![]() | Ecologie des Rubiacées des Petites Antilles : le cas de la Martinique Auteur(s) : Claude, Jean-Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : Les Rubiacées représentent l'une des cinq plus grandes familles de plantes à fleurs dans le monde. Cette famille est diversifiée en termes de nombre d'espèces, de genres, de types physionomiques ou de spectres chimiques. Les Petites Antilles (élément d'un des hot spots de la biodiversité mondiale : la Caraïbe) accueillent au sein de leurs flores issues en majorité de l'Amérique tropicale, une partie de cette diversité. Afin d'enrichir nos connaissances sur les Rubiacées des Petites Antilles, une étude en écologie forestière a été menée en Martinique. Le but a été de déterminer la chorologie des Rubiacées sur l'île, leurs fonctions ainsi que de recenser leurs usages ethnobotaniques. La place des Rubiacées dans la dynamique végétale de la Martinique, les conditions factorielles qui favorisent leur installation et leur répartition ont ainsi pu être définies à l'aide des données de la littérature scientifique, des flores régionales et des relevés floristiques réalisés sur le terrain. Il apparait clairement que cette famille occupe un large éventail d'habitats. Les Rubiacées sont présentes dans tous les bioclimats (du sec à l'humide), dans diverses formations végétales à divers stades d'évolution. On recense en Martinique 89 espèces de Rubiacées réparties en 41 genres et plus largement 129 espèces réparties en 54 genres aux Petites Antilles. Une vingtaine d'espèces sont endémiques aux Petites Antilles et deux sont endémiques à la Martinique. Toutes les formes de vie sont représentées allant des arbres aux herbes en passant par les lianes et les épiphytes. Les Rubiacées forment une composante essentielle des flores de notre région ; néanmoins leur diversité est fragilisée par une forte anthropisation caractérisée par la dégradation des milieux. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20111 V20111 | Partager |
![]() | Réduction des pesticides - Une réflexion sur l'évaluation de l'efficacité des processus de transition "agroécologique" Auteur(s) : Trabelsi, Meriam Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'usage excessif des pesticides et des engrais chimiques a certes entraîné de meilleurs rendements mais également des effets néfastes sur l'environnement et la santé humaine. Compte tenu du contexte, l'agroécologie pourrait être une alternative pour éviter les pesticides. Ce terme désigne à la fois une science, des pratiques et un mouvement social. Il s'agit d'utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement. L'agroécologie inclut des techniques pour restaurer la fertilité des sols, pour la gestion des ressources en eau et pour contrôler les adventices et les ravageurs. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14242 V14242 | Partager Voir aussi Environnement Ressources naturelles Engrais Ecologie Produits phytosanitaires Agriculture Sol Eau Pesticide Télécharger ![]() |
![]() | Stratégie de contrôle des adventices pour minimiser l'utilisation des herbicides dans les systèmes de culture bananiers Auteur(s) : Achard, Raphaël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après avoir explicité la problématique du contrôle des adventices en bananeraie, l'objectif de cette communication est de discuter des possibles adaptations des stratégies de gestion intégrées des adventices et les alternatives à la lutte chimique contre les adventices. Différentes voies seront illustrées par des exemples de conduites techniques évaluées chez les producteurs et/ou en station de recherche. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14245 V14245 | Partager |
![]() | Utilisation de pesticides chimiques dans les systèmes de production maraîchers en Afrique de l'Ouest et conséquences sur les sols et la ressource en eau Auteur(s) : Mawusi, Gbénonchi Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'objectif de l'étude, réalisée au sud du Togo, est de recueillir des informations sur les systèmes de production, les attitudes, l'utilisation d'intrants agricoles et déterminer les niveaux de contamination des sols et des eaux des sites vulnérables afin d'amener les acteurs à une prise de conscience accrue sur les risques liés à l'utilisation inappropriée des pesticides chimiques en maraîchage. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14231 V14231 | Partager Voir aussi Pesticide Produits phytosanitaires Ecologie contamination Environnement Maraîchage Sols agricoles Togo ; Télécharger ![]() |
![]() | Chemical ecology and chemoreception in the marine environment Auteur(s) : Mackie, A.m. Mitchell, A.i. Éditeur(s) : Publ. CNEXO (France) (Actes Colloq.)(no. 14) Résumé : The basic principles of chemical ecology and chemoreception will be discussed and examples given of compounds known to possess biological activity, particularly in the control of feeding behaviour. Many hundreds of marine natural products have been isolated and characterized, but in only a few instances have their biological or ecological roles been determined. Conversely, a wide variety of chemically mediated behavioural responses have been described where the chemical mediator remains unidentified. On considère les principes de l'écologie chimique et de la chemoréception et on donne des exemples de substances composées qui possèdent des activités biologiques, surtout dans le contrôle de l'alimentation. On a isolé et caracterisé beaucoup de produits naturels marins, mais on n'a déterminé qu'en peu de cas leurs rôles biologiques ou écologiques. D'autre part, on a décrit un assortiment de réactions produites chimiquement dans lesquelles le médiateur chimique ne s'est pas identifié. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/publication-5958.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5958/ | Partager |
![]() | Tree communities’ assembly at local spatial scale in tropical forest : Insight of an integrative approach ; Assemblage des communautés d’arbres à une échelle locale en forêt tropicale : Apport d’une approche intégrative Auteur(s) : Allié, Élodie Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Christopher Baraloto Raphaël Pélissier Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Tropical forests are a biodiversity hotspot, with the coexistence of numerous species until a fine spatial scale. Particularly, 16.000 tree species coexist in Amazonia, 1.800 in Frenche Guiana and between 120 and more than 200 tree species per hectare. However, there are some uncertainties in maintaining diversity in regard to global changes. Hence before predicting the diversity evolution face of global changes, fundamental studies are needed to understand which assembly processes are involved in the maintenance of diversity. These fundamental studies still relevant given the lack of consensus on the relative importance of assembly processes. This thesis is a continuation of these fundamental studies, using innovative integrative approach, at multi-scale, to address three types of diversity: taxonomic diversity, functional and phylogenetic. Our results challenge the importance of environmental filtering for hydrological and chemical properties of soils, versus the importance of biotic interactions on community assembly. Furthermore, our results suggest that species distributions could be affected by forest dynamics related to falling trees and therefore by light availability. Finally, we have highlighted the importance of dispersal limitation on community assembly. Les forêts tropicales représentent un ‘hotspot’ de diversité avec un nombre considérable d’espèces qui coexistent jusqu’à une échelle locale fine. Plus particulièrement, 16 000 espèces d’arbres coexistent en Amazonie, 1 800 en Guyane française et entre 120 et plus de 200 espèces d’arbres par hectare. Cependant, le maintien de cette diversité face aux changements globaux actuels et à venir (qu’ils soient anthropiques ou climatiques…) est incertain. Avant de pouvoir prédire l’évolution de la diversité face aux changements globaux, un travail fondamental est nécessaire afin de comprendre les processus d’assemblage des communautés, processus qui maintiennent cette diversité. Ce travail est réalisé depuis de nombreuses années en écologie et reste d’actualité vu l’absence de consensus quant à l’importance relative des processus d’assemblage. Cette thèse s’inscrit dans la continuité de ce travail fondamental en utilisant une approche intégrative innovante, qui aborde de manière multi-échelle trois types de diversité : diversité taxonomique, fonctionnelle et phylogénétique. Nos résultats questionnent sur l'importance du filtrage environnemental quant aux propriétés hydrologiques et chimiques des sols, et sur celle des interactions biotiques dans l’assemblage de la communauté étudiée. Par ailleurs, nos résultats suggèrent que les distributions d’espèces puissent être influencées par la dynamique forestière en lien avec les chutes d’arbres et donc avec la disponibilité en lumière. Enfin, nous avons mis en évidence l’importance de la limitation de dispersion. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01418447 NNT : 2016YANE0003 tel-01418447 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01418447 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01418447/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01418447/file/these.pdf | Partager |
![]() | Conflits et stabilité évolutive dans un mutualisme tripartite plante - fourmis- champignon ; Conflicts and evolutionary stability of a tripartite mutualism between plants, ants and fungi Auteur(s) : Lauth, Jérémie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Orivel, Jérôme Résumé : Les mutualismes, interactions interspécifiques où chaque partenaire retire un bénéfice net de leur association, sont centraux dans l’origine et l’organisation de la biodiversité. Bien que globalement bénéfiques pour chacun des partenaires, ces interactions n’enlèvent rien à l’égoïsme inhérent de chaque espèce pour sa survie et sa reproduction, générant des conflits d’intérêts entre les espèces. Ainsi, comprendre les processus écologiques et évolutifs qui maintiennent le caractère mutualiste d’interactions entre plusieurs espèces est primordial dans la compréhension du maintien de la biodiversité. Néanmoins, le corpus scientifique s’est jusqu'à présent surtout concentré sur des paires d’espèces en interaction. Or, ces avancées scientifiques restent partielles car la plupart de ces interactions s’englobent dans un contexte communautaire. C’est dans ce cadre conceptuel que se place mon travail de thèse. Alors que la diversité structurelle des mutualismes de protection entre plantes et fourmis en ont fait un modèle d’étude clé dans la compréhension des mutualismes, j’ai concentré mes recherches sur l’intégration d’un troisième partenaire fongique pour comprendre ses conséquences sur les résultantes écologiques et évolutives de ces mutualismes tripartites. Je me suis tout d’abord intéressé à définir la relation qui lie de façon mutualiste le champignon aux deux autres partenaires et à établir les conflits d’intérêts émanant de ces différentes interactions pour comprendre quels facteurs permettaient de les réguler. Ainsi, la relation qui lie le champignon aux fourmis peut être qualifiée d’agriculture. Les fourmis protègent, nourrissent et disséminent le champignon et celui-ci, via ses propriétés structurales, permet l’élaboration de galeries servant de piège pour capturer des proies. Ce phénomène crée cependant un conflit d’allocation de la force ouvrière des fourmis et nuit directement aux bénéfices de la plante par une diminution de l’intensité des patrouilles sur ses feuilles, diminuant consécutivement sa protection et sa fitness. Néanmoins, le rôle du champignon dans les transferts de nutriments entre les fourmis et la plante, ainsi que certaines réponses évolutives de la plante permettent de réguler ces conflits, stabilisant les bénéfices nets de chaque partenaire dans ce mutualisme tripartite. Puis, je me suis concentré à comprendre comment certains facteurs évolutifs pouvaient moduler cette résultante écologique. La prise en compte du caractère multipartite d’un mutualisme change radicalement la vision de l’évolution des mutualismes jusqu’alors étudiée entre paires d’espèces. Alors que le corpus scientifique s’accorde à dire que la spécialisation entre espèce par coévolution renforce la stabilité et les bénéfices perçus par chaque partenaire, le contexte multipartite semble altérer ces prédictions. Au contraire la spécialisation multipartite peut être dans certains cas un moteur d’instabilité et de baisse des bénéfices. Enfin cette thèse permet de faire le lien entre deux concepts qui s’opposent : la coévolution diffuse et la coévolution par paire. Je montre ainsi que la coévolution peut intervenir sur plus de deux espèces à la fois, mais qu’elle peut quand même entrainer une spécialisation multispécifique. Finalement, au contraire des prédictions de la coévolution diffuse, cette thèse montre que plusieurs pressions de sélection contrastées émanant de différentes espèces envers un seul trait d’une troisième espèce peuvent promouvoir la spécialisation multi-spécifique. Mutualisms, defined as interspecific interactions where each partner receives net benefices from their interactions, are central to the organization of earth biodiversity. Although globally beneficial for each partner, such interactions do not modify the inherent selfishness of species for their survival and reproduction, generating conflicts of interests between species. Thus understanding the ecological and the evolutionary processes maintaining positive outcomes in mutualisms is fundamental to understand how mutualisms shape earth biodiversity. However, scientific research on mutualisms has most of the time focused on interaction between pairs of species. Such knowledge is thus partial as mutualisms are embraced in a community context. My doctoral thesis takes place in this conceptual framework. I focused my research on the integration of a third fungal partner in protective interactions between ants and plants to evaluate its consequences on the ecological and evolutionary outcomes of such mutualisms, taken as multispecies interactions. I first focused my researches in defining the mutualistic interaction linking the fungal partner with its two other associates and in revealing any conflict of interests and their regulation that may emerge from such tripartite interactions. The interactions between the ants and the fungi can be qualified as a case of non-food fungiculture. The ants protect, provide food and disseminate the fungus, and the latter, thanks to its structural properties, allows the elaboration of galleries used that are then used as trap to capture preys. This phenomenon creates a conflict of interest in the allocation of the worker force, altering host plant benefits through a decrease of worker patrolling activity and consequently leaves protection and thus fitness. However, the role of the fungus in the nutrient transfers between ants and plants added to evolutionary responses from the plant allows regulating this conflict, stabilizing the net benefits towards the plant. Then I have concentrated my researches in understanding how evolutionary factors would modulate the ecological outcomes of such interactions. Taking into account the multispecific character of mutualisms changes radically the vision on the evolution of mutualisms when pair of species are considered. While it is widely accepted that specialization of mutualist species through coevolution reinforce the stability of the interaction and the net benefit of each partner, the multispecific context seems to deviate these predictions. Conversely, I show that specialization between three mutualistic partners can drive instability and decrease of benefits. Finally, the results of this thesis join the gap between two previously opposed concepts: diffuse coevolution and pairwise coevolution. I show that coevolution can happen between more than two species simultaneously and that it can drive mutlispecific specialization. Opposed to the diffuse coevolution, I show that contrasting selective pressures on a same trait from different partner can promote specialization of species. http://www.theses.fr/2013AGUY0622/document | Partager |
![]() | Influence du sol sur la végétation arborescente en forêt guyanaise : état des connaissances Auteur(s) : Freycon, Vincent Sabatier, Daniel Paget, Dominique Ferry, Bruno Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) UMR Botanique et bioinformatique de l'architecture des plantes ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) 151, allée des Narcisses ; Adresse personnelle Laboratoire d'Etudes des Ressources Forêt-Bois (LERFoB) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : A l'échelle de l'arbre, la fertilité chimique des sols semble expliquer la localisation majoritairement superficielle du système racinaire, alors que le type de drainage explique la forte variabilité de sa répartition verticale. Les racines profondes, malgré leur faible proportion, jouent un rôle important pour extraire l'eau en saison sèche. A l'échelle du peuplement, les variations latérales du sol influent sur des processus tels que la compétition inter-individuelle et la sylvigénèse. Pour les sols de terre ferme, plus les conditions édaphiques sont contraignantes, plus les gros arbres sont rares dans le peuplement forestier. Celui-ci est dense lorsque le sol est très aminci, moins dense en situation hydromorphe. Le sol influence nettement la composition floristique des peuplements. Mais d'autres facteurs tels la dynamique sylvigénétique ou la dynamique propre à chaque population ont un poids très important. Des résultats divergents conduisent à formuler de nouvelles hypothèses, parmi celles-ci l'influence majeure de l'épaisseur du profil d'altération. ISSN: 0035-2829 hal-01031882 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01031882 | Partager |