La « gamme bèlè » Auteur(s) : Marie-Magdaleine, Emmanuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Aix-Marseille Université Université LAVAL UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Au début des années 80, plusieurs musiciens militants ont voulu projeter le Bèlè sur des instruments mélodiques. Parallèlement, un mouvement de réimplantation des soirées Bèlè avait vu le jour en Martinique. Tous les samedis, une soirée était organisée. Ces démarches consistaient à approfondir la connaissance musicale du Bèlè, proposer des repères solides et permettre la composition d'oeuvres nouvelles. L'intervenant nous en dit plus dans cette communication. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18202 V18202 | Partager |
Réflexions autour d'une expérience personnelle dans les arts de la parole ; Réflexions autour d'une expérience personnelle dans les arts de la parole ; Réflexions autour d'une expérience personnelle dans les arts de la parole Auteur(s) : Womba, Patrick Womba, Patrick Womba, Patrick Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Le conteur-comédien et musicien, Patrick Womba, nous présente son parcours musical à travers son initiation à la vie des mornes dans sa commune natale de Fonds-Saint-Denis. Une vie imprégnée par la culture martiniquaise à travers sa musique, sa danse, ses bals, les gestes, le théâtre, ses espaces et ses rencontres. Le conteur-comédien et musicien, Patrick Womba, nous présente son parcours musical à travers son initiation à la vie des mornes dans sa commune natale de Fonds-Saint-Denis. Une vie imprégnée par la culture martiniquaise à travers sa musique, sa danse, ses bals, les gestes, le théâtre, ses espaces et ses rencontres. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12036 V12036 V12036 V12036 | Partager |
Première oeuvre ; Première oeuvre Auteur(s) : Chonville, Nadia Odent-Allet, Patrick Béroard, Jocelyne Grangenois, Marie-Denise Cage-Florentiny, Nicole Alpha, josé Habdaphaï Chonville, Nadia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2014-2015. Université des Antilles Description : Les artistes invités discutent de leurs premières oeuvres autour des thématiques suivantes : l'enfance de l'art, la première publication, le projet artistique, le regard sur les premières années. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15128 V15128 V15128 | Partager |
Le Bèlè : Dispositif thérapeutique ancestral ? Auteur(s) : Jean-Baptiste, Siméline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Aix-Marseille Université Université LAVAL UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Le bèlè, pratique mêlant musique, danses et chants de réjouissance et de subsistance, spiritualité, vie sociale et économique, est plus communément définie comme étant une référence artistique d'un patrimoine culturel et traditionnel martiniquais. À travers cette communication, l'intervenante tente de mettre en exergue les apports thérapeutiques que constitue le Bèlè d'un point de vue holistique dans une dimension d'ancestralité. Il s'agira d'une présynthèse des travaux effectués dans un laboratoire expérimental permettant l'analyse de la pratique Bèlè, ainsi que l'étude d'une transposition de celle-ci dans la vie quotidienne tant dans le domaine du bien-être que dans le domaine clinique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18212 V18212 | Partager |
Musiques urbaines et revendications sociales dans le milieu du jazz et du reggaeton. Débat Auteur(s) : Maulois, Régis Sadikalay, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains Description : Débat autour des conférences sur les musiques urbaines et les revendications sociales dans le milieu du jazz et du reggaeton. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15090 V15090 | Partager Voir aussi Jazz Musique urbaine Discrimination Noirs Reggaeton Danse Chanson Etats-Unis d'Amérique République dominicaine Panama ; Télécharger |
La chanson de protestation de Rubén Blades Auteur(s) : Désert, Gérald Auteurs secondaires : Belrose, Maurice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CEREGMIA : Centre d'Etudes et de Recherche en Economie, Gestion et Modélisation Informatique Appliquée Extrait de : "Les diasporas du nouveau monde" : symposium international des jeunes chercheurs de la Caraïbe, les 21 et 22 janvier 2010. Université des Antilles et de la Guyane Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH018c2cbf4dfefb78486d02d7 HASH018c2cbf4dfefb78486d02d7 | Partager |
L’évolution de l’imaginaire dans les sociétés Barbadienne et Trinidadienne de 1995 à nos jours : La musique, la danse et le contexte carnavalesque ; Evolution of creativity in Barbadian and Trininadian societies from 1995 to nowadays : (music, dance and carnaval) Auteur(s) : Corosine Pétrus-Foucan, Viviane Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Elbaz, Gilbert Résumé : Mondialisation et cultures populaires à Barbade et Trinidad (musique, Carnaval et danse) La culture caribéenne subit de plus en plus les assauts de la mondialisation. Et la question qui se pose concerne l'impact de la mondialisation sur la culture dans la région, c'est-à- dire le passage de la culture ethnique à la mondialisation. Au cours des siècles, le Caribéen, ce métis culturel, cet individu s'est façonné au contact d'influences diverses . Il faut attendre les années 1970 pour que la Barbade et Trinidad se forgent une nouvelle identité sous l'influence du Black Power venu des Etats - Unis et du mouvement Rastafari issu de la Jamaïque. Par ailleurs, l'influence de la télévision et de la musique américaine combinée aux migrations et aux effets de la mondialisation constitue des éléments majeurs à la formation de cette nouvelle identité. Aujourd 'hui après plus de cinquante ans d'indépendance, il y a une timide appréciation de la culture locale. Timide , parce qu'à radio, on entend plus de la musique internationale (américaine, anglais) que de musique locale (calypso, soca) saufpendant le Carnaval de Trinidad et le Crop Over de Barbade. Ce que regrettent les calypsoniens qui reprochent aux radios locales de ne diffuser cette musique que pendant cette période. De la musique caribéenne, les . jeunes de Barbade et de Trinidad plébiscitentures le reggae, la dancehall, le raggasoca, la musique soca. En fait, le calypso correspond à un moment de la vie. A Trinidad, la musique indienne joue un rôle important qui correspond à la population du pays. La musique de Rihanna, l'icône du moment n'a rien de caribéen. Mais son succès phénoménal à Barbade et ailleurs permet de mieux appréhender les facettes de l'identité caribéenne, en général et en particulier, celle de Barbadien et du Trinidadien. De nos jours, les nouvelles technologies accentuent les effets de la mondialisation et contribuent à l'émergence d'une « décréolisation » pour reprendre les termes de G. Létang et d'une nouvelle identité.. Globalization and popular cultures in Barbados and Trinidad Caribbean culture is under the influence ofglobalization. The question is here the impact ofglobalization on the culture in the region . Through centuries the Caribbean man has been made through different cultures. We must wait for the years 1970 to see Barbados and Trinidad which have been made a new identity under the influence of Black Power and the Rastafari movement coming from Jamaica. After more than 50 years ofindependence, there is a shy appreciation oflocal culture . There is more international music than calypso. In Trinidad the Indian music plays an important role corresponding ta the population of the country The new technologies increase the effect of the globalization. It constitutes the rise of the "decreolisation movement". http://www.theses.fr/2013AGUY0681/document | Partager |
A base oral dos ladrones de Marabaixo : literatura e historia para uma identitade no Amapa Auteur(s) : Pantoja Caldas, Yurgel Barbosa Maciel, Kerllyo Veg da Cruz de Andrade, Estrela Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Description : Yurgel Pantoja Caldas rend compte des travaux de son équipe de recherche consacrés au phénomène Marabaixo envisagé comme un fait social total. Cette manifestation culturelle amazonienne composée de musique et de danse symbolise en effet les origines africaines des cultures populaires de la région de l'Amapa. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20002 V20002 | Partager |
Représentations des jeunes antillais dans les clips de musiques urbaines Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Les cultures urbaines dans la Caraïbe ISBN : 978-2-343-09058-0 hal-01379681 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379681 | Partager |
Geste performanciel et stylistique musicale Auteur(s) : Desroches, Monique Auteurs secondaires : Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Madame Monique Desroches nous propose une réflexion sur le geste performanciel et la stylistique musicale à travers la musique rituelle tamoule. Une étude sur la performance à partir des instruments, de la musique, de la gestuelle et du jeu de scène. Elle nous propose ensuite la performance comme signature singulière en Martinique (insulaire, communale et la signature singulière du chorégraphe lors des spectacles et des fêtes patronales). Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12037 V12037 | Partager |
"Atelier des cultures urbaines". Les cultures urbaines peuvent-elles créer des emplois ? ; Les cultures urbaines peuvent-elles créer des emplois ? Auteur(s) : Gadet, Steve Cotrebil, Stéphanie Mairesse Real See Gadet, Steve Cotrebil, Stéphanie Mairesse Real See Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Atelier des cultures urbaines" : Conférence, le 22 octobre 2015. Université des Antilles Description : Ce jeudi 22 octobre 2015, nous reprenons notre atelier sur les cultures urbaines. Notre thème sera le suivant : Est-ce que les cultures urbaines peuvent créer des emplois ? Au-delà des artistes, ce sont des moyens d'expressions qui fédèrent des domaines professionnels différents : Avocat(e)s, agences artistiques, Fitness, Médias, studios, Labels de musique, réalisation de clips vidéo, Marques de vêtements, gestion de salles et tourneurs, publicité, etc...Parmi mes invités, les talentueuses et dynamiques Stéphanie Cotrebil (Gérante de Kréativ's Academy et Créatrice du concept K'ribbean Fit j), Mairesse (Co-gérante de Yenda Studio), Real See (ingénieur du son et Beatmaker) le témoignage vidéo de Gunshot (DJ et éducateur spécialisé originaire de Guadeloupe), David Milome (Chorégraphe hip-hop) et moi-même, Maître de Conférence en histoire des Etats-Unis. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15340 V15340 V15340 | Partager |
Éducation et culture du bien-être par le Triballens' et la Dans'at Auteur(s) : Théolade, Endie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles UFAC Brésil Aix-Marseille Université Université LAVAL Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Le Triballens' et la Dans'at sont deux activités physiques, créées par Endie Théolade, dont la musique rythme les mouvements dans leur intensité et représentation. Elles donnent lieu à une préparation physique, mentale et émotionnelle. La Dans'at suggère de rentrer dans une dynamique où la cadence favorise l'amélioration de l'endurance physique. Le Triballens' se fait sur un rythme lent pour inciter à prendre conscience calmement de ses ressources. Penser le corps et l'esprit dans une gestuelle dans le but d'émettre un changement à long terme sur la santé physique et mentale du pratiquant sont les leitmotivs de ces deux disciplines. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18224 V18224 | Partager |
Léon-Gontran Damas : Poète Jazz du trio de la négritude Auteur(s) : DESERT, Gérald Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) CRILLASH-CADEG Monique Blérald, Marc Lony, Kathlenn Gyssels Éditeur(s) : HAL CCSD IBIS ROUGE EDITIONS Résumé : International audience Moult écrivains, intellectuels et poètes dont ceux de la Négritude s’accordent à dire que la poésie de Léon-Gontran Damas est une “poésie jazz ou “tam tam” inventive au langage symbolique fortement marquée par le rythme et la musicalité et qui marronne les codes de la versification traditionnelle. Le jazz, musique noir américaine du début du XXème siècle, est un traité sur l’enharmonie dans lequel la musique tout comme la vie n’est pas une partition réglée d’avance mais bien une manière de considérer d’autres possibles. Ce présent travail consiste à trouver dans Pigments (1937), ouvrage fort symbolique, des points de jonction entre le style poétique de la Négritude de Damas et les pratiques musicales marronnes comme le jazz et le free-jazz. Ces éléments nous permettront de mettre en parallèle des arts qui participent de la prise de conscience d’une poétique de l’hétérogénéité, de l’imprédictible comme l’aimait à affirmer E. Glissant. Léon-Gontran Damas: Poète, écrivain, patrimonial et postcolonial Droits : http://hal.archives-ouvertes.fr/licences/copyright/ ISBN : 978-2-84450-416-6 hal-01679498 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679498 | Partager |
Sous les bambous Éditeur(s) : Archives de la Martinique Résumé : Frontispice livret de chanson - Interprétée par Melle Juana à l'Eldorado Paroles de O. Pradels, musique de Alfred d'Hack 15Fi257 Antilles Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011470672738gEMquL | Partager |
Bal masqué, littérature orale, contes et transgression. Discussion Auteur(s) : Lima-Pereira, Rosuel Debibakas, Audrey Rogliano-Desideri, Agnès Bricout, Bernadette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17173 V17173 | Partager Voir aussi Bal paré masqué Carnaval Musique traditionnelle Musique carnavalesque Touloulou Guyane Française Télécharger |
Présentation : dictionnaire culturel des Caraïbes Auteur(s) : Auguiac, Max Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Regards croisés dans la Caraïbe", le 5 mars 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Présentation de l'ouvrage : Dictionnaire culturel des Caraïbes : histoire, littérature, arts plastiques, musique, traditions populaires, biographies / Jean-Paul Duviols, Pedro Ureña-Rib. - Paris : Ellipses, 2008. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH01b37707bd9093f3adcfa708 HASH01b37707bd9093f3adcfa708 | Partager |
Jazz et créolisation Auteur(s) : Toumson, Coline Canonge, Mario François, Luther Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Coline TOUMSON, Spécialiste en coopération artistique, évoque dans son intervention les pensées glissantiennes à l'endroit du genre musical qu'est le Jazz. Il s'agissait de montrer la dimension créole du Jazz, laquelle dimension est exposée dans l'oeuvre de Glissant. Pour illustrer ceci, elle a introduit Mario CANONGE et Luther FRANÇOIS tous les deux musiciens, qui ont gratifié à l'assistance des performances musicales qui traduisent la créolisation du Jazz. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18099 V18099 | Partager |
Créations musicales du contemporain martiniquais comme révélateurs de nouvelles dynamiques et modalités opératoires autour du mélange Auteur(s) : Khatile, David Cronard, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université LAVAL Aix-Marseille Université UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Les musiques du contemporain martiniquais, qui ont un lien fort avec la tradition, révèlent, à travers les processus qui ont conduit à leur émergence, des modalités opératoires en partie différentes de celles qui ont permis à élaborer les traditions plus anciennes issues de ce que nous nommons improprement la créolisation historique. Par l'émergence d'esthétiques nouvelles, l'opérativité même de la construction de formes inédites et/ou la reformulation de modèles plus anciens, de même que les procédures sous-jacentes révèlent des choix et des opérations qui dévoilent des modalités du mélange où se trouvent posés des enjeux singuliers. Comment les questions qui touchent à la référence, au modèle, à la métamorphose des formes anciennes et/ou plus récentes s'y trouvent alors appréhendées et sur quelles critères et procédés s'appuient les processus de transformation et d'élaboration ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18214 V18214 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |