Jean Bernabé ou l'inquiétude étymologique Auteur(s) : Mencé-Caster, Corinne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Dans cette communication, il s'agira d'examiner la manière dont le souci étymologique a constamment travaillé et modelé la pensée de Jean Bernabé, le conduisant progressivement à privilégier l'approche cognitiviste, selon une dimension comparatiste qui signe également son inscription dans le champ de l'éco-linguistique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17227 V17227 | Partager |
Chapé-kouli : qui a échappé à quoi ? Auteur(s) : L'Etang, Gerry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La présente communication a pour origine de longues discussions entre Gerry L'Etang et Jean Bernabé. Ce dernier lui avait soumis pour avis la version d'étape d'un texte resté probablement inédit, « L'ethnonyme créole kouli, ses expansions lexicales et ses enjeux socio-symboliques ». Leurs divergences portaient sur l'interprétation du mot créole martiniquais chapé-kouli (en français créolisé : échappé-coolie ou échappé). Selon Gerry L'Etang, « par-delà la signification du terme : « métis d'Indien et de Noir », nous nous interrogions sur son étymologie, sur « qui ici a échappé à quoi ? ». Pour Bernabé, en raison même de la construction de l'expression (chapé-kouli et non kouli-chapé), c'est « le nègre (base non exprimée mais cependant présente) qui se sauve en devenant kouli ». Or les recherches que j'avais réalisées jadis sur les représentations des Indiens de Martinique, indiquaient que du point de vue de ces derniers, c'est « le kouli qui ici l'a échappé belle ». J'eus alors pour nous départager, l'idée d'une enquête dont le résultat fut inattendu. » Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17245 V17245 | Partager |
L'usage de la graphie créole à Trinidad-et-Tobago Auteur(s) : Ferreira, Jo-Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : L'île de Trinidad, créolophone depuis du 18ème siècle et lieu d'apparition de la première grammaire du créole français antillais, a commencé à perdre sa place dans la créolophonie au début du 20ème siècle. Jusqu'au milieu du 19ème siècle pourtant, le créole français était la langue maternelle de la grande majorité des Trinidadiens et était aussi devenu la lingua franca d'une population de plus en plus multilingue. Depuis la publication de John Jacob Thomas (1869), la représentation orthographique de la langue créole a été - et est toujours - soumise à la connaissance du français et de l'étymologie française, aux interférences de la phonologie anglaise et créole anglaise (à celles de l'orthographe de l'anglais) et aux préférences individuelles. En 1990, près de deux décennies après l'introduction de la norme GEREC-1 de Bernabé, Carrington (un Trinidadien travaillant sur le st-lucien) et ses collègues de l'Université des West Indes, utilisent le système d'orthographe GEREC pour un cours basé sur le st-lucien, en utilisant des matériaux conçus par Carrington et Valdman et enseignés par des Martiniquais venus lors d'un échange avec l'UAG. Les étudiants de ce cours apprennent le GEREC-1 (le GEREC-2 n'est pas encore pratiqué) et l'utilisent dans leurs publications, présentations et dans les médias sociaux. Cependant, ces étudiants représentent bien moins de 1% de la population du pays. La connaissance de ce système graphique n'a donc pas pénétré la conscience de la grande majorité de la société trinidadienne, de sorte que les chercheurs qui ne sont pas linguistes, de même que les praticiens de la culture, les journalistes et la société environnante, se tournent vers le français central / le parisien standard du 21ème siècle, dans une approche étymologique donc, pour écrire le créole. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17234 V17234 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Le bal paré-masqué : une variante des bals masqués, une spécificité du carnaval Guyanais Auteur(s) : Belfort, Aline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le carnaval en Guyane est la manifestation festive la plus populaire. Il offre une lecture de la dynamique qui agit la société guyanaise, à travers ces deux fondamentaux : le carnaval diurne et le carnaval nocturne, différent mais complémentaire. Tous deux livrent un aspect festif... Carnaval nocturne réservé au bal paré-masqué, spécificité guyanaise variante des bals masqués, singularise par un rituel construit autour d'un personnage incontournable : le "touloulou". Origine et territorialisation du "touloulou" et du bal paré masqué : question récurrente est ce la Guyane, les Antilles française, anglaise ? Ayant tissé au temps de l'or des liens culturels. Étymologie du terme "touloulou", une hypothèque est posée. Expression aurait pour origine le mot "tourlourou" qui désigne populairement d'après le Littré le jeune militaire d'infanterie le soldat, ce fantassin portait un pantalon rouge... La même source précise encore que le mot "tourlourou" attribuée à des matelots à un petit crabe de terre rouge... Notons que le personnage carnavalesque comme le crabe, font tous deux références à une personne portant uniforme. L'origine du mot "touloulou" est bien lié à la Guyane et sa territorialisation date 1891. Noté que première référence écrite faite au "touloulou" date de 1891 dans le journal "La vigie" décrivant le carnaval. A cette époque, la Guyane est une société de tradition orale et l'emploi de cette expression dans le langage courant est certainement antérieur à l'écrit. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17160 V17160 | Partager |
El lujo como construcción ontológica ambivalente Auteur(s) : Martín Hurtado Galves, José Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Se analiza críticamente al lujo como «concepto» para comprenderlo dentro de la ontologización del sujeto que lo consume y lo ostenta en la actualidad. Estas dos categorías (consumo y ostentación) permiten distinguir al sujeto en dos sentidos: primero, como alguien que busca satisfacer necesidades creadas a partir de relacionar el consumo con la estetización tanto del sujeto como del mundo que lo rodea (el objeto desde un sentido estetizante); segundo, como alguien para quien el lujo es motivo justificante de relación y de des-relación con los otros. Esto a partir de analizar su forma de «hablar» ambivalente (bidireccional): el lujo dice, pero también calla; sugiere, pero no deja de imponer; abre y cierra constantemente; limita y extiende a la vez; en fin, su manera bivalente de comprender la realidad hace que sea más que una simple forma de estar en el mundo. Lo anterior nos permite explicar el por qué de la dicotomía del lujo: para algunos resulta innecesario o superfluo; para otros, en cambio, el lujo es una forma constante de afirmarse como constructo imaginario. De esto se desprende un análisis del lujo como «objeto» y como «idea de objeto»; viendo, así, la forma en que se vuelve base movible de una estetización de comportamientos ambivalentes. En otras palabras, se trata de mirar al lujo pero sin dejar de mirar al sujeto que vive «en» y «desde el lujo». Analysed critically to the luxury as a “concept” to understand it within the ontologising of the subject that consume it and currently holds it. These two categories (consumption and ostentation) distinguish the subject in two ways: first, as someone who seeks to meet needs created from relate consumption to the aestheticisation of both the subject and the world that surrounds it (the object from a sense aestheticizing); second, as someone for whom luxury is supporting reason of relationship and des-relacion with each other. This starting to analyze his form of “speak” ambivalent (bi-directional): luxury says, but also silent; it suggests, but it doesn't impose; opens and closes constantly; limits and extends at a time; in the end, his bivalent way of understanding reality makes it more than a simple way of being in the world. This allows us to explain the reason for the dichotomy of luxury: for some it is unnecessary or superfluous; for others, on the other hand, the luxury is a constant form of asserting itself as imaginary construct. That is clear from an analysis of the luxury as «object» and «idea of object»; watching, well, how that becomes an aestheticisation of ambivalent behaviour movable base. In other words, it is the luxury look but stop looking at the subject who lives «in» and «luxury». L’analyse critique du luxe comme « concept » pour comprendre le luxe dans l'ontologisation du sujet qui le consomme et l’occupe actuellement. Les deux catégories (consommation et ostentation) distinguent le rapport à l'objet de deux façons : tout d'abord, comme quelqu'un qui cherche à répondre aux besoins créés dans une relation de consommation et d’esthétisation à la fois du sujet en lui-même et du sujet dans son rapport au monde (l'objet d'une esthétisation de sens) ; deuxièmement, comme quelqu'un pour qui le luxe soutient la construction des relations et non-relations avec les autres. Cela commence dans l’analyser sa forme de « parle » ambivalent (bidirectionnel) : ce que le luxe dit mais aussi les silencieux ; il suggère, mais il n'impose pas ; ouvertures et fermetures ; limites et extensions ; et finalement, son mode bivalent de compréhension de la réalité qui est plus qu'une simple manière d'être au monde. Ceci nous permet d'expliquer les raisons de la dichotomie de luxe : pour certains c'est inutile ou superflu ; pour d'autres, le luxe est une forme constante d'affirmation de soi-même comme construction imaginaire. Il ressort de cette analyse le luxe en tant "objet" et "idée de l'objet"; observant l'observation comment il devient une esthétisation d’un comportement ambivalent évolutif. Autrement dit, il s’agit d’étudier le luxe, mais sans négliger le sujet qui vit dans et à travers le luxe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7315 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7315 | Partager |