Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural
Résumé :  
Cet article vise à montrer que, depuis les premiers essais de sylviculture interventionniste en forêt tropicale humide, les approches ont évolué et ont permis de mettre en lumière les réactions des peuplements forestiers à certains types d'actions sylvicoles : exploitation forestière et éclaircie. L'effet stimulant de ces interventions sur la dynamique forestière et sur la reconstitution des stocks exploitables en forêt a été montré sur tous les dispositifs expérimentaux installés en forêt tropicale, et en particulier sur ceux de Guyane. Il existe cependant des limites : l'ouverture excessive, que l'on a évaluée à Paracou à l'équivalent de l'élimination de plus de un tiers de la surface terrière initiale, n'a plus d'effet sur la croissance tandis qu'elle favorise l'invasion des peuplements par des espèces pionnières et héliophiles sans intérêt commercial ; l'effet des ouvertures est limité dans le temps d'où l'intérêt, lorsque l'on ne peut pratiquer d'éclaircie complémentaire aux exploitations, de ne pas opter pour des durées de rotation trop longues. Il est alors crucial d'utiliser l'exploitation comme un véritable outil sylvicole et en particulier de limiter au maximum les dégâts causés au peuplement résiduel : les auteurs présentent les enjeux et les modalités de l'exploitation à faible impact pour la Guyane.
ISSN: 0035-2829

hal-01032159
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032159