Droit, tourisme et pauvreté : les difficultés et les limites de l’appréhension juridique de la pauvreté et de l’instrumentalisation normative du tourisme Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La relation du tourisme à la pauvreté conduit à envisager celle-ci comme objet de droit, i.e. d’une régulation juridique conçue et modulée en considération des objectifs recherchés, quant au contenu et à l’efficacité de la norme. Le traitement juridique de la pauvreté connaît toutefois des limites, en raison des difficultés techniques et conceptuelles auxquelles se heurte l’instrumentalisation juridique des politiques de lutte contre la pauvreté, au plan formel comme à celui des principes généraux du droit afférents aux conditions de vie et à la dignité des individus et des groupes. Il convient alors d’apprécier les apports comme les limites de la régulation du tourisme comme instrument de lutte contre la pauvreté, à la fois quant à la contribution qu’un tourisme maîtrisé peut apporter à sa réduction, et quant aux excès d’un tourisme de masse porteur de facteurs de déstructuration culturelle et de désintégration sociétale au détriment des plus défavorisées. The relationship of tourism to poverty leads us to consider it as an object of law, i.e. a legal regulation designed in consideration of the objectives sought, on the content and effectiveness of the legal standard.However, the legal treatment of poverty knows limits, due to technical and conceptual challenges facing the legal manipulation of policies against poverty. This applies to the formal level as that of the general principles of law relating to living conditions and dignity of individuals and groups.It should then assess the contributions and limits in the regulation of tourism as a tool to fight poverty, both in terms of the contribution that tourism can make toward reducing poverty, and in terms of the excesses of tourism and cultural disintegration of society at the expense of marginalized, poor populations. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6509 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6509 | Partager |
Les nouvelles logiques spatiales du port de Barcelone : tourisme de croisière, aménagement et paysage Auteur(s) : Ballester, Patrice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les nouvelles logiques spatiales du port de Barcelone. Tourisme de croisière, aménagement et paysage.Dans le cadre de la gestion urbanistique des quais de Barcelone pour augmenter les navettes de croisières, la capitale catalane profite de ses aménités intrinsèques pour devenir le premier port touristique méditerranéen et le quatrième du monde. Grâce à des aménagements conséquents dont les infrastructures sont les pièces maitresses, la cité devient un modèle de par sa capacité à créer une mise en scène et en récit de son front de mer pour produire un imaginaire empreint de modernité et de tradition. Une enquête de terrain permet de revenir sur la scénographie portuaire par l’intermédiaire d’espace public de qualité et l’importance du rôle des quais pour la rêverie et l’échappatoire à la vie quotidienne. Actuellement, transports aériens et parc hôtelier collaborent avec les opérateurs de croisières, la gouvernance urbaine et portuaire profite d’une collaboration publique/privée pour permettre une meilleure intégration des opérations d’aménagements tout en allégeant les coûts. L’enjeu du développement durable en lien avec le transport de touristes devient crucial du fait de l’importance des flux à contrôler. The new spatial logical of Barcelona‘s port. Cruiser tourism, planning and landscape.As part of the management of urban banks to increase the Barcelona cruise shuttle, the catalan capital advantage of its amenities inherent to become the first Mediterranean tourist port and the fourth in the world. With facilities including substantial infrastructure are the centerpiece, the city became a model for its ability to create a setting and story of its waterfront to produce a sleek, modern fantasy and tradition. A field survey to return to the staging port through public space quality and the importance of platforms for reverie and escape from everyday life. Currently, air transport and hotel facilities are working with cruise operators, urban governance and port enjoys a public / private collaboration to enable better integration of operations of facilities while reducing costs. The challenge of sustainable development in connection with the transportation of tourists is crucial because of the importance of flow control. Las nuevas lógicas territoriales del puerto de Barcelona. Turismo de crucero, planificación y paisaje.Como parte de la gestión de los bancos urbanos para aumentar el transporte de cruceros de Barcelona, la ventaja de capital catalán de sus servicios inherentes a convertirse en el primer puerto turístico del Mediterráneo y la cuarta en el mundo. Con instalaciones que incluyen una infraestructura sustancial son la pieza central, la ciudad se convirtió en un modelo por su capacidad para crear un entorno y la historia de su línea de costa de producir una fantasía elegante, moderna y tradicional. Un estudio de campo para volver a la puesta en escena a través de puerto de la calidad del espacio público y la importancia de las plataformas de ensueño y escapar de la vida cotidiana. En la actualidad, facilidades de transporte aéreo y el hotel están trabajando con los operadores de cruceros, la gobernanza urbana y el puerto goza de una colaboración pública / privada para permitir una mejor integración de las operaciones de las instalaciones y reducir los costos. El reto del desarrollo sostenible en relación con el transporte de turistas es crucial debido a la importancia del control de flujo. Barcelone Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5154 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5154 | Partager |
Achieving Sustainability of Natural Resources and Obtaining Economic Goals. Tourism’s Pandora’s box Auteur(s) : Miller, Novadene Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The tourism industry has realized that the goals to protect the environment and goals of the economy are often not compatible. Thus countries such as Jamaica whose principal economic earner is tourism are seeking methods to green their national accounts and policies. However livelihood socioeconomic systems of the local population often conflict with sustainable policies. Furthermore these livelihood systems to eke out a living are often not regulated and fall outside the formal structures of governance, and sustainable regulation systems and policies. This article examines this Pandora’s Box within the context of Jamaica, Cockpit country with a focus on water, as natural resource used by both the tourist sector and the local population. L'industrie du tourisme a réalisé que les objectifs de protection de l'environnement et les objectifs de l'économie ne sont souvent pas compatibles. Ainsi, des pays comme la Jamaïque dont le principal soutien économique est le tourisme économique sont à la recherche de méthodes écologiques de leurs comptes et les politiques nationales. Systèmes de subsistance Cependant socio-économiques de la population locale sont souvent en conflit avec les politiques de développement durable. En outre, ces systèmes de subsistance pour gagner leur vie sont souvent pas réglementés et tombent en dehors des structures formelles de gouvernance et des systèmes de régulation et des politiques durables. Cet article examine cette boîte de Pandore dans le cadre de la Jamaïque, pays de cockpit en mettant l'accent sur l'eau, ressource naturelle utilisée à la fois par le secteur du tourisme et de la population locale. Jamaïque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5297 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5297 | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |
Le luxe dans tous ses états : fondements, dynamiques et pluralité Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Díaz Calderón, Mauricio Dupont, Louis E. Korstanje, Maximiliano Henrique Costa Da Silva, Carlos Marie-Luce, Manuel Martín Hurtado Galves, José Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de ce numéro de la Revue Etudes Caribéennes est d’ouvrir une réflexion sur le concept de luxe, d’investir le luxe dans tous ses états. Il s’agit d’interroger les fondements du luxe, de la théorie à la matérialité, de la fabrication à la consommation, entre distinction provocante et esthétisation des genres de vie. Dans le cadre de ce numéro thématique, le luxe est envisagé dans une approche pluridisciplinaire, de la philosophie à la sociologie, de l’économie à l’aménagement du territoire … Les contributions pourront aborder le luxe sous un angle spécifique (économie du luxe, le luxe à travers l’histoire), traiter une dimension particulière du luxe, à travers un produit emblématique ou la construction de territoires singuliers (les territoires du luxe). Une attention particulière sera portée à l’industrie du luxe avec ses grandes marques et ses logiques de création et de production. Enfin, le luxe existe à travers la construction de ses légendes qui sont autant de signes distinctifs qui stimulent les consommateurs occasionnels et exclusifs. Les thématiques privilégiées seront : 1. Le concept du luxe à travers les différents champs disciplinaires (« consommation ostentatoire », « distinction provocante », « esthétisation des comportements », « marché-jugement ») 2. Le luxe dans le temps (entre sacré et ostentatoire, la signification du luxe, les mythes du luxe) 3. Le luxe et la création (les objets qui consacrent le luxe, de la création à la construction de la légende) 4. L’industrie du luxe (haute couture, joaillerie, spiritueux … griffes et grandes marques du luxe) 5. L’économie du luxe (le luxe en période de crise, l’économie des singularités) 6. Le luxe dans le champ du tourisme (l’hôtellerie de luxe, les destinations du tourisme de luxe) 7. La durabilité du luxe, entre renouvellement et éternité This issue of “Revues Etudes Caribéennes” aims to reflect upon the concept of luxury, to invest the luxury in all its states. It comes to question the foundations of luxury, from the theory to the materiality, from the manufacture to the consumption, between provocative distinction and aesthetization in all walk of life. Within the context of this thematic issue, luxury is envisaged a multidisciplinary approach, ranging from philosophy to sociology, from the economy to the development of the territory... Imputs may approach luxury a specific angle (economics of luxury, the luxury throughout history). They can treat a particular dimension of luxury, through an emblematic product or construction of luxury territories. Special attention will be paid to the luxury industry with its brands and its logic of creation and production. Finally, luxury exist through the construction of its legends which are formed from many distinctive indicators that stimulate both the casual and the exclusive consumers. The priorities themes will be: 1. The concept of luxury across the different disciplinary fields ('conspicuous consumption', 'provocative distinction", 'aestheticization of behaviour', and 'market-judgement') 2. Luxury in time (between the sacred and ostentatious, the meaning of luxury, the myths of luxury) 3. Luxury and Creation (objects dedicated to luxury, from the creation to the construction of the legend) 4. Luxury industry (haute couture, jewelry, spirits... claws and luxury brands) 5. The economy of luxury (luxury during economic crisis, and the economy of singularities) 6. Luxury in tourism (luxury hotels, luxury destinations) 7. The sustainability of luxury, between renewal and eternity El objetivo de este número de la Revista Estudios Caribeños es de abrir una reflexión sobre el concepto de lujo, de invertir el lujo en todos sus estados. Se trata de interrogar los fundamentos del lujo, de la teoría a la materialidad, de la fabricación a la consumición, entre distinción provocativa y formas de esteticismo de la vida. En este número temático, el lujo está considerado en un enfoque pluridisciplinar, de la filosofía a la sociología, de la economía a planificación del territorio…Las contribuciones podrán abordar el lujo sobre un ángulo específico (economía del lujo, el lujo a través de la historia), tratar una dimensión particular del lujo, a través de un producto emblemático o la construcción de territorios singulares (los territorios del lujo). Una atención particular será llevada a la industria del lujo con sus grandes marcas y lógicas de creación y de producción. En fin, el lujo existe a través de la construcción de sus leyendas que son tantos signos distintivos que estimulan los consumidores ocasionales y exclusivos. Los temas privilegiados serán: 1. El concepto del lujo a través de los diferentes campos disciplinarios (« consumación ostentosa », « distinción provocadora », « estetización de comportamientos, «juicio del mercado « ) 2. El lujo en el tiempo (entre sagrado y ostentatorio, el significado del lujo, los mitos del lujo) 3. El lujo y la creación (los objetos que consagran el lujo, de la creación a la construcción de la leyenda) 4. La industria del lujo (alta costura, joyería, espiritoso… uñas y grandes marcas del lujo) 5. La economía del lujo (el lujo en período de crisis, la economía de las singularidades) 6. El lujo en el campo del turismo (la hostelería de lujo, las destinaciones del turismo de lujo) 7. La duración del lujo, entre renovación y eternidad Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7310 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7310 | Partager |