![]() | Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
![]() | Public use and Ecotourism Policies in Brazilian and Canadian Protected Areas Auteur(s) : Matheus, Fabricio Scarpeta Raimundo, Sidnei Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Brazil and Canada have two of the biggest protected area systems in the world, both of them based in the protected areas model established by the USA in the XIX century. However, they have distinct policies when it comes to public use and ecotourism inside those areas. Canadian guidelines have a greater focus on leisure and recreation activities, in a more permissive use of its resources with activities geared to large scale tourism. On the other hand, Brazil has a focus more limited on low-impact activities with a strong component of environmental education and restrictions of activities within its protected areas. From that approach, this article analyzes the Brazilian and the Canadian public policies for public use development inside protected areas and how they address the three main aspects of ecotourism: environmental conservation, environmental awareness of visitors and involvement of local community. Brésil et le Canada ont deux des plus grands réseaux d´aires protégées du monde, tous les deux basés dans le modèle d’aires protégées établi par les États-Unis au XIXe siècle. Cependant, ils ont des politiques distinctes quand il s´agit de l'usage du public et de l'écotourisme à l'intérieur de ces zones. Les lignes directrices canadiennes ont une plus grande focalisation sur les activités de loisirs et de détente, dans une utilisation plus permissive de ses ressources à des activités visant à grande échelle le tourisme. D'autre part le Brésil a un objectif plus limité sur les activités à faible impact avec une forte composante de l'éducation et les restrictions d'activités au sein de ses aires protégées de l'environnement. A partir de cette approche, cet article analyse les politiques publiques brésiliennes et canadiennes pour le développement du ecotourisme à l'intérieur d’aires protégées et de la façon dont ils abordent les trois principaux aspects de l'écotourisme: conservation de l'environnement, education environmental et la participation de la communauté locale. Brésil Canada Colombie-Britannique São Paulo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9344 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9344 | Partager |
![]() | Le parc amazonien de Guyane française et la mise en tourisme de la nature. L’intégration de la cogestion adaptative Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Lacoste-Bédard, Élyse Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les projets de conservation de grande envergure présentent des défis importants et exigent par le fait même d’adopter des approches multiscalaires et multidimensionnelles afin d’ajuster les pratiques. C’est le cas du parc Amazonien de Guyane française (PAG) qui présente de nombreux défis. L’approche de gouvernance que présente la cogestion adaptative apparaît alors comme un cadre adapté et prometteur dans l’analyse du cas du PAG afin d’orienter les pratiques et les décisions pour répondre au défi que représente la mise en œuvre de sa charte. Le développement du tourisme de nature sera analysé à travers le prisme de la cogestion adaptative en identifiant certaines conditions de succès dans la mise en œuvre de la charte du PAG. Large-scale conservation projects present significant challenges and require thereby adopting multiscale and multidimensional approaches to adjust practices. This is the case of the French Guyana Amazonian Park (FGAP), which presents many challenges. The approach to governance unfold by Adaptative Co-Management appears to be a promising framework for the FGAP case analysis to feed decisions and practices, and to meet challenges from the Park’s Charter implementation. The development of nature tourism will be analyzed through the prism of Adaptive Co-Management by identifying some conditions for success. Guyane française Saül Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8833 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8833 | Partager |
![]() | La production de l’espace touristique de l’Île-à-Vache (Haïti) : illustration du processus de développement géographique inégal Auteur(s) : Jeannite, Sadais Lapointe, Dominic Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente comment les enjeux et les relations socioéconomiques qui sous-tendent la construction des discours sur le développement touristique influencent les pratiques matérielles dans le processus d’appropriation des territoires. Il soutient que les jeux de pouvoir, les valeurs et les croyances constituent un ensemble de relations fabriquant les discours des différents groupes et classes dans un territoire touristique. Ces discours modèlent, à travers des pratiques matérielles, l’espace touristique. Il démontre que l’enchevêtrement de ces relations complexe dans l’étude de cas réalisé sur l’Île-à-Vache. En fait, le « confort existentiel » que recherche le touriste y joue un rôle essentiel. Il influence le discours hégémonique des acteurs dominants et dicte les décisions d’aménagement des destinations touristiques. Dans le cadre de la production et de la mise en tourisme de l’Île-à-Vache, il permet d’expliquer le mécanisme des d’accumulation capitalistique par dépossession dans le processus de développement géographique inégal. The article shows how the socio-economic relations that underlie the construction of discourse on tourism development influence the material practices in the space appropriation process. It argues that the power, values, and beliefs are a set of discourses of different groups and classes in a tourist area. These discourses shape, through material practices, the tourism space. It illustrate the entanglement of these complex relationships through the case study conducted on Île-à-Vache. In fact, the "existential comfort" that the tourist research plays a vital role. It influences the hegemonic discourse of the dominant players and dictate management decisions of the tourist destinations. As part of the production and the development of tourism Île-à-Vache, it helps to explain the mechanism of capital accumulation by dispossession in the uneven geographical development process. Haïti Île-à-Vache Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8810 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8810 | Partager |
![]() | Tourisme et lutte contre la pauvreté, l’expérience du sud andin rural au Pérou Auteur(s) : Arellano, Alexandra Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tout en étant une des régions les plus pauvres du Pérou, le sud andin est la destination touristique nationale par excellence où se trouve le sanctuaire archéologique de Machu Picchu, un des sites du patrimoine mondial les plus prisés au monde. Le boom du développement touristique des années 1990 à rapidement transformé la région de Cuzco en une destination écotouristique et de tourisme culturel. Cette étude présente le développement du tourisme dans la région en général, ainsi que les effets sur quelques communautés spécifiques s’étant intégrées au système touristique international grâce au développement du chemin de l’inca, une randonnée de quatre jours servant de porte d’entrée à Machu Picchu. Les hommes des communautés paysannes des hauts plateaux andins avoisinant Ollantaytambo ont été sollicités pour transporter l’équipement nécessaire au service des randonneurs étrangers. Ces habitants représentaient une main d’œuvre accessible, abordable, voire exploitable, capable physiquement de transporter des poids lourds en haute altitude. Aujourd’hui, la Fédération des Porteurs Daniel Estrada est composée de 6200 porteurs provenant de différentes communautés de la vallée. Essentiellement quechuas, ces communautés rurales marginalisés survivent sur des terres arides ; leur niveau d’éducation ne dépasse souvent pas le primaire ; les villages ne disposent pas d’eau potable, de services d’égouts, d’électricité, de téléphone, d’accès à des services de santé ; les habitations sont faites d’adobe. Étant donné la vulnérabilité de ces populations, l’intégration à un système offrant de nouvelles possibilités de revenus s’avérait souhaitable, malgré les conditions d’emploi déplorables. While one of the poorest regions of Peru, the Andean south is a national tourist destination and the site of the archaeological sanctuary and one of the most popular sites in the world, Machu Picchu. The boom of tourism development in the 1990s quickly transformed the Cuzco region to an ecotourism and cultural tourism destination. This paper presents the development of tourism in the region in general, as well as the effects for some communities as they are integrated into the international tourism system through the development of the Inca Trail, a four-day hike which leads to Machu Picchu. Men in the peasant communities in the Andean highlands surrounding Ollantaytambo are asked to carry the equipment needed by foreign hikers during the ascent. These people represent an available and affordable workforce, physically capable of carrying heavy weight at high altitudes. Today, the Daniel Estrada Federation of Carriers is composed of 6200 carriers from different communities in the valley. Mainly Quechua, these marginalized rural populations survive in an arid environment; their education often does not exceed the primary level; the villages lack drinking water, sewage services, electricity, telephones, and access to health services; and the houses are made of adobe. Given the vulnerability of these populations, the integration of a system offering new revenue opportunities proved desirable, in spite of the deplorable employment conditions. Pérou Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6550 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6550 | Partager |
![]() | Les algues sont-elles une ressource marine à exploiter pour développer durablement l’espace caribéen ? Auteur(s) : Litzler, Sophie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’algue est une ressource marine peu étudiée par la géographie ; elle offre pourtant des potentialités de développement économique. Les macro-algues cultivées à des fins alimentaires sont une alternative à la pêche. Les micro-algues constituent une biomasse valorisable : molécule pharmaceutique, Oméga 3 et biocarburants. De ces différents usages naît la question suivante : les algues sont-elles une ressource marine à exploiter pour développer durablement les territoires de la zone intertropicale ? Nous présenterons tout d’abord l’algoculture à l’échelle mondiale en soulignant le faible poids de cette activité dans le bassin caribéen. Puis nous montrerons que l’algoculture s’inscrit dans un processus de développement durable en assurant un revenu à des communautés rurales (Petites Antilles). Enfin, dans une approche comparative (États-Unis), nous verrons que l’espace caribéen est une région de projets et d’aménagements durables qui a des atouts pour développer l’algoculture : exposition solaire, hautes températures, proximité de la recherche américaine. Algae as sea resource have not been largely explored in Geography, yet it offers the potential for economic development. Macro-algae are cultivated for food purposes and they can substitute for fishing. Micro-algae can be valued as biomass: “nutraceutics”, Omega 3, biofuel. These various utilizations raise a question: are algae a key to a sustainable development in intertropical islands? We shall present Algaculture on a global scale, while emphasizing its low importance in the Caribbean. Then we shall show how algaculture can be part of a process of sustainable development by providing revenue to rural communities (Lesser Antilles). Finally, in a comparative approach (with the US), we shall see that the Caribbean Region has a number of assets for algaculture that make it suitable for sustainable projects and infrastructures: solar exposure, high temperatures, close to the US research centers. États-Unis Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4389 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4389 | Partager |
![]() | Evaluación de las características paisajísticas mediante la lógica matemática en la zona central de la costa Caribe Colombiana Auteur(s) : Rangel-Buitrago, Nelson Gracia C, Adriana Anfuso, Giorgio Ergin, Aysen Williams, Allan Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El Caribe colombiano ha experimentado un acelerado proceso de urbanización y desarrollo turístico en los últimos 50 años. Solo en una ciudad como Cartagena de Indias (la ciudad turística por excelencia de Colombia), datos referidos al periodo noviembre 2009 – enero 2015, mostraron un incremento en la llegada de turistas cercano al 20%. Después de un gran número de encuestas realizadas alrededor del mundo, se encontró que los parámetros en que se basan los turistas a la hora de preferir una playa son: i) la seguridad, ii) el paisaje, iii) calidad del agua, iv) basuras, v) instalaciones. El paisaje es uno de los recursos costeros y por lo tanto su evaluación es una herramienta importante para los gestores y planificadores del litoral a la hora de la realización de planes de conservación, protección, desarrollo y manejo. Este trabajo se basa en la evaluación del valor paisajístico de las playas que constituyen la base de la economía de muchas ciudades costeras en el mundo y en especial de la zona central de litoral Caribe colombiano. Un problema importante en la evaluación del paisaje es la incapacidad de algunas metodologías de reflejar correctamente las percepciones de la gente, debido al alto peso que tienen algunos aspectos subjetivos (p. ej. altura de una geoforma).En este trabajo se presenta la evaluación del paisaje realizada para la zona central de Caribe colombiano (37 playas de los departamentos de Sucre, Bolívar y Atlántico) utilizando la lógica matemática y matrices ponderadas (fuzzy logic mathematics - parameter weighting matrices) las cuales permiten disminuir la subjetividad y cuantificar con exactitud la incertidumbre. Para la evaluación se utilizó una lista de chequeo que está conformada por 26 parámetros, 18 físicos (acantilados, playas, plataformas rocosas, dunas, características de los valles, forma del relieve, mareas, paisaje costero, color del agua y restos de vegetación), y 8 antropogénicos (ruido, basura, descarga de aguas residuales, grado de modificación y de construcción del medio, tipos de acceso, línea del horizonte y estructuras antrópicas). Los parámetros fueron calificados en una escala de 1 a 5 (presencia/ausencia o poca/alta calidad) y, con el fin de cuantificar la incertidumbre y excesos derivados de la subjetividad que pudo haber tenido la evaluación de los parámetros, se utilizó la lógica difusa (fuzzy logic). A la par, un sistema de matrices, se empleó para asignar valores de peso de acuerdo a las preferencias y prioridades de los usuarios. Como resultado de estos análisis lógico-estadísticos se obtuvo un valor (D) el cual resume la evaluación del paisaje en 5 clases que van desde la CLASE 1 (zona litoral sumamente atractiva) hasta la CLASE 5 (playas urbanas muy poco atractivas). De los 37 sectores estudiados, ninguno puede ser considerado como una zona litoral sumamente atractiva, mientras que 15 corresponden a zonas litorales urbanas poco atractivas, el resto de las playas (22) se ubicó entre las clases 2, 3 y 4. Los resultados obtenidos son útiles para los gestores costeros en la medida que, aunque no es posible mejorar los aspectos naturales de la clasificación, si es posible mejorar muchos de los parámetros antropogenicos y, de esta forma, hacer que una playa mejore su clasificación y sea paisajísticamente más atractiva. In the past few years, the Colombian Caribbean coast has experienced rapid tourism development which has not been accompanied with a similar increase in urbanization facilities. For example, the city of Cartagena de Indias (the most famous tourist destination of Colombia), data related to November 2009 – January 2015 period, showed an increase of 20% in tourist arrivals. A large number of surveys developed in Europe found that the most critical parameters for tourists, when they choose a beach, are: i) security, ii) scenery, iii) water quality, iv) litter, v) facilities. Scenery is one of the most significant coastal resources. Therefore, its evaluation is a valuable tool for coastal managers when developing conservation and protection plans. This proposal provides coastal scenery assessment of 37 beaches along the North Colombian Caribbean littoral by analysing 26 physical and human factors. Results were weighted (not all parameters have equal weight) and subjected to fuzzy logic mathematics in order to reduce recorder judgment subjectivity. The sites were categorised into five classes; Class 1 locations had top grade scenery; Class 5 poor scenery. Of the 37 sectors studied, currently none can be considered as an extremely attractive coastal area (class1), while 15 were unattractive urban coastal areas (class 5), the rest of the beaches (22) placed in classes 2, 3 and 4. Classification of analysed sites depends on the geological setting and degree of human occupation. The technique opens new perspectives for analysis of the potential for coastal tourism development in natural areas and scenic quality improvement of current tourist developed areas. Concerning coastal management issues, emphasis should be given to the upgrading of human parameters eliminating litter and sewage evidence, vegetation debris and enhancing beach nourishment works. This proposal can help in moving some locations from their present status to a higher one. Caraïbes Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9326 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9326 | Partager |
![]() | La valorisation touristique du patrimoine rural : une opportunité de développement pour l’agriculture de Balagne en Corse ? Auteur(s) : Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Balagne est un territoire rural touristique dont les restes du riche passé agropastoral sont réappropriés et réhabilités comme support de développement local. Les exploitants agricoles, en tant qu’artisans du terroir, sont au cœur de ce processus de patrimonialisation et peuvent espérer tirer profit de sa revalorisation culturelle et économique : alors qu’ils subissent la pression foncière, la demande touristique de terroir apparait comme étant une opportunité de maintien pour l’agriculture de Balagne. Or, l’enquête de terrain réalisée montre qu’elle s’avère être en réalité un puissant facteur de différenciation des exploitants entre eux et de creusement des inégalités socio-économiques. Et paradoxalement l’offre de produits du terroir et services agritouristiques n’est pas forcément accompagnée de la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles. Ces conclusions interrogent finalement la durabilité agricole, et plus largement celle du territoire. Balagne is a rural touristic territory. It remains of the glorious agrarian past are restored as a resource for local development. Farmers, as artisans of the country, are at the core of this process of re-appropriation and can be pay back for this cultural and economic revalorization: whereas they are suffering the land pressure, this issue can be a way of remaining their activity. But, it is proved that it is a major factor of the farming systems differentiation. Thus, it grows bigger the socio-economic inequalities. And as a paradox, the supply of local products and/or agritourism services do not systematically implies the implementation of eco-friendly practices. Finally, the touristic valorization of the rural heritage calls into question the rural system sustainability. Balagne Corse Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5407 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5407 | Partager |
![]() | Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
![]() | La ética del profesional en turismo. Servicio hotelero innovador y sostenible Auteur(s) : Moya, Nohemy Josefina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El presente artículo tiene como objetivo, valorar la conducta ética del profesional en turismo como elemento incidente en el servicio innovador y sostenible de la actividad turística. Es un análisis crítico ya que en él se da una relación constructiva de la teoría y la práctica, de lo que es y el deber ser de las ejecuciones de los profesionales del turismo. Para su abordaje se procedió a un estudio documental, basado en la revisión bibliográfica de material actualizado sobre el tema en cuestión, llegando a la conclusión de que toda innovación turística, desde la identificación y conversión de recurso turístico hasta su puesta en valor como producto turístico, requiere de un sistema de información turística, de una tecnología. Además el turismo sostenible es una estrategia que promueve el desarrollo de comunidades con riquezas paisajísticas, culturales, ambientales, etc. La práctica ética del profesional en turismo es determinante en la calidad del servicio hotelero innovador y en esa medida se contribuye a que éste sea sostenible en el tiempo. This article aims, assess the ethical conduct of professional tourism as an element incident innovative and sustainable tourism service. It is a critical analysis since it constructive relationship of theory and practice, of what is and what ought to be the executions of tourism professionals is given. For your approach proceeded to a desk study, based on a literature review of current on the subject matter material concluding that all tourism innovation, from identification and conversion of resource to its value as a tourism product requires a tourist information system, a technology. Furthermore sustainable tourism is a strategy that promotes the development of communities Scenic, cultural, environmental wealth, etc. The practice of professional ethics in tourism is crucial to the quality of service and innovative Hotelier this measure helps to make it sustainable over time. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9452 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9452 | Partager |
![]() | Espace de vie et communauté touristique ethnolinguistique. La construction de Floribec Auteur(s) : Tremblay, Rémy Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Depuis les années 1950, la Floride et Miami occupent une place très importante dans l’imaginaire culturel des Québécois. Cela s’exprime dans la littérature, la musique et le cinéma. Cette affection pour la Floride est aussi très évidente sur le plan touristique alors que plus du tiers de la population québécoise visite la Floride annuellement. Cela a mené au développement d’une communauté de culture québécoise et de langue française située dans la banlieue de Hollywood (Miami) dont la raison d’être et l’atmosphère dépendent de l’apport massif de touristes québécois et des divers autres liens qu’elle entretient avec le Québec. Since the 1950s Florida and Miami have had a special place in Québec culture. This can been seen in its litterature, its music, and cinema. This also translates through tourism while about a third of all Québec population visit Florida annually. This led to the development of Québec-culture and language-based commununity located in a Miami suburb of Hollywood. The atmosphere and economy if this community depend on the ongoing flow of tourists from Québec and many other links with this Canadian Province. Floride Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9451 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9451 | Partager |