Les crevettes profondes du Talus continental de la Guyane Française-Partie II-Etude biométrique de quatre crevettes profondes de la Guyane Française Auteur(s) : Gueguen, Frédéric Achoun, Joseph Résumé : La connaissance de certaines caractéristiques d'une espèce donnée de crevette peut se trouver dans l'application d'une étude biométrique simple qui consiste à appréhender la croissance relative en comparant les relations entre différents caractères morphologiques chez des animaux de taille différente. Il va de soi qu'une telle étude n'a de sens que si l'on s'adresse à une "population" bien définie, c'est-à-dire remplissant les conditions d'isolement et d'homogénéité ; isolement dans le sens d'un écosystème déterminé et homogénéité dans celui d'une uniformité des caractéristiques individuelles. Cela nous amène à considérer : - le choix des espèces seules : les espèces présentant un intérêt commercial réel ont été retenues, à savoir celles déjà exploitées en Guyane française, Plesiopenaeus edwardsianus (fam. Aristeidae) et Solenocera acuminata (fam. Solenoceridae), ainsi que deux autres espèces capturées parallèlement mais avec des rendements nettement moindres et qui sont respectivement Aristeus antillensis (fam. Aristeidae) et Parapenaeus longirostris (fam. Penaeidae). - la constitution des échantillons : ils doivent être représentatifs de la population étudiée et donc satisfaire aux conditions requises. C'est pourquoi les individus de chaque espèce sont pris en nombre suffisamment grand, sur une aire géographique limitée (celle des campagnes de prospection), durant une courte période de temps (quelques jours) et en prélevant aléatoirement chaque animal de façon à obtenir une population la plus homogène possible et donc une distribution normale des tailles. Chez les crustacés comme la crevette cette dernière condition est souvent réalisée en raison d'une part de l'étalement de la période de ponte - surtout en zone équatoriale, et d'autre part de la variabilité des croissances individuelles. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21622/19202.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21622/ | Partager |
Compte-rendu de la campagne "Resubguy 5" (octobre 1994) sur le plateau continental de la Z.E.E. guyanaise Auteur(s) : Rose, Joel Achoun, Joseph Résumé : Depuis octobre 1992 une étude est conduite par le laboratoire "Ressources Halieutiques" de l'IFREMER Cayenne pour analyser les mécanismes de recrutement du stock de crevettes pénéïdes (Penaeus subtilis) du plateau guyanais. En effet, le cycle de cette espèce étant très court, ces mécanismes conditionnent directement les rendements de la flottille industrielle crevettière guyanaise. Les variabilités intra et inter annuelles du recrutement sont considérées comme très fortes, aussi une optimisation de la gestion de cette pêcherie passe par une meilleure compréhension de ces mécanismes et notamment de leurs facteurs de variation. Cette étude s'intègre dans un programme de coopération régionale entre l'IFREMER et le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et des Pêches du Surinam financé par des fonds FEDER et du FIC. Elle est respectivement menée par l'IFREMER et le laboratoire du Département des pêches du Surinam dans leurs Zones Economiques Exclusives.
Ce programme prévoyait une série de huit campagnes en mer, précédées par une campagne commune de mise au point, qui devaient être conduites en parallèle par chacun des deux laboratoires français et surinamien sur les plateaux de Guyane (campagnes RESUBGUY) et du Surinam (campagnes RESUBSUR) afin d'analyser le phénomène de recrutement sur la plus large échelle possible d'observation (plateau guyano-surinamien). Deux campagnes annuelles ont été programmées pour chaque pays, en mai et en octobre, et ce sur deux années (1993 et 1994). Cette périodicité est fonction des résultats des travaux conduits par l'IFREMER et l'ORSTOM sur la phase pré-recrutée de Penaeus subtilis. Ceux-ci ont mis en évidence deux principales périodes annuelles distinctes de recrutement (avril-mai; septembre-octobre).
Les résultats présentés ici proviennent de la cinquième et dernière campagne de la série initiée par l'IFREMER en octobre 1992. La première campagne avait servi de mise au point pour notamment standardiser la méthodologie entre les équipes de l'IFREMER et celle du Département des pêches du Surinam.
L'étude ne s'est pas limitée à l'examen des seules captures de crevettes Penaeus subtilis, puisqu'elle a également inclue l'analyse de la composition des prises accessoires des crevettiers. Les "by-catches" considérées dans ce travail sont surtout représentées par la crevette "sea-bob", Xiphopenaeus kroyeri, ainsi que par les principales espèces de poissons dont certains d'intérêt commercial (ou ayant une forte probabilité de le devenir dans un futur proche). Enfin, une attention particulière a aussi été portée sur les captures accidentelles de tortues marines afin d'en estimer l'importance réelle. Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18749/16320.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18749/ | Partager |
Analyse de la structure du système de pêche artisanal guyanais. Introduction à sa dynamique Auteur(s) : Blanchard, Fabian Charuau, Anatole Rose, Joel Achoun, Joseph Résumé : Les activités de la petite pêche et de la pêche côtière en Guyane ne sont pas encore assez bien organisées pour permettre un suivi rigoureux. On sait surtout qu'il s'agit d'une activité en baisse et le déclin amorcé au début des années 80 n'a fait que se confirmer dans les années récentes. Alors que le nombre de bateaux pratiquant de façon régulière la petite pêche avoisinait les 150 en 1985, en 1998, la flottille était réduite à 65 unités. Un chiffre fera mieux comprendre cette évolution: dans les années 80, il y a eu jusqu'à 12 tapouilles à Cayenne, alors qu'à la fin 1998, il en restait 4.
On peut espérer qu'en 1999, 2 tapouilles supplémentaires et les 3 navires expérimentaux construits par la Région Guyane viendront s'ajouter à cette flottille et permettront d'améliorer le suivi des captures et de l'effort. La perspective du Marché d'Intérêt Régional abritant une criée stimulera le passage des captures sous la halle à marée et favorisera la tenue de statistiques de débarquements.
L'activité de cette flottille est difficile à cerner, car seules les tapouilles dont les captures sont importantes en raison de la durée de leurs sorties peuvent donner lieu à des statistiques sinon précises du moins régulières dans le temps. Quelques doris et canots créoles sont également
dans ce cas et ont permis des comparaisons inter flottilles.
Pendant la période sèche, d'août à novembre, tous les bateaux sont actifs. Pendant la saison des pluies, de décembre à juillet, en raison de la houle, les tapouilles réduisent leurs sorties et la plupart des pirogues de mer et des canots créoles opèrent dans les estuaires. Droits : 1999 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00075/18612/16165.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00075/18612/ | Partager |
La pêche du vivaneau rouge en Guyane. Un bilan de l'exploitation sous le régime vénézuélien, des techniques de capture à adapter et à développer Auteur(s) : Rivot, Etienne Charuau, Anatole Rose, Joel Achoun, Joseph Résumé : En Guyane française , le vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) est capturé par 3 flottilles, les ligneurs vénézuéliens, les caseyeurs antillais et les chalutiers crevettiers guyanais. Pour les crevettiers, il s'agit d'une capture accessoire inévitable, mais qui ne semble pas sans conséquences, puisque, si l'on tient compte de l'effectif total de la flottille, c'est 1 million à 1.5 millions de juvéniles qui sont pêchés (et souvent rejetés à la mer) annuellement par les crevettiers. Pour les ligneurs vénézuéliens qui pêchent 1200 tonnes, les individus de petite taille sont devenus prépondérants dans leurs captures. Ainsi dans la gamme de taille 20-30cm (125-425 grammes), on est passé, entre 1990 et 1998, de 37 000 poissons débarqués (6% de la capture) à 616 500 poissons (56% de la capture). La taille moyenne du vivaneau rouge débarqué est passée de 45 à 35 cm et son poids moyen de 1600 grammes à 700 grammes. Pour les caseyeurs, seuls deux armements (un du Larivot, l'autre du Robert), nous ont fourni quelques renseignements sur les activités et les débarquements de leurs navires. Les premières observations montrent que la composition de leurs captures en vivaneaux rouges ressemble à celle des ligneurs avec une tendance vers les petites tailles. Cependant cette tendance n'est pas aussi systématique que veulent bien le dire les détracteurs de la nasse à poissons. Leurs débarquements sont composés en nombre, pour moitié, de "vivaneaux tête ronde" (Rhomboplites aurorubens). On notera également que les caseyeurs rentabilisent leurs captures accessoires de mérous sur le marché antillais, alors que les ligneurs les rapatrient vers le Venezuela. Il existe une troisième espèce de vivaneau, le vivaneau rayé, Lutjanus synagris, capturé surtout par les chalutiers. Droits : 2000 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00075/18614/16167.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00075/18614/ | Partager |
Les crevettes profondes du Talus continental de la Guyane Française-1-Résultats de deux campagnes de prospection réalisées en 1990 (Août et novembre) Auteur(s) : Gueguen, Frédéric Achoun, Joseph Résumé : L'existence de crevettes profondes sur le talus continental au large de la Guyane française est connue depuis les campagnes de "La Thalassa" en 1971. De 1981 à 1983, les nombreuses campagnes exploratoires effectuées, aussi bien en Guyane française qu'au Surinam, par la JAMARC (Japan Marine Fisheries Resources Research Center) et l'ISTPM (Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes) mirent en évidence des captures potentielles en crevettes pondéralement peu importantes, et, surtout, une surface chalutable très limitée en Guyane française. Les japonais conclurent à cette époque de la non-rentabilité de l'exploitation de ces ressources. Cependant, ces dernières années, les ressources potentielles de crevettes du talus continental suscitent un regain d'intérêt, en raison notamment de l'existence de certaines fluctuations périodiques, parfois importantes, dans la pêcherie traditionnelle de crevettes Penéidés du plateau continental (rendements faibles, tailles insuffisantes des individus capturés). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21629/19209.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21629/ | Partager |
Validation du TED et essais d'une nouvelle grille sélective dans la pêcherie crevettière de Guyane2007 Auteur(s) : Meillat, Marc Morandeau, Fabien Achoun, Joseph Barthelemy, Patricia Résumé : This work is in line with the fishing technology section of the DUHAL (Durability of Halieutic activities) action. It aims to reduce the "side" catches associated with shrimp fishing in French Guyana. Shrimp trawling is indeed considered as one of the fishing activities which generates the most waste. The campaign carried out in November/December 2006 had lead to the following conclusions [...] Ce travail s'inscrit dans le volet technologie pêche de l'action DUHAL (DUrabilité des activités HALieutiques). Son objectif est de réduire sensiblement les captures accessoires associées à la pêche crevettière guyanaise. En effet, le chalutage crevettier est considéré comme une des activités de pêche professionnelle le plus génératrices de gaspillage. La campagne menée en novembre/décembre 2006 avait conduit aux conclusions suivantes : Fenêtre à mailles carrées de 100 mm Les dispositifs à mailles carrées de 100 mm à la jauge, placés sur le dessus de la rallonge, occasionnent des pertes très importantes en crevettes commerciales. Différentes raisons peuvent expliquer ce résultat : − L'emplacement de la fenêtre est sans doute trop près de la poche. Le périmètre de la poche est de 120 mailles de 45 mm à la jauge, or la dimension de la fenêtre est peut être trop importante par rapport à ce périmètre. − Un maillage réduit pourrait diminuer ces pertes. Les résultats sur les poissons de grande taille indiquent une capture plus importante avec le chalut sélectif. L'amélioration de la filtration du chalut imputable aux grandes mailles peut expliquer ce phénomène déjà rencontré dans d'autres pêcheries. Les résultats sur les rejets sont encourageants. Fenêtre à mailles carrées de 70 mm Le dispositif à mailles carrées de 70 mm à la jauge, placé sur le dessus du gorget, occasionne encore des pertes en crevettes non négligeables, bien que sérieusement réduites par rapport au dispositif à mailles de 100 mm. L'action sur les animaux de grande taille est faible. La réduction des captures accessoires (8%) est plus modeste qu'avec le dispositif précédent (23 et 30%). TED L'usage du TED conduit à une perte en crevettes encore importante (23%). Considérant les conditions de pêche guyanaises, on peut envisager d'ajouter à l'avant de la grille un voile concentrateur. Ce dernier permettra de canaliser les différents animaux sur le bas de la grille avant le tri et permettra sans doute de réduire les pertes en crevettes. L'action sur les animaux de grande taille est assez sensible, en particulier sur les raies. L'action sur les rejets est visible (25%) et va dans le sens de la réduction du « gaspillage » pour cette pêcherie.Suite à ces essais et aux travaux menés en juillet 2006, une nouvelle campagne d'essais a été programmée pour valider définitivement les résultats liés à l'usage d'un TED et pour tester un nouveau dispositif sélectif (grille Nordmore) associé à un BRD (Bycatch Reducing Device) particulier, le RES (Radial Escape Section). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6683.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6683/ | Partager Voir aussi Bycatch Reducing Device Radial Escape Section Duhal survey campaign shrimp Selectivity grille Nordmore mailles carrées BRD RES Télécharger |
Impact de la pêche de crevettes de petite taille sur la productivité du stock guyanais Auteur(s) : Baudrier, Jerome Vendeville, Philippe Rose, Joel Achoun, Joseph | Partager |
Actualisation des relations Taille-Poids pour le vivaneau Lutjanus purpureus en Guyane. Auteur(s) : Lampert, Luis Achoun, Joseph Levrel, Adrian Résumé : La réalisation des campagnes halieutiques Polka et Guyaviv2 au large des côtes guyanaises à la fin des années 80 a permis d’obtenir les relations biométriques qui ont été utilisées depuis cette date pour tous les calculs des captures (spectres par classe de taille) et des évaluations annuelles du stock de vivaneaux (Lutjanus purpureus) (Etienne Prévost 1989; E. Prévost et Tous 1989; Lampert 2012a)
Plus de vingt ans après, nous pouvons nous poser la question de la pertinence de ces relations de nos jours. Des changements dans les paramètres de croissance de L. purpureus ne sont pas à exclure suite aux changements climatiques et à la pression de pêche exercée depuis quelques décennies. Ces changements pouvant alors se traduire par des variations dans les relations Taille-Poids (TP).
Ce travail vise à mettre à jour les mesures de taille et du poids des individus échantillonnés lors des débarquements, afin d’établir de nouvelles relations TP, ou confirmer les anciennes. Ce travail se borne aux relations TP de l’espèce Lutjanus purpureus, qui représente à elle seule, plus de 90 % des débarquements de vivaneaux en Guyane. Cette espèce est notamment utilisée pour les calculs du stock annuel du
vivaneau du plateau guyanais. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00126/23726/21588.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00126/23726/ | Partager |