Génération Hip-Hop/Dancehall et héritage africain, rencontre dans le cadre du mois de l'Afrique 2014 : échanges (1/2) Auteur(s) : Ramassamy, Olivier Soumahoro, Maboula Gadet, Steve Désirée, Benjamin Prévost, Marc Kouassi, Kra Auteurs secondaires : Duquesnoy, Emmanuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Commission Culture du pôle Guadeloupe Description : Echange intéressant avec le public sur les thématique de la musique, du hip-hop, de l'africanité, la fonction du Gwoka dans la musique actuelle ... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14210 V14210 | Partager Voir aussi Afrique Noirs Histoire Black Panthers Black Power Africanité Cultures locales Musique Dance hall Hip-hop ; Etats-Unis d'Amérique Guadeloupe Jamaïque ; Télécharger |
Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles ; Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles ; Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles Auteur(s) : Charles-Dominique, Luc Charles-Dominique, Luc Charles-Dominique, Luc Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Monsieur Luc Charles-Dominique nous présente un axe de recherche sur l'étude des processus de patrimonialisation dans le domaine des musiques et danses traditionnelles en France. Il nous présente en particulier l'étude de la FAMDT : la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles. Créé en 1985, ce réseau regroupe une centaine d'associations et de fédérations d'associations travaillant dans le secteur des musiques et des danses de tradition orale. En 2006, le Ministère de la Culture et de la Communication a mis en oeuvre une convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) incluant les traditions et expressions orales, les arts du spéctacle, les évènements rituels, festifs, les savoirs, les pratiques et les techniques artisanales traditionnelles. Monsieur Luc Charles-Dominique nous présente un axe de recherche sur l'étude des processus de patrimonialisation dans le domaine des musiques et danses traditionnelles en France. Il nous présente en particulier l'étude de la FAMDT : la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles. Créé en 1985, ce réseau regroupe une centaine d'associations et de fédérations d'associations travaillant dans le secteur des musiques et des danses de tradition orale. En 2006, le Ministère de la Culture et de la Communication a mis en oeuvre une convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) incluant les traditions et expressions orales, les arts du spéctacle, les évènements rituels, festifs, les savoirs, les pratiques et les techniques artisanales traditionnelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12038 V12038 V12038 V12038 | Partager |
Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat ; Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat ; Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat Auteur(s) : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Auteurs secondaires : Desroches, Monique Desroches, Monique Desroches, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : "Monsieur David Khatile nous présente un sujet intéressant sur une danse traditionnelle de la Martinique : la Haute-taille. Il nous propose également le portrait d'une grande figure de la haute-taille martiniquaise, Lucien Rosamond, passeur de patrimoine, commandeur tambourinaire et très grand danseur qui a créé le "style perriolat dans les années 1960-1970. Un virtuose qui a su transmettre sa passion pour la danse et la musique traditionnelle. Son allocution est suivie par un débat avec le public." "Monsieur David Khatile nous présente un sujet intéressant sur une danse traditionnelle de la Martinique : la Haute-taille. Il nous propose également le portrait d'une grande figure de la haute-taille martiniquaise, Lucien Rosamond, passeur de patrimoine, commandeur tambourinaire et très grand danseur qui a créé le "style perriolat dans les années 1960-1970. Un virtuose qui a su transmettre sa passion pour la danse et la musique traditionnelle. Son allocution est suivie par un débat avec le public." Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12009 V12009 V12009 V12009 | Partager |
Cultures et patrimonialisation : ouverture Auteur(s) : Laganier, Richard Blérald, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "L'Université face aux grands défis guyanais et amazoniens" : table ronde, le 12 février 2015. Université de Guyane Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15251 V15251 | Partager |
Musiques et danses traditionnelles créoles dans le roman "Atipa" Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CTG : Collectivité Territoriale de Guyane Université de Guyane Description : Conférence donnée dans le cadre d'un cycle de conférences consacrées à "Atipa, roman guyanais". Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17174 V17174 | Partager |
La Haute-Taille : façonner, vivre, véhiculer la tradition et être objet et acteur de constructions identitaires et de la patrimonialisation Auteur(s) : Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Aix-Marseille Université Université LAVAL UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Il n'existe aucun doute sur la filiation européenne et plus précisément française de la Haute-Taille, si l'on se réfère au genre musico-chorégraphique auquel celle-ci appartient, à savoir les contredanses et quadrilles du XVIIIe siècle. Pour autant, lorsqu'on pénètre sous le vernis de l'architecture de figures de cette danse, on mesure la teneur, la nature voire les enjeux du mélange et des apports non-européens au niveau du cadre des pas et de la musique. L'exemple de la Haute-Taille, permet une plongée au coeur d'expériences humaines et au fil du déploiement d'une pratique musico-chorégraphique qui, à travers le temps, met en exergue des dynamiques et des stratégies de jeu et de représentations sociales et symboliques, différenciées, polysémiques et fluctuantes. Elle dévoile également comment les discours sur les ressources formelles, les mécanismes d'élaboration, les techniques de jeu, l'instrumentarium de la musique et de la danse, etc., peuvent contribuer à nourrir les schèmes de la représentation identitaires ainsi que les actions patrimoniales et vice versa. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18200 V18200 | Partager |
La musique en Guyane : du mythe à la réalité Auteur(s) : Lanoux, Emile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Hôtel de la CTG Université de Guyane Description : Emile Lanoux se propose d'analyser les évolutions récentes de la musique guyanaise et de diffuser une meilleure connaissance du patrimoine musical local. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16188 V16188 | Partager |
La culture musicale de la Biguine martiniquaise à l'aune du XXe siècle : entre mémoire et avenir Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 3e journée d'études scientifiques des jeunes doctorants. "Patrimoines naturels, socio-économiques et culturels des territoires insulaires : quel avenir ?", le 17 mai 2017. Université des Antilles Description : Michel Beroard, doctorant en Arts plastiques et Musicologie à l'Université des Antilles propose une analyse de la Biguine martiniquaise. Il examine la relation entre les instruments et la musique de certaines tribus en Afrique et ceux de la Martinique tout en explorant l'évolution de la Biguine. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17140 V17140 | Partager |
Table ronde avec des auteurs de recherches sur le bélè Auteur(s) : Cantacuzène, Roger Jean-Baptiste, Etienne Terrine, Jean-Marc Vaïty, Simone Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Identités de genre dans les pratiques culturelles et objets médiatiques aux Antilles" : journée d'étude, le 2 mai 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette table ronde permet de mettre l'accent sur le rôle des hommes et des femmes lors de la pratique du bélè. Il est question d'insister sur le déséquilibre pouvant exister entre les deux parties au sein des groupes bélè. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13162 V13162 | Partager |
Table 2 : le patrimoine culturel immatériel (PCI) et la patrimonialisation Auteur(s) : Mouzard, Thomas Lima-Pereira, Rosuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "L'Université face aux grands défis guyanais et amazoniens" : table ronde, le 12 février 2015. Université de Guyane Description : Table ronde n°2 de cultures et patrimonialisation avec Thomas Mouzard, chargé d'édition au patrimoine à la Direction des Affaires culturelles de Guyane. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15254 V15254 | Partager |
MÉTISSAGES : CHERCHER, PENSER, CRÉER, FAÇONNER & DIRE LA CULTURE. Questions 5 Auteur(s) : Jean-Baptiste, Siméline Concy, Marie-Andrée Cronard, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université LAVAL Aix-Marseille Université UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Siméline JEAN-BAPTISTE, Marie-Andrée CONCY, Christian CRONARD procèdent à des échanges avec l'assistance tout en répondant aux interrogations ou commentaires. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18215 V18215 | Partager |
La médiatisation de l'oralité : du gwoka au slam en Guadeloupe Auteur(s) : Rey-Hulman, Diana Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : L’oralité est une forme de dialogue ne pouvant utiliser les médias sans perdre leur qualité car cette relation ne peut être isolée. Le Gwoka genre musical guadeloupéen est une forme d’oralité ancienne proposant une interaction entre musiciens, chanteurs, danseurs et public, l’improvisation dans cet art a ainsi tout son sens. Pour ce qui est du Slam, aussi une forme d’oralité, lui aussi potentiellement improvisé, il est cependant plus proche de l’écriture dans sa construction. Guadeloupe 21 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH01c4ddebe5e6e10f0e310526 | Partager |
La patrimonialisation musicale et les politiques culturelles ; La patrimonialisation musicale et les politiques culturelles ; La patrimonialisation musicale et les politiques culturelles Auteur(s) : Roda, Jessica Campos, Lucia Roda, Jessica Campos, Lucia Roda, Jessica Campos, Lucia Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Madame Jessica Roda nous présente une réflexion sur la reconnaissance de la performance musicale effectuée à un niveau international : l'UNESCO. Le 17 octobre 2003, lorganisation des nations Unies pour l'éducation, la science et la culture a adopté une convention pour la protection et la sauvegarde du patrimoine immatériel. Le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante. Comment concevoir et promouvoir une culture patrimoniale ? Qu'est-ce que cela implique pour notre musique et notre danse traditionnelle ? Un débat intéressant suivra cette intervention. Madame Jessica Roda nous présente une réflexion sur la reconnaissance de la performance musicale effectuée à un niveau international : l'UNESCO. Le 17 octobre 2003, lorganisation des nations Unies pour l'éducation, la science et la culture a adopté une convention pour la protection et la sauvegarde du patrimoine immatériel. Le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante. Comment concevoir et promouvoir une culture patrimoniale ? Qu'est-ce que cela implique pour notre musique et notre danse traditionnelle ? Un débat intéressant suivra cette intervention. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12034 V12034 V12034 V12034 | Partager |
Le Bèlè : Dispositif thérapeutique ancestral ? Auteur(s) : Jean-Baptiste, Siméline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Aix-Marseille Université Université LAVAL UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Le bèlè, pratique mêlant musique, danses et chants de réjouissance et de subsistance, spiritualité, vie sociale et économique, est plus communément définie comme étant une référence artistique d'un patrimoine culturel et traditionnel martiniquais. À travers cette communication, l'intervenante tente de mettre en exergue les apports thérapeutiques que constitue le Bèlè d'un point de vue holistique dans une dimension d'ancestralité. Il s'agira d'une présynthèse des travaux effectués dans un laboratoire expérimental permettant l'analyse de la pratique Bèlè, ainsi que l'étude d'une transposition de celle-ci dans la vie quotidienne tant dans le domaine du bien-être que dans le domaine clinique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18212 V18212 | Partager |
La notion de nèg-mawon dans la poésie gwoka ; La notion de nèg-mawon dans la poésie gwoka ; La notion de nèg-mawon dans la poésie gwoka Auteur(s) : Dahomay, Marie-Line Dahomay, Marie-Line Dahomay, Marie-Line Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Madame Marie-Line Dahomay nous présente la notion du nèg-mawon en Guadeloupe à travers les siècles. Dans les années 1950-1960, il devient le symbole de résistance, de libération du peuple guadeloupéen. Et à partir des années 1980, ce personnage emblématique intègre une profusion de textes et de compositions musicales dans le gwoka, avec les notions de liberté et de porteur de tradition. D'où provient cet engouement du peuple guadeloupéen pour le nèg-mawon ? Et quen est-il aujourd'hui ? Madame Marie-Line Dahomay nous présente la notion du nèg-mawon en Guadeloupe à travers les siècles. Dans les années 1950-1960, il devient le symbole de résistance, de libération du peuple guadeloupéen. Et à partir des années 1980, ce personnage emblématique intègre une profusion de textes et de compositions musicales dans le gwoka, avec les notions de liberté et de porteur de tradition. D'où provient cet engouement du peuple guadeloupéen pour le nèg-mawon ? Et quen est-il aujourd'hui ? Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12035 V12035 V12035 V12035 | Partager Voir aussi Tanbou Ka Identité culturelle Nèg-mawon Gwoka Esclavage Marronnage Liberté Gwoka Musique traditionnelle Racine Guadeloupe Guadeloupe Guadeloupe ; Télécharger |
Réflexions autour d'une expérience personnelle dans les arts de la parole ; Réflexions autour d'une expérience personnelle dans les arts de la parole ; Réflexions autour d'une expérience personnelle dans les arts de la parole Auteur(s) : Womba, Patrick Womba, Patrick Womba, Patrick Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Le conteur-comédien et musicien, Patrick Womba, nous présente son parcours musical à travers son initiation à la vie des mornes dans sa commune natale de Fonds-Saint-Denis. Une vie imprégnée par la culture martiniquaise à travers sa musique, sa danse, ses bals, les gestes, le théâtre, ses espaces et ses rencontres. Le conteur-comédien et musicien, Patrick Womba, nous présente son parcours musical à travers son initiation à la vie des mornes dans sa commune natale de Fonds-Saint-Denis. Une vie imprégnée par la culture martiniquaise à travers sa musique, sa danse, ses bals, les gestes, le théâtre, ses espaces et ses rencontres. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12036 V12036 V12036 V12036 | Partager |
La « gamme bèlè » Auteur(s) : Marie-Magdaleine, Emmanuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Aix-Marseille Université Université LAVAL UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Au début des années 80, plusieurs musiciens militants ont voulu projeter le Bèlè sur des instruments mélodiques. Parallèlement, un mouvement de réimplantation des soirées Bèlè avait vu le jour en Martinique. Tous les samedis, une soirée était organisée. Ces démarches consistaient à approfondir la connaissance musicale du Bèlè, proposer des repères solides et permettre la composition d'oeuvres nouvelles. L'intervenant nous en dit plus dans cette communication. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18202 V18202 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |