Le patrimoine archéologique du territoire Wayana Auteur(s) : Migeon, Gérald Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Guyane, il n'y a pas de sociétés savantes d'archéologie ni de site véritablement patrimonialisé. Mr Migeon s'intéresse tout particulièrement au territoire des Wayana, il déplore d'ailleurs le peu d'intérêt porté à ce ce sujet et souhaite démontrer le fort potentiel patrimonialisable amérindien. Il raconte d'abord l'histoire du territoire de la période des origines suivi des guerres puis du héros rassembleur Kailawa pour atteindre ces dernières décennies avec la francisation. Pour ensuite présenter des sites sacrés Wayanna : Crique et inselberg comprenant des peintures et gravures, pierres dressées, polissoirs et plusieurs complexes archéologiques avec des objets dont des céramiques. Siècle(s) traité(s) : 10 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12133 V12133 | Partager |
Territorial dynamics and identity claims of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi (French Guiana). ; Dynamiques territoriales et revendications identitaires des Amérindiens wayãpi et teko de la commune de Camopi (Guyane française). Auteur(s) : Tritsch, Isabelle Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles-Guyane Bernard Thibaut Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Indigenous territories comprise extensive areas of tropical forest and hold significant social and conservation value. Today, they are subject to various constraints and opportunities, and face many territorial transformations. These transformations are complex and multifaceted. They involve the adoption of new production and consumption modes, the modification of forms of social organisation and identity and territorial claims. However, the links between these on-going processes are still poorly understood, and make difficult to appreciate the adaptation dynamics of indigenous common natural resources management. This thesis is particularly concerned with the territorial dynamics of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi in French Guiana. It integrates methods that include land use analysis using remotely sensed data, socio-economic and agricultural systems analysis at the household scale, and empirical analysis on the influence of identity claims, kinship networks, and conservation policies. It shows that despite the residential settlement around local towns, the growth of cash income from wage labour and welfare, associated with strong kinship networks, allows the revival of mobility and the diversification of indigenous territorialities. Environmental policies implemented on the territory involve processes of identity and territorial claims and motivate the construction of a collective project of endogenous local development. A comparative approach with the situation of the wayãpi people living in Brazil and evolving in a completely different institutional, socio-economic and environmental context shows similar dynamics. Indigenous peoples of these two sites adopt "multi-local" land use systems, allowing them to extend their territory occupation and taking part of a broader dynamic of territorial and identity affirmation. They articulate forest and local town environments. This multi-local land use system can be interpreted as a new form of environmental governance, which overcomes the access difficulties to natural resources around local towns and ensures their sovereignty over the territory. Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale. Soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l'adoption de nouveaux modes de production et de consommation, le réajustement des formes d'organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaire et territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris, et rendent délicate la compréhension des dynamiques d'adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes. Cette thèse s'intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des Amérindiens wayãpi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l'occupation du sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l'échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parenté, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l'habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinée avec le maintien de réseaux de parenté et d'entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territorialités amérindiennes. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendications identitaires et motivent la construction collective d'un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des Amérindiens wayãpi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les Amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d'exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d'étendre leur occupation du territoire et s'inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d'exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés d'accès aux ressources naturelles autour des bourgs et d'affirmer leur souveraineté sur le territoire. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619 tel-00831619 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831619/file/These_TRITSCH_mai2013_vf.pdf | Partager |
Dynamiques territoriales et revendications identitaires des amérindiens Wayapi et Teko de la commune de Camopi (Guyane française) ; Territorial dynamics and identity claims of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi (French Guiana) Auteur(s) : Tritsch, Isabelle Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Thibaut, Bernard Résumé : Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale, soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l’adoption de nouveaux modes de productions et de consommation, le réajustement des formes d’organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaireet territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris et rendent délicate le compréhension des dynamiques d’adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes.Cette thèse s’intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des amérindiens wayapi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l’occupation de sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l’échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parente, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l’habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinées avec le maintien des réseaux de parente et d’entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territoires amérindiens. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendication identitaires et motivent la construction collective d’un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des amérindiens wayapi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d’exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d’étendre leur occupation du territoire et s’inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d’exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés et d’affirmer leur souveraineté sur le territoire. Indigenous territories comprise extensive areas of tropical forest and hold significant social and conservation value. Today, they are subject to various constraints and opportunities and face many territorial transformations. These transformations are complex and multifaceted. They involve the adoption of new production and consumption modes, the medications of forms of social organization and identity and territorial claims. However, the links between these on-going processes are still poorly understood, and make difficult to appreciate the adaptation dynamics of indigenous common natural resources management. This thesis is particularly concerned with the territorial dynamics of the wayapi and teko indigenous people of the municipality of Camopi in French Guyana. It integrates methods that include land use analysis using remotely sensed data, socio-economic and agricultural systems analysis at the household scale, and empirical analysis on the influence of identity claims, kinship networks, and conservation policies. It shows that despite the residential settlement around local towns, the growth of cash income from wage labour and welfare, associated with strong kinship networks, allows the revival of mobility and the diversification of indigenous territorialities. Environment policies implemented on the territory involve processes of identity and territorial claims and motivate the construction of a collective project of endogenous local development. A comparative approach with the situation of the Wayapi people living in Brazil, and evolving in a completely different institutional, socio-economic and environmental context shows similar dynamics. Indigenous people of these two sites adopt “multi-local” land use systems, allowing them to extend their territory occupation and taking part of a broader dynamic of territorial and identity affirmation. They articulate forest and local town environments. This multi-local land use sytem can be interpreted as a new form of environmental governance, which overcomes the difficulties access to natural resources around local towns and ensure their sovereignty over the territory. http://www.theses.fr/2013AGUY0608/document | Partager |