européen des Amériques habité sans discontinuité et fut le premier siège du pouvoir espagnol dans le Nouveau Monde. Ville des premières fois, Saint-Domingue a été le siège des premières institutions dans les Amériques (pouvoir ecclésiastique, judiciaire, universitaire, médical). Elle est aussi la première ville fortifiée et le premier siège du pouvoir espagnol avec l'Alcázar de Colón (ou château de Colomb). Construit sous Diego Colón, fils de Christophe Colomb et 4e gouverneur des Indes (1509-1518), il est de style architectural gothique mudéjar typique du début du XVIe siècle. Le palais est une construction impressionnante de blocs coralliens qui abritait autrefois une cinquantaine de pièces entourées de jardins et de cours. Au début de la période coloniale espagnole, c'est de là que de nombreuses expéditions de conquêtes et d'exploration ont été planifiées. En 1586, le palais a été saccagé par Sir Francis Drake et ses forces. A mesure que l'influence de Saint-Domingue diminuait, le palais tomba en ruine avant d'être, vers le milieu du XVIIIe siècle, abandonnée. Il a été sauvé et restauré de manière exhaustive entre 1955 et 1957, rempli de meubles d'époque, d'objets d'art et d'autres accessoires et abrite depuis un musée Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16053-0034i1 MMC16053-0034i1 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
L'Histoire du Nouveau Monde ou description des Indes occidentales, contenant dix-huict livres, par le sieur Jean de Laet, d'Anvers ; enrichi de nouvelles tables geographiques et figures des animaux, plantes et fruicts. Auteur(s) : Laet, Johannes de (1581-1649) Année de publication : Éditeur(s) : Leyde : chez Bonaventure & Abraham Elseviers Résumé : "La date de naissance de Johannes Laet est approximative. Première édition française (l'édition originale en hollandais date de 1625), plus complète que toutes les éditions précédentes (ajouts sur la destruction de Bahia et les conquêtes d'Olinda, d'Itamaraca, de Parahiba et de Rio Grande do Norte, qui ne figuraient pas dans les éditions antérieures) Titre en rouge et noir. - 14 cartes à double page hors texte et 64 bois dans le texte représentant des autochtones, des instruments, la faune et la flore, etc. - Bandeau et cul-de-lampe répétés, 10 lettrines sur bois, certaines répétées Marque au titre (Rahir M 9). - Reliure veau, dos à 6 nerfs, fleurons et titre dorés, 17e siècle. - Etiquette de l'Académie de Bordeaux au contreplat supérieur : "B 670". - L'épître dédicatoire à Richelieu ne figure pas dans cet exemplaire. - Ex dono manuscrit au titre : "Ex dono dom. praesidis Barbot" - Cachet de l'Académie de Bordeaux Alden-Landis 640/11. - Borba de Moraes I, 451. - Rahir 493. - Sabin 38558. - Willems 497" Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : Domaine public Provenance : Ville de Bordeaux. Bibliothèque municipale Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/BBX17007 BBX17007 | Partager |