![]() | Propositions pour un enseignement bilingue préélémentaire : enquêtes et expérimentations à la Martinique et à la Dominique ; Proposals for pre-elementary bilingual education : surveys and experiments in Martinique and in Dominica Auteur(s) : Royer, Zephrine Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Groux, Dominique Caliari, Peddy Résumé : Le monde, depuis des millénaires, est bâti sur les fondations de sociétés bilingues. Or, ce « parler multiple » semble depuis toujours être source de conflit. Loin d’être considéré comme une richesse, le bilinguisme (ou plurilinguisme) semble plutôt représenter un problème auquel on tâcherait de trouver une solution. « La multiplicité » dit Louis-Jean Calvet (1999), « est chose mauvaise, on lui préfère de façon toute jacobine un bon gros Etat monolingue bien cerné dans ses frontières politiques et linguistiques ».La région caraïbe occupe une place tout à fait intéressante sur cette scène en perpétuel mouvement qu’est la mondialisation. Ces pays/îles doivent continuellement chercher l’équilibre entre appartenance locale, régionale et internationale, grand nombre d’entre eux luttant toujours aujourd’hui pour concilier leur statut d’anciennes colonies et le rythme rapide de la mondialisation. Cette thèse porte sur la place des langues vivantes dans les écoles du premier degré à la Martinique et à la Dominique et sur les enjeux d’un enseignement bilingue pour ces deux îles qui appartiennent à la fois à la Caraïbe et au monde. Nous proposons, dans un premier temps, une étude de la situation actuelle de l’enseignement des langues dans les deux îles : quelles sont les politiques linguistiques dans les deux contextes? Dans quelle mesure sont-elles mises en œuvre? L’enseignement des langues répond-il aux exigences des textes officiels ? Les politiques linguistiques sont-elles adaptées aux réalités sociolinguistiques de ces îles ? Dans un deuxième temps, nous interrogeons la possibilité d’un enseignement bilingue dès l’école préélémentaire dans les îles de la Martinique et de la Dominique et nous expérimentons des approches d’enseignement des langues en milieu institutionnel et en contexte périscolaire. Nous nous interrogeons sur des modes de fonctionnement différents : ne pourrait-on pas imaginer d’autres manières de faire ? Que pouvons-nous proposer comme solutions complémentaires et/ou alternatives à l’existant ?Enfin, dans un troisième temps, dans une perspective plus globale, nous posons la question de l’éducation bilingue, par une approche comparée, en analysant les faits éducatifs dans deux systèmes différents et en nous intéressant à la question de l’altérité. La compréhension de l’Autre peut-elle améliorer l’existant dans le cas de la Martinique et de la Dominique ? Nous revenons ainsi à la question de l’intérêt et des enjeux d’une comparaison de l’enseignement des langues dans ces deux systèmes, en prenant en compte les identités locales, régionales et internationales à travers des analyses historiques et sociolinguistiques. A la suite de cette analyse, nous faisons des propositions concrètes en faveur d’un enseignement bilingue intégré dans ces deux îles. Ces propositions concernent les domaines tels que la didactique, la planification en éducation et le curriculum bilingue, la formation des enseignants et la politique linguistique de la Caraïbe. Notre question centrale est la suivante : comment enseigner aujourd’hui pour mieux préparer les citoyens caribéens au monde de demain ? The Caribbean region occupies an interesting space in the perpetually changing scene of globalisation. Caribbean countries or islands must continually seek to balance their sense of belonging to a local, regional and international community. This is sometimes a difficult task as any of them are still fighting to balance their evolution as old colonies with the fast pace of globalisation in a new world.This thesis focuses on language teaching at primary level in the islands of Martinique and Dominica. It examines the many issues surrounding language teaching and questions the role of bilingual education in the development of these two Caribbean islands as they evolve within the Caribbean and the world. Firstly, we propose a careful study of the current situation of language teaching in Martinique and Dominica. What are the language policies of these islands? How and to what extent are they implemented? Does language teaching truly reflect the objectives of official texts? Are the present language policies adapted to the sociolinguistic reality of each island?Secondly, we raise the question as to the possibility of the implementation of bilingual education at the pre-primary level in the islands of Martinique and Dominica. We examine the question through the experimenting of different language teaching methods within a school setting and as part of an extracurricular bilingual program. Can we envision alternative approaches to the present situation? What complementary or alternative solutions can we propose to improve on what already exists?Lastly, we look at the subject from an overall perspective and we address the question of bilingual education. We analyse how comparative education, the study of other education systems and the understanding of others play a major role in developing solutions to present day situations. This analysis takes into account issues relating to local, regional and international identities through a study of the historical and sociolinguistic context of the islands of Dominica and Martinique.Based on our analysis and on the literature, we put forward concrete proposals for holistic bilingual education on the islands of Martinique and Dominica. These proposals focus on areas such as language teaching pedagogy, education planning, the bilingual curriculum, teacher training, and language policy for the Caribbean. The main question underlying this thesis is: how do we teach today to better prepare Caribbean citizens for the world of tomorrow? http://www.theses.fr/2015AGUY0834/document | Partager |
![]() | El impulso del turismo alternativo en Uruguay: la experiencia del proyecto Uruguay Alternativo Auteur(s) : Andrés Pardo, Juan Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El “sol y playa” ha sido durante décadas el producto principal del turismo en Uruguay. No obstante, dicho país posee ciertas características que lo hacen proclive para el desarrollo del turismo alternativo, modalidad al momento desconocida y que no ha captado interés estatal. El presente artículo plantea un acercamiento a la realidad de este turismo en Uruguay, basándose en la experiencia del proyecto Uruguay Alternativo surgido en 2012. The “sun and beach” has been during decades the main product of uruguayan tourism. Nervertheless, the above mentioned country possesses certain characteristics that make it inclined for the development of alternative tourism, which is unknown today and which has not attracted State's interest so far.This present article raises an approximation to the reality of this tourism in Uruguay, Uruguay Alternativo" based on the experience arisen on 2012. « Le soleil et la plage » ont été pendant des décénnies le produit principal du tourisme en Uruguay. Néanmoins, le pays mentionné possède certaines caractéristiques propices au développement d’un tourisme alternatif, modalité pour l’heure méconnue et qui n’a pas suscité l’intérêt national. L’article présente un état des lieux de cette réalité dans le tourisme uruguayen en se basant sur le projet “Alternative Uruguay” lancé en 2012. Uruguay Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7564 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7564 | Partager |
![]() | Les expositions universelles, une utopie touristique toujours d’actualité ? Auteur(s) : Ballester, Patrice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers les expositions universelles récentes et passées et plus particulièrement les expositions de Milan 2015 et de Port-au-Prince 1949, nous rappelons que cette pratique touristique du voyage d’agrément dans une grande ville remonte au xixe siècle, elle accompagne les origines de notre tourisme moderne, tout en devenant un instrument de géopolitique et de marketing touristique de première importance pour les villes et les pays hôtes. Les expositions peuvent être considérées comme un levier urbanistique, mais aussi un moyen de faire voyager et de comprendre notre monde à travers un système de représentation des identités locales et mondiales proposant toujours une mise en valeur de la découverte scientifique et de l’expérience culturelle à travers les pavillons nationaux. Ces manifestations géantes reposent sur une mise en scène et en récit à partir d’un thème universel questionnant généralement le concept du développement durable et de l’attractivité touristique renouvelée de la destination. Notre analyse porte sur la plus récente des expositions universelles et une exposition oubliée appartenant à l’aire culturelle des caraïbes permettant de dégager trois dynamiques associant le tourisme de méga-événement et l’utopie des voyages initiatiques, à savoir : les expositions universelles se réinventent et retrouvent un certain succès de fréquentation impliquant une redéfinition des champs et des usages d’une utopie contrariée. Faire voyager est un acte à la fois scénographique et symbolique à travers le pavillon impliquant des artifices et des déclinaisons de plus en plus numériques, la quête de cette pratique durable du voyage se confronte à son héritage et à son souvenir à différentes échelles et temporalités. Through the recent and past universal exhibitions and more particularly the world’s fair of Milan 2015 and Port-au-Prince 1949, we recall that this tourist practice of the pleasure trip in a large city dates back to the xixth century, it accompanies the origins of Our modern tourism, while becoming an instrument of geopolitics and tourist marketing of prime importance to cities and host countries. Exhibitions can be seen as an urban lever, but also a way to make travel and understand our world through a system of representation of local and global identities that always emphasizes scientific discovery and cultural experience through the national pavilion. These giant events are based on a staging and narrative based on a universal theme generally questioning the concept of sustainable development and the renewed attractiveness of the destination. Our analysis focuses on the most recent of the universal exhibitions and a forgotten exhibition belonging to the cultural area of the Caribbean, which reveals three dynamics associating mega-event tourism with the utopia of initiatory journeys, namely: reinvent and regain a certain success of frequentation implying a redefinition of the fields and uses of a disrupted utopia; to make travel is an act both scenographic and symbolic through the pavilion involving artifices and more and more digital declensions, the quest for this sustainable practice of travel is confronted with its heritage and its memory at different scales and temporalities. A través de las exposiciones universales recientes y pasados y, especialmente, la Feria de Milán en 2015 y Puerto Príncipe en 1949, recordamos que esta práctica de turismo de viaje de placer a una gran ciudad se remonta al siglo xix, que acompaña a los orígenes de turismo moderno, mientras que convertirse en un instrumento geopolítico y comercialización del turismo de las principales ciudades y países anfitriones. Las exposiciones pueden considerarse una palanca urbana, sino también una manera de viajar y entender nuestro mundo a través de un sistema de representación de las identidades locales y globales que todavía ofrece el desarrollo de los descubrimientos científicos y la experiencia cultural a través pabellones nacionales. Estas manifestaciones gigantes basados en una puesta en escena y la narrativa de un tema universal en general, cuestionando el concepto de desarrollo sostenible y renovada atractivos turísticos del destino. Nuestro análisis se centra en las últimas exposiciones universales y una exposición olvidado que pertenecen a la zona cultural del Caribe para identificar tres dinámico entre el turismo mega-evento y la utopía de los viajes iniciáticos, a saber: las exposiciones universales reinventar y encontrar un cierto éxito de asistencia que implica una redefinición de campos y utiliza una utopía alterada, para viajar es un acto tanto teatral y simbólico a través del pabellón y declinaciones cada vez más digitales, las la búsqueda de este viaje práctica sostenible se enfrenta a su artificialidad y su memoria en diferentes escalas y marcos de tiempo. Europe Caraïbes Italie Haïti France Milan Port-au-Prince New York Osaka Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11239 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11239 | Partager |
![]() | Diaspora portoricaine et musique rap à New York : entre latinité et culture africaine américaine Auteur(s) : Partel, Stéphane Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le rap a atteint un succès sans précédent auprès des jeunes urbains aux États-Unis et dans les grandes mégalopoles du monde entier. Ce genre musical, figure de proue du hip-hop, s’est affirmé dès les années 1970 comme un moyen d’expression diasporique reflétant les expériences, les rapports complexes et les interactions culturelles entre Africains-Américains, Jamaïcains et Portoricains de la diaspora vivant à New York. Cependant, le positionnement des artistes issus de la diaspora portoricaine a été peu étudié. Nourri de séjours d’observation participante et de recherches réalisées entre 2005 et 2008, ainsi que de la fréquentation assidue des concerts du collectif artistique portoricain The Terror Squad auxquels l’auteur a pu assister, cet article se propose donc d’analyser le rôle central des artistes issus de la diaspora portoricaine de New York à travers l’étude du rap, élément le plus médiatisé du hip-hop. Il devient ainsi possible de mieux entrevoir les tensions, convergences et interactions culturelles qui régissent les rapports complexes qui s’établissent entre la latinité des Portoricains et la culture africaine-américaine urbaine depuis plus d’une trentaine d’années dans le milieu du rap. Rap music has achieved unprecedented success among urban youth in the United States and in big cities around the world. As a key element of hip-hop this musical style has been asserting its strength since the 1970s as a reflection of the diasporic experience and the complex cultural interactions between African Americans, Jamaicans and Puerto Ricans of the diaspora living in New York. However, scant research has been conducted on the role of Puerto Rican artists of the diaspora living in New York. Therefore, based on field trips and participant observation undertaken between 2005 and 2008 and the concerts of the Puerto Rican rap group The Terror Squad that the author was able to attend frequently, the purpose of this article is to analyze the central role of Puerto Rican artists located in New York through rap music, the most publicized element of hip-hop. This analysis sheds light on the tensions, commonalities and cultural interactions that govern the complex relationships between the distinctive Latin identity of Puerto Ricans and the African American urban culture, as witnessed on New York’s rap scene for more than thirty years. New York Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4756 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4756 | Partager |