Fort-de-France, l'expérience d'une gestion communiste : 1945-1956 Auteur(s) : Marlin-Godier, Micheline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIe au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16008 V16008 | Partager Voir aussi Politique Communisme Ville Quartiers populaires Mouvement social ; Martinique|Fort-de-France ; Télécharger |
Propagande anti-communiste : texte paru dans le journal « Les Nouvelles », n°901 du 09 avril 1960 Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique 1J255/6 Droits : Reproduction soumise à autorisation http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011410525895yjtzV2 | Partager |
Militants et militantisme communiste à la Martinique, 1920-1970 : identification, formes et implication ; Communist militants and activism in Martinique 1920-1971 : identification, forms and involvement Auteur(s) : Bosphore-Pérou, Rolande Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Guillaume, Sylvie Sainton, Jean-Pierre Résumé : A travers diverses sources et particulièrement des sources orales recueillies auprès d’anciens militants communistes simples adhérents ou responsables et d’articles de la presse communiste martiniquaise, cette thèse cherche à éclairer sur la ferveur militante d’hommes et de femmes de la Martinique, d’une famille politique essentielle dans le courant du XXe siècle.Cette étude parcourt une longue période s’étendant principalement de 1920 à 1971, montrant les débuts balbutiants du communisme à la Martinique, son ascension, sa période florissante et les débuts de son lent déclin. La problématique est d’abord de faire découvrir des Martiniquais dans leur vécu de militant communiste, montrer comment ces hommes et ces femmes s’approprièrent une doctrine, la transformèrent peut-être pour l’adapter à leurs besoins, à leur culture. Il s’agit également d’examiner quelle structure communiste fut mise en place en Martinique, cette organisation était-elle à l’image des fédérations métropolitaines ou était-ce une formation politique spécifique au milieu martiniquais?Ensuite pour mieux appréhender les choix et les parcours, il a fallu arriver à l’identification des modèles, des origines de ce militantisme et la formation des militants. Les référents furent tant des figures propres au marxisme et au socialisme international et national que des personnalités contestataires du milieu politique martiniquais.Puis proposer une lecture des pratiques et des stratégies militantes pour évaluer la qualité et la particularité de cette militance ainsi que les conséquences de l’engagement de ces militants dans différentes sphères. Quelles étaient leurs propositions, pourquoi leurs revendications politiques différaient-elles de celles des autres communistes coloniaux ? Comment expliquer leurs choix d’une nouvelle société plus égalitaire dans un État socialiste mais toujours associé à la France ?Ce travail de recherches positionne cette militance au centre d’une analyse qui explore l’histoire politique et sociale d’une population, en s’appuyant sur d’autres disciplines comme la sociobiographie et les sciences politiques. Il examine le façonnement d’une société par un groupe politique prégnant entre 1920 et 1971, ainsi que les réponses de ce groupe face à différents problèmes politiques et sociaux en privilégiant une approche par les acteurs. Through various sources, particularly oral sources collected from ancient communists, ordinary members or officials, and articles of martinican Communist press, this thesis shows about the militant fervor of martinican men and women and essential political family in the course of the twentieth century. This study covers a long period extending mainly from 1920 to 1971 showing the early stuttering of communism in Martinique, his ascension, his prosperous period and the beginning of his slow decline. The issue is first to make discover Martinicans in their experience of communist militant, present how these men and women appropriated a doctrine, transformed it perhaps to suit at their needs, at their culture. It is also to consider what communist structure was put in place in Martinique; this organization was it like the metropolitan federations or was it a specific political party? Then to better understand the choices and paths, it’s necessary arrive at identifying mentors, origins of this activism and training of militants. Referents were as figures specific to Marxism and international and national socialism as figures as specific martinican politics. Then offer a reading of practices and activist strategies for assessing the quality and uniqueness of this militancy and the consequences of the commitment of these activists in different spheres. What were their political choices, why their political demands did they differ from others colonial Communists? How to explain their choice of a new society more egalitarian in a socialist state, but always associated with France? This research study positions that militancy in the center of an analysis that explores the political and social history of a population, based on other disciplines such as socio-biography and political-sciences. It examines the shaping of a people by a political significant group between 1920 and 1971, and the proposals of this group face different political and social problems in promoting an approach by the actors. http://www.theses.fr/2014AGUY0800 | Partager |
Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
Globalizing the Western Balkans: Transnational Crime, Fundamental Islam and Unholy Alliances Auteur(s) : Arsovska, Jana Basha, Dimal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : During the last couple of decades, the countries of the world have become increasingly interconnected into a single capitalist economic system. Globalization processes have facilitated the flow of goods and services. They have also led to new forms of exclusion, inequality and “culture conflict”. This paper elaborates on the nexus between transnational organized crime networks, fundamental Islamic movements and terrorist groups in the Balkan region, and argues that these movements for social, political and economic change are bi-products of globalization. After the fall of the Soviet Union, criminal-political formations expanded drastically in the newly emerging Balkan democracies. The weak government structures, the deteriorating domestic economy and the vulnerable government institutions made the Balkan region a safe haven for war profiteers, career criminals and fundamental Islamists. This paper gives a detailed overview of the origin, nature and expansion of several politicized illicit markets in the Balkans. It further elaborates on the birth of fundamental Islamic movements after communism. The complex interrelation between globalization, wars, organized crime and fundamental Islam is at the forefront of this paper. Durant les deux dernières décennies, le monde s’est intégré dans un seul système économique capitaliste. Alors que les processus de mondialisation ont facilité les flux de biens et de services, ils ont aussi mené à des formes nouvelles d’exclusion, d’inégalité et de « conflit culturel ». Cet essai offre une réflexion sur le lien entre les réseaux transnationaux du crime organisé, les mouvements islamiques radicaux et les groupes terroristes dans la région des Balkans. Il soutient l’idée selon laquelle ces mouvements qui luttent pour le changement social, politique et économique sont les conséquences directes de la mondialisation. Après la chute de l’Union Soviétique, les formations politico-criminelles se sont rapidement accrues au sein des démocraties balkaniques émergentes. La fragilité des structures gouvernementales, la détérioration de l’économie domestique et la vulnérabilité des institutions ont transformé la région balkanique en lieu idéal pour ceux qui font des conflits armés leur fonds de commerce, pour les criminels de carrière ainsi que pour les intégristes islamiques. Cette recherche offre une analyse détaillée de l’origine, de la nature et du développement de plusieurs marchés illicites dans la région des Balkans. Elle se penche aussi sur l’origine des mouvements intégristes islamiques depuis la fin du communisme. Au cœur de cette analyse se loge donc l’interface entre la mondialisation, les conflits armés, le crime organisé et l’intégrisme islamique. Kosovo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5871 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5871 | Partager |