Norovirus et huîtres : de la terre à la mer ! Auteur(s) : Thomas, Adeline Le Saux, Jean-claude Ollivier, Joanna Maalouf, Haifa Pommepuy, Monique Le Guyader, Soizick Éditeur(s) : John Libbey Eurotext Ltd Virologie (1267-8694) (John Libbey Eurotext Ltd), 2011-11 , Vol. 15 , N. 6 , P. 353-360 Droits : 2011 John Libbey Eurotext Ltd http://archimer.ifremer.fr/doc/00060/17118/14630.pdf DOI:10.2903/j.efsa.2011.2190 http://archimer.ifremer.fr/doc/00060/17118/ | Partager |
Devenir des virus entériques en mer et influence des facteurs environnementaux Auteur(s) : Gantzer, Christophe Dubois, Éric Crance, Jean-marc Billaudel, Sylviane Kopecka, Helena Schwartzbrod, Louis Pommepuy, Monique Le Guyader, Françoise Éditeur(s) : Elsevier Résumé : To improve the knowledge of the survival of enteric viruses in a marine environment, the influence of physico-chemical parameters (temperature, UV, salinity) on the survival of infectious poliovirus 1 and hepatitis A Virus (HAV) in seawater was first studied, the influence of suspended solids (SS) on poliovirus adsorption and survival in seawater was then evaluated and the detection of rotavirus genome in environmental samples (shellfish, river water, treated wastewater) was finally investigated. The results show that temperature has a major impact on virus survival in seawater as the time necessary to inactivate 90 % of the virus (T-90) is 671 days at 4 degrees C and only 25 days at 25 degrees C. Ultraviolet light (42 mW s cm(-2)) rapidly inactivates viruses but HAV is more resistant (T-90 = 2.6 min) than the poliovirus 1 (T-90 = 1.3 min). By contrast, seawater salinity has no effect on virus survival. In presence of SS, 90 % to 99.9 % of the viruses were adsorbed. This adsorption does not provide any protection for viruses with low SS concentrations (3 and 15 mg L-1) but a slight increase in virus survival was observed with a high SS concentration (500 mg L-1). Finally environmental sample analysis indicated that 20 % shellfish, about 40 % river water and 40 % treated wastewater tested positive for the rotavirus genome. Ce travail a pour but de mieux comprendre le devenir des virus en milieu marin. Dans ce cadre, l'influence de certains paramètres physicochimiques (température, UV et salinité) sur le pouvoir infectieux du poliovirus 1 et du virus de l'hépatite A (VHA) en eau de mer a été évalué, puis l'adsorption du poliovirus 1 sur les matières en suspension (MES) a été étudié, ainsi que les conséquences sur le pouvoir infectieux du virus et enfin le génome des rotavirus a été recherché en milieu naturel (eaux et coquillages). Les résultats montrent que la température est un paramètre important pour la survie des virus puisque le temps nécessaire à inactiver 90 % des virus (T90) en eau de mer est de 671 j à 4 °C alors qu'il est seulement de 25 j à 25 °C. Le rayonnement ultraviolet (42 mW s cm−2) testé en pilote expérimental, permet d'obtenir une inactivation rapide du poliovirus 1 (T90 = 1,3 min). Le VHA est plus résistant avec un T90 = 2,6 min. En revanche la salinité de l'eau de mer n'a pas d'influence sur la survie des virus. En ce qui concerne l'influence des MES, les résultats montrent qu'en présence de 3, 15 et 500 mg L−1 de Na-montmorillonite la majorité des virus est adsorbée (90 à 99,9 %). Cet état adsorbé ne procure aucune protection aux virus pour les faibles concentrations de MES (3 et 15 mg L−1) alors qu'une augmentation significative de survie est observée pour les fortes concentrations (500 mg L−1). Enfin, l'analyse d'échantillon de l'environnement a montré que 20 % des fruits de mer, environ 40 % des eaux de rivière et environ 40 % des eaux usées traitées testées contenaient du génome de rotavirus. Oceanologica Acta (0399-1784) (Elsevier), 1998-11 , Vol. 21 , N. 6 , P. 983-992 Droits : 1998 Ifremer / CNRS / IRD - Published by Elsevier SAS http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/publication-846.pdf DOI:10.1016/S0399-1784(99)80020-6 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/846/ | Partager Voir aussi Environmental factors Survival Seawater Enteric viruses Facteurs environnementaux Survie Eau de mer Virus entériques Télécharger |
Etude de la qualité du milieu marin littoral en Martinique (Baie de Fort de France) Auteur(s) : Breton, Marguerite Caprais, Marie-paule Derrien, A. Douillet, P Dubois, E Dupray, E Gourmelon, Michele Guillerm, Denise Résumé : Les départements et territoires d'outre mer sont généralement l'objet d'enjeux économiques importants, et de conflits d'activités liés au développement touristique, aquacole, agricole et industriel. Les études font généralement état d'une lente dégradation de l'environnement marin avec diminution des coraux et de la faune associée, au profit d'une augmentation de la couverture algale. On constate parfois un envasement ou un ensablement des sites, la présence dans l'eau de polluants organiques, dont des pesticides, des métaux ainsi que des microorganismes d'origine fécale. En Martinique, ce dernier aspect, lié à l'assainissement des zones rurales, urbaines et touristiques est actuellement considéré comme une préoccupation majeure pour les prochaines années. L'étude réalisée sur le site de la baie de Fort de France en Martinique, en 1990 - 1993, avait pour objectif de définir l'impact des activités sur la qualité bactériologique des eaux de la baie. Ce travail comporte plusieurs aspects : - l'estimation des concentrations en bactéries d'origine fécale des principaux rejets ou rivières situées autour de la baie, - l'étude de la circulation des masses d'eaux dans la baie pour l'établissement d'un modèle hydrodynamique, - l'estimation des temps de mortalité des bactéries d'origine fécale dans les eaux martiniquaises en fonction des conditions locales (ensoleillement, température de l'eau, teneur en matière en suspension ... ). Droits : 1994 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24303/22301.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24303/ | Partager |
Devenir des bactéries entériques en milieu littoral. Effet du stress sur leur survie Auteur(s) : Pommepuy, Monique Éditeur(s) : Université de Rennes 1 Résumé : Le devenir des bactéries entériques rejetées en mer a été étudié sur cinq zones côtières du littoral français : la côte Ouest du Cotentin, la rade de Brest, l'estuaire de Morlaix, la rade de Toulon et la Baie de Fort de France. Sur chaque site, une étude a permis de déterminer les concentrations en coli formes thermotolérants et en streptocoques fécaux dans les principaux apports. Les salmonelles ont également été recherchées sur trois de ces secteurs. Un calcul de flux permet d'apprécier l'importance des rejets urbains. Dans ces eaux généralement très chargées en contamination fécale, la présence de salmonelles a presque toujours été détectée. La qualité des eaux littorales et des sédiments côtiers a ensuite fait l'objet d'observations. Les caractéristiques des sites et des eaux rejetées déterminent les niveaux de contamination : nature des rejets (rivière ou rejets urbains), géométrie du site (côte ouverte, estuaire ou baie), hydrodynamisme. (mer à marée ou sans marée), présence de vasières, conditions climatiques, tous ces facteurs jouent un rôle important sur le devenir des bactéries. Ainsi, la variation des temps de survie d'Escherichia coli est due à la qualité du milieu récepteur: dans les eaux oligotrophes bien ensoleillées, l'effet de la lumière visible provoque une décroissance rapide des numérations bactériennes. Le T90 -temps nécessaire pour que 90 % des bactéries ne cultivent plus -est alors inférieur à deux ou trois heures. ln vitro, il a été démontré que la lumière visible agissait sur E. coli en présence d'oxygène par la production endogène d'espèces toxiques (principalement le peroxyde d'hydrogène et l'anion superoxyde). Cependant, la perte de cultivabilité des entérobactéries ne s'accompagne pas toujours d'une perte de la viabilité. De plus, il semblerait que le pouvoir pathogène puisse alors être conservé. Le rôle majeur de la lumière est atténué, voire annulé, par la présence de matières en suspension. Ces dernières jouent un rôle très important, en arrêtant les rayons lumineux, elles protègent les bactéries de l'effet bactéricide de certaines longueurs d'onde. Les T90 peuvent alors atteindre plu ieurs dizaines d'heures voire quelques jours. (...) Droits : 1995 The author, Univ. Rennes 1 http://archimer.ifremer.fr/doc/00052/16319/13822.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00052/16319/ | Partager |