Présentation, par Audrey Célestine, de ses livres : "Une famille française" et "La fabrique des identités" Auteur(s) : Célestine, Audrey Auteurs secondaires : Béchacq, Dimitri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Description : Dans sa communication, Audrey Célestine, expose le bien-fondé de l'écriture de ses deux livres. En ce qui concerne « La fabrique des identités... », elle explique que l'idée est tirée de sa thèse. Celle-ci avait pour ambition de comparer les trajectoires communes de deux populations issues de migration postcoloniale : les Antillais vers la France et les Portoricains vers les Etats-Unis. Une Famille française pour sa part, est un projet personnel en tant qu'il s'agissait de décrire le parcours des ascendants de ses enfants sur trois générations en reliant leurs histoires à des problématiques liées au passé colonial, à la racialisation et à l'ascension sociale. Les sujets abordés dans les deux ouvrages sont certes différents, mais l'auteure se propose d'élucider ce qui les relie. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18259 V18259 | Partager |
Fortune et catégorisation raciale des libres de couleur à la Martinique au XVIIIe siècle Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Noël, Erik Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Dans la Caraïbe du XVIIIe siècle, la richesse est présentée comme un facteur d'ascension sociale et même comme un moyen de changer de catégorie sociale ou juridique pour certains Libres de couleur. À la Martinique, les actes notariés et les registres paroissiaux permettent d'accéder à cette relation entre fortune et catégorisation sociale des personnes de couleur. À ce titre, les Larcher ont édifié un des plus gros patrimoines fonciers recensés parmi les familles de couleur. Alors que Madeleine, mulâtresse affranchie, effectuait des transactions de terres pour quelques milliers de livres, ses enfants « mestifs » se sont retrouvés à la tête d'un capital de 760 000 livres. À partir de la présentation des biens possédés par cette famille et de ceux de quelques autres, nous analyserons ces liens entre catégorisation raciale et fortune à la Martinique. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16094 V16094 | Partager |
Les Libres de couleur de la Martinique sous la Révolution, entre suivisme et activisme Auteur(s) : Cousseau, Vincent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Vincent Cousseau, maître de conférences à l'Université de Limoges, explique que la Martinique du long XVIIIe siècle a été le champ d'étude de prédilection de Léo Elisabeth. Son vif intérêt pour l'île l'a incité à mobiliser l'histoire sociale et démographique pour la réalisation de sa thèse, en prenant soin de les adapter aux spécificités des sources antillaises. Il a ainsi tracé la genèse et les contours des Libres de couleur martiniquais, groupe intermédiaire discriminé, mais en pleine ascension lorsque la Révolution franchit l'Atlantique. À la lumière des nouvelles études qui font écho à ses travaux et de sources récemment exhumées, Vincent Cousseau réexamine le rôle des Libres de couleur de la Martinique dans la Révolution. Loin d'être univoque, leur engagement a connu une remarquable diversité, passant de l'engagement auprès des planteurs à la mobilisation pour la République, parfois jusqu'au sacrifice. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18174 V18174 | Partager |
Militants et militantisme communiste à la Martinique, 1920-1970 : identification, formes et implication ; Communist militants and activism in Martinique 1920-1971 : identification, forms and involvement Auteur(s) : Bosphore-Pérou, Rolande Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Guillaume, Sylvie Sainton, Jean-Pierre Résumé : A travers diverses sources et particulièrement des sources orales recueillies auprès d’anciens militants communistes simples adhérents ou responsables et d’articles de la presse communiste martiniquaise, cette thèse cherche à éclairer sur la ferveur militante d’hommes et de femmes de la Martinique, d’une famille politique essentielle dans le courant du XXe siècle.Cette étude parcourt une longue période s’étendant principalement de 1920 à 1971, montrant les débuts balbutiants du communisme à la Martinique, son ascension, sa période florissante et les débuts de son lent déclin. La problématique est d’abord de faire découvrir des Martiniquais dans leur vécu de militant communiste, montrer comment ces hommes et ces femmes s’approprièrent une doctrine, la transformèrent peut-être pour l’adapter à leurs besoins, à leur culture. Il s’agit également d’examiner quelle structure communiste fut mise en place en Martinique, cette organisation était-elle à l’image des fédérations métropolitaines ou était-ce une formation politique spécifique au milieu martiniquais?Ensuite pour mieux appréhender les choix et les parcours, il a fallu arriver à l’identification des modèles, des origines de ce militantisme et la formation des militants. Les référents furent tant des figures propres au marxisme et au socialisme international et national que des personnalités contestataires du milieu politique martiniquais.Puis proposer une lecture des pratiques et des stratégies militantes pour évaluer la qualité et la particularité de cette militance ainsi que les conséquences de l’engagement de ces militants dans différentes sphères. Quelles étaient leurs propositions, pourquoi leurs revendications politiques différaient-elles de celles des autres communistes coloniaux ? Comment expliquer leurs choix d’une nouvelle société plus égalitaire dans un État socialiste mais toujours associé à la France ?Ce travail de recherches positionne cette militance au centre d’une analyse qui explore l’histoire politique et sociale d’une population, en s’appuyant sur d’autres disciplines comme la sociobiographie et les sciences politiques. Il examine le façonnement d’une société par un groupe politique prégnant entre 1920 et 1971, ainsi que les réponses de ce groupe face à différents problèmes politiques et sociaux en privilégiant une approche par les acteurs. Through various sources, particularly oral sources collected from ancient communists, ordinary members or officials, and articles of martinican Communist press, this thesis shows about the militant fervor of martinican men and women and essential political family in the course of the twentieth century. This study covers a long period extending mainly from 1920 to 1971 showing the early stuttering of communism in Martinique, his ascension, his prosperous period and the beginning of his slow decline. The issue is first to make discover Martinicans in their experience of communist militant, present how these men and women appropriated a doctrine, transformed it perhaps to suit at their needs, at their culture. It is also to consider what communist structure was put in place in Martinique; this organization was it like the metropolitan federations or was it a specific political party? Then to better understand the choices and paths, it’s necessary arrive at identifying mentors, origins of this activism and training of militants. Referents were as figures specific to Marxism and international and national socialism as figures as specific martinican politics. Then offer a reading of practices and activist strategies for assessing the quality and uniqueness of this militancy and the consequences of the commitment of these activists in different spheres. What were their political choices, why their political demands did they differ from others colonial Communists? How to explain their choice of a new society more egalitarian in a socialist state, but always associated with France? This research study positions that militancy in the center of an analysis that explores the political and social history of a population, based on other disciplines such as socio-biography and political-sciences. It examines the shaping of a people by a political significant group between 1920 and 1971, and the proposals of this group face different political and social problems in promoting an approach by the actors. http://www.theses.fr/2014AGUY0800 | Partager |