Extrait de : La Géologie et les mines de la France d'outre-mer (p. 287)

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Résumé : Les connaissances que l'IFREMER a pu acquérir sur la flore et la faune sous-marines du secteur de Djibouti remontent, pour une grande partie d'entre-elles, aux années 1973/1974. En effet, à cette époque l'ISTPM avait été sollicité par les autorités locales pour évaluer les possibilités de développement de la pêche dans la région. Dans ce but un programme de recherches appliquées avait été élaboré ; il portait sur les points suivants : - inventaire et répartition spatio-temporelle des espèces d'intérêt commercial ; - étude de la distribution et du comportement des principales espèces en fonction des variations des conditions physico-chimiques, du milieu ; - expérimentation d'engins de pêche adéquats et estimation de leurs rendements. Ces actions ont été conduites à partir de 1973 par une équipe de chercheurs et techniciens de l'ISTPM à l'aide du navire "TADJOURAH" spécialement aménagé pour la circonstance.

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Éditeur(s) : Paris : Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales
Siècle(s) traité(s) : 19
Droits : Domaine public
Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie
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FRA12007

Résumé : L'industrie française des algues rouges qui occupe en 1978 le deuxième rang mondial extrait de certaines espèces d'algues telles que Chondrus orispus, Gigartina stellata, Eucheuma cottonii, Eucheuma spinosum, des polyssaccharides appelés carraghénanes. La principale propriété de ces carraghénanes est de réagir avec les composants du lait pour donner des gels à fine structure, d'où leur utilisation dans la fabrication de tous les dérivés actuels du lait (pâtisseries, flans, crèmes, glaces, fromages, laits chocolatés, sauces). Cette industrie traite actuellement 7 000 tonnes d'algues sèches Le littoral métropolitain en fournit 2 000. Le reste, soit 5 000 tonnes provient d'Extrême-Orient, d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Mais, les pays fournisseurs ont de plus en plus tendance à freiner ces exportations de façon à favoriser la création d'usines de transformation sur leur propre territoire. Les usines françaises éprouvent donc de plus en plus de difficultés pour obtenir la matière première indispensable à leur fonctionnement et à leur expansion, surtout en ce qui concerne les carraghénophytes de haute qualité. L'I.S.T.P.M. s'efforce de les aider dans ce domaine : - il étudie les possibilités de culture d'algues qui pourraient augmenter le potentiel disponible soit en France comme les travaux actuels sur la culture en bassin de l'algue rouge Chondrus crispus, soit à l'étranger comme les travaux sur la culture en mer de l'algue rouge Eucheuma spinosum à Djibouti, dont les résultats ont été spectaculaires ; - il recherche sur nos côtes d'autres espèces d'algues qui contiendraient des carraghénanes où des populations de carraghénophytes encore inexploités.

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