Exploitation des huîtres en Nouvelle Calédonie échantillonnage des stocks naturels d'huîtres de paletuviers (Saccostrea cucullata) et aménagement des pêches Auteur(s) : Bodoy, Alain Morin, Jocelyne Éditeur(s) : Actes du IIIème Congrès International des Sociétés Françaises de Malacologie. Les mollusques dans la recherche actuelle, La Rochelle, France, 24-27 juin 2003 Résumé : We analysed a few aspects of oyster culture in New Caledonia. Oyster culture there is not very important, one farm producing 30 tonnes of Japanese oysters per year and the other one, 3 tonnes of rock oysters. Mangrove oyster deposits are traditionally exploited, and this exploitation lead to a decrease of the densities and biomasses observed in the most exploited estuaries. On the four monitored sites, the maximum size observed is comprised between 7.2 to 10 cm, for a mode comprised between 3.6 and 4.8 cm. Densities go from 31 to 251 oysters and biomasses, from 0.751 to 2.553 kg/m2. Regulations focus on the minimum collection size (6 cm) and a fishing prohibition period of 8 months. Based on our observations, we suggest that these dispositions be maintained. We also suggest that a fishing licence for professional fishermen be created, and that leisure fishing be maintained. On a analysé quelques aspects de l'exploitation des huîtres en Nouvelle Calédonie. La conchyliculture y est faiblement présente, une ferme produisant 30 tonnes par an d'huîtres japonaises et une autre, 3 tonnes d'huîtres de rocher. Les gisements d'huître de palétuvier font l'objet d'une exploitation traditionnelle, qui a conduit à l'affaiblissement des densités et des biomasses observées dans les estuaires les plus exploités. Dans les quatre sites échantillonnés, la taille maximale observée allait de 7,2 à 10 cm, pour un mode compris entre 3,6 et 4,8 cm. Les densités allaient de 31 à 251 huîtres et les biomasses, de 0,751 à 2,553 kg/m2 . Les mesures réglementaires en vigueur concernent la taille minimale de capture (6 cm), et une période de fermeture de la pêche de 8 mois. Les observations faites suggèrent de maintenir ces dispositions. Il est également proposé de créer une licence de pêche pour des pêcheurs professionnels, et de maintenir une pêche de loisir. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-6527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6527/ | Partager |
Phylogéographie des huîtres de mangrove de l'Océan Atlantique Sud : C. gasar et C. rhisophorae Auteur(s) : Heurtebise, Serge Boutet, Isabelle Verden, B. Lapegue, Sylvie Leitao, Alexandra Thiriot-quievreux, Catherine Garica, P. Boudry, Pierre Éditeur(s) : Actes Journées Conchylicoles, Ifremer Nantes, 3-4 avril 2001 Résumé : Mangrove oysters include various species that are also present on different coasts. In the southern part of the Atlantic Ocean, Crassostrea rhizophorae has been observed along the southern coast of America and Crassostrea gasar along the western coast of Africa. Fifteen populations of these oysters were sampled from these two geographic areas. Their polymorphism was studied on the 16S mitochondrial fragment both by par sequencing and RFLP analysis. Some samples' caryotype were also analysed. Two haplotypes were identified: C. gasar was found in Africa, but also for the first time in South America, whereas C. rhizophorae was only found on the coasts of South America. Les huîtres de mangrove englobent plusieurs espèces qui sont présentes sur différentes côtes. Dans la partie sud de l'Océan Atlantique, Crassostrea rhizophorae a été décrite le long des côtes sud américaines et Crassostrea gasar le long des côtes ouest africaines. Quinze populations de ces huîtres ont été échantillonnées dans ces deux zones géographiques. Leur polymorphisme a été étudié sur le fragment mitochondrial 16S par séquençage et analyse en RFLP, le caryotype de certains échantillons a aussi été examiné. Deux haplotypes ont été identifiés: le type C. gasar a été trouvé en Afrique, mais aussi pour la première fois en Amérique du Sud, alors que le type C. rhizophorae a été rencontré seulement sur les côtes d'Amérique du Sud. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2001/acte-3278.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3278/ | Partager |
Etude de génétique des populations sur l'huître creuse de mangrove, Crassostrea gasar (Adanson, 1757), par l'apport du marqueur ITS2 Auteur(s) : Moreau, Dimitri Résumé : Le genre Crassostrea regroupe de nombreuses espèces dont la répartition mondiale s'étend sur une grande partie des régions côtières des basses et moyennes latitudes. La classification des différentes espèces décrites à partir des critères morphologiques et de répartition géographique est aujourd'hui remise en cause dans de nombreux cas par les nouvelles études utilisent les techniques récentes de biologie moléculaire. C'est en particulier grâce à l'apport des séquences génomiques variables, qu'il a été possible de déterminer différentes espèces présentes sur les côtes africaines et américaines (Lapègue & al.). La présence de l'espèce C. gasar, d'abord décrite en Afrique, a ainsi été montré en Amérique. La répartition de cette espèce sur les deux continents laisse supposer que les barrières géographiques on induit une limitation des flux géniques et donc permis une divergence génétique des populations. Pour confirmer cette hypothèse une étude génétique des populations sur 3 populations de chaque continent a donc été réalisée. Elle s'est basée sur le marqueur nucléaire ITS2, séquence non transcrite et variable du génome nucléaire. Il a donc été possible, grâce aux techniques de RFLP (restriction fragments length polymorphisme) de démontrer une forte différenciation génétique entre les deux continents. Cependant le séquençage montre une divergence nucléotidique faible (3%). Ceci laisse supposer qu'il n'y a pas de flux génique entre les deux continents, et que les populations ont divergé récemment. De plus, le polymorphisme intracontinental observé uniquement en Afrique nous laisse supposer les populations américaines seraient originaires d'Afrique. La mise au point du séquençage et la lecture de deux séquences pour des individus de chaque continent a de plus permis de sélectionner de nouvelles enzymes de restriction utilisable en RFLP pour poursuivre l'étude du polymorphisme entre les populations. Droits : 2001 Univ. La Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14407/11700.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14407/ | Partager |