Les français au Mexique (XIXe-début XXe): entre identité mythologisante et réalité migratoire Auteur(s) : Garotin, Solène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au milieu du XIXe siècle, les français du Mexique comptent environ 6000 âmes principalement installées en zones urbaines ; par leur nombre ils constituent le groupe européen le plus présent. En 1860, la communauté française cesse de se développer, à l'exception du Sonora situé au nord-est du Mexique, où beaucoup de français se dirigent après la découverte de l'or en Californie en 1848. La France n'a jamais été une nation de forte émigration et la présence française au Mexique représente un cas particulier du fait de la frontière du pays avec les États-Unis et sa proximité avec les Antilles françaises qui forment une zone de circulation des migrants français. Nous verrons que l'émigration française au Mexique se mesure en fonction de l'influence qu'elle a exercée dans la société d'accueil et s'appréhende à travers le mythe d'une terre promise mais pas donnée. En dépit des rapports de soumission et de force qui la déterminent, elle laisse toujours place à l'échange et la découverte d'une terre promise qui doit se mériter ou bien être abandonnée. Au-delà du profil sociologique des migrants qui, à leur façon, opèrent des changements dans la construction identitaire, économique et culturelle du pays, nous présenterons Arsène Montcouquiol, exemple d'une intégration réussie non sans difficultés, dans une colonie agricole de l'État de Veracruz. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16220 V16220 | Partager |
La Terre promise dans la dramaturgie classique russe Auteur(s) : Nekrassova, Inna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La communication ne révèle pas le concept général de la « Terre promise » dans la littérature russe, surtout dans les oeuvres spirituelles, chrétiennes, associées en grande partie au thème de la Terre Sainte. Au contraire, dans le drame classique russe du XIXe et XXe siècles, on ne trouve que de très rares images de la « terre promise » et les plus connues sont celles qui ont une sémantique plutôt négative ou provocatrice. Dans l'Orage d'Alexandre Ostrovsski (1859), la vieille Fekloucha décrit comme une « terre promise » la ville provinciale de Kalinov. Ce motif semble faux, mais sa sémantique double correspond au sens plus profond du drame où s'opposent les visions réalistes et religieuses. Dans le Mystère bouffe de Vladimir Maïakovski (1918, 2e édition 1921), un des premiers drames de l'époque de la révolution russe, l'auteur crée une image complète de l'utopie communiste. Un élément clé de cette « terre promise : la disparition de l'antagonisme entre les gens (les ouvriers) et les choses (les outils). Grâce à son originalité, cette image couronne la construction du mystère antireligieux. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16218 V16218 | Partager |
Porto-Rico : terre promise ou état moderne ? Auteur(s) : Terro, Mylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Luis Muñoz Marin, le maître à penser du tout puissant Parti Populaire Démocratique, s'impose sur la scène politique comme l'homme providentiel qui mènera l'île sur la voie de la modernisation. Ainsi, un demi-siècle après la capitulation espagnole et l'entrée de Porto-Rico dans le giron nord-américain, le gouverneur élu démocratiquement jettera les fondements d'une nouvelle société portoricaine qui, résolument tournée vers la modernité, ne tardera à incarner à bien des égards la terre promise de la Caraïbe. Pour qui ? À quel prix ? Entre discours officiels et propagande médiatique, nous verrons comment s'imposera le modèle « populaire » de l'État idéal. Projet ambitieux, dont les contradictions sous-adjacentes ne tarderont pas à se faire jour dans la presse locale. Car, cette Terre promise à tous les portoricains sera synonyme pour beaucoup d'entre eux de désillusion et d'exil vers la « Mère Patrie ». Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16226 V16226 | Partager |
Terre promise et engagisme : expériences d'engagés français des Petites Antilles françaises (1626-1715) Auteur(s) : Marie-Luce, Manuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La relation entre terre promise et engagisme est une donnée importante dans le cadre de la colonisation française. Notre approche permet de comprendre l'importance de la volonté d'appropriation foncière et les expériences esclavagistes vécue par les engagés dans les petites Antilles Française entre 1626 et 1715, de la Compagnie de Sainte-Christophe à la mort de Louis XIV. À ses débuts, la colonisation française dans les Antilles se fit avec des vagues de migrants européens issus en majorité de l'allouage et connus sous le terme d'engagés. Pourquoi parler d'une terre promise pour des hommes sous contrat ? La Thématique de la terre promise présente des aspects particuliers : l'un se basait sur la puissance de l'Église catholique à travers une littérature missionnaire décrivant une forme d'âge d'or ; l'autre sur l'idée d'une terre de rédemption pour les « inadaptés » de la société française de l'époque. Ces aspects étayèrent les approches d'un renouveau spirituel, social, économique, moral et matériel sous la conduite des autorités publiques et religieuses. Une autre perception est celle de la vision des réformés français persécutés. Afin de rejoindre les refuges américains, il fallait passer par l'exil pour atteindre ces terres synonymes de liberté puis utiliser les interlopes. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16219 V16219 | Partager |