Originalité et vulnérabilité du tourisme dans l’île d’Anguilla (Petites Antilles) Auteur(s) : Maignan, Alexandre Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Si l’île d’Anguilla, dans le nord des Petites Antilles, est une destination secondaire en matière d’arrivées touristiques (moins de 150 000 visiteurs en 2005), il n’en reste pas moins que l’étude des conditions d’émergence du tourisme y est intéressante. Car en la matière, Anguille fait figure d’originalité au sein de son bassin géographique. En revanche, l’analyse des évolutions de la capacité d’hébergement, d’une part, puis des flux de visiteurs, d’autre part, démontre un trait commun à la plupart des îles des Petites Antilles, à savoir une certaine vulnérabilité face à des événements exogènes (catastrophes naturelles et crises géopolitiques). Cet article vise donc à faire le point sur le phénomène touristique (origine, évolution, contraintes) dans une île jusque-là peu étudiée. Anguilla (91 square kilometres, less than 12 000 inhabitants, 143 200 tourists arrivals in 2005) is a secondary destination in the Lesser Antilles compare to Sint Maarten, Antigua or Barbados. Netherless, tourism development in Anguilla is interesting because it shows that this product is both original (choice of "small and exclusive", majority of excursionnists) and vulnerable (influence of events like cyclone Luis and Lenny in 1995 and 1999, and the terrorist attack of the 2001 september 11th). Anguilla Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3492 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3492 | Partager |
Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
Le développement d’une agriculture durable a-t-il besoin de nouveaux apprentissages ? Les leçons tirées d’une recherche en milieu insulaire (Réunion) Auteur(s) : Chia, Eduardo Dulcire, Michel Piraux, Marc Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment. Nous montrons que les apprentissages ont été nombreux tant au niveau individuel que collectif, entre conseillers et agriculteurs et entre conseillers d’organismes différents, et relèvent de nature différente (organisationnelle, sociale ou relationnelle). By studying the trainings produced by the installation of the territorial farm contracts (CTE, Contrat Territorial d’Exploitation) then the sustainable agricultural contracts (CAD, Contrat d’Agriculture Durable) in the Reunion Island, we proved how they encouraged the first steps of a sustainable agriculture. Our work is based on discussions with the actors of rural development, particularly extension technicians of the organizations of development. We establish that the trainings were numerous as well at the individual level as collective, between advisers and farmers and advisers of different organisms, and that they got different nature, organisational, social as well relational). Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3497 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3497 | Partager |
La Consommation énergétique des ménages à La Réunion : vers un retour à l’autonomie par le biais des énergies renouvelables Auteur(s) : Savidan, Lise Schaffar, Alexandra Dimou, Michel Garde, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article étudie l’évolution de la Consommation énergétique des ménages à La Réunion entre 1980 et 2005, en mettant l’accent sur le domaine de la consommation domestique d’électricité. Il montre que cet espace, autonome sur un plan énergétique au début des années 1980, a connu une dépendance de plus en plus forte vis-à-vis des approvisionnements en ressources fossiles durant les deux dernières décennies, sous la pression des mutations démographiques, économiques et sociologiques engagées. Depuis le début des années 2000, sous l’impulsion des politiques publiques, essentiellement fiscales, La Réunion s’engage dans le développement des énergies renouvelables, essentiellement le photovoltaïque, en s’affichant en tête des régions françaises et européennes dans la maîtrise de cette production énergétique. This article aims at studying the evolution of the domestic consumption of energy in Reunion island between 1980 and 2005 (electricity consumption). It shows that this area which reached its energetic autonomy at the beginning of the 80’s has known a strong dependency from fossil resources for the last two decades, due to the increasing pressures of demographic, economic and sociological factors. Since the beginning of the 2000’s, as a result of public policies impulsion (mainly fiscal policies), Reunion island has developed the use of renewable resources (essentially photovoltaic). It tends to be now one of the first French and European regions mastering this energy production process. Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3519 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3519 | Partager |
Using Renewable Energy as a Tool to Achieve Tourism Sustainability in Mediterranean Islands Auteur(s) : Michalena, Evanthie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper addresses the challenge of transforming Mediterranean islands into sustainable tourism areas, through the direct (or indirect) use of renewable energy projects and technologies. Through demonstration and a discussion of cases studies from studied islands, which takes into account island-specific characteristics and particularities, we assess the compatibility of renewable energy technologies (RETs) with sustainable tourism development. Conclusions emerge from this analysis which highlight prerequisites for RET-tourism compatibility; this has potential transferability to other insular territories. Developing an appreciation of the factors that can lead to sustainable tourism in islands through the use of renewable energy is a priority issue for two main reasons. Firstly, because until now scientific literature has only discussed the question of photovoltaics’ integration into tourism buildings, and secondly, because of the relatively high vulnerability to climate change impacts of islands compared to many mainland areas, according to predictions made by the United Nations and the European Union. Whilst international politics deal with the mass reduction of gaseous emissions into the atmosphere, reducing the adverse effects of climate change in the islands has become a significant component of national priorities. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3487 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3487 | Partager |
Migrations et fuite des cerveaux dans les économies insulaires caribéennes : éléments de réflexion Auteur(s) : Bellemare, Fanny-Aude Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Loin d’être un phénomène nouveau, les mobilités internationales se sont fortement accrues depuis les années 1960. Aujourd’hui, le contexte de mondialisation tend à accélérer les dynamiques migratoires alors que dans le même temps s’observe une élévation des niveaux d’éducation. Ainsi, la soutenabilité de l’augmentation de la fuite des cerveaux dans le monde soulève interrogations et réflexions.Le poids des flux de migrants qualifiés allié à la fragilité relative des données, pose la nécessité d’aborder en profondeur le problème de la fuite des cerveaux. Une analyse au cas par cas s’impose. À partir de données se rapportant à la diaspora caribéenne sur la base statistique de Docquier et Marfouk, cet article propose une réflexion sur les facteurs explicatifs de la fuite des cerveaux dans les territoires insulaires caribéens. Far from being a new phenomenon, the international motilities have increased since the 60’s. Today, the context of globalization tends to accelerate the migratory dynamics while at the same time observed a rise of the educational levels. The increase of the brain drain has respite to many questions.Nevertheless, image, nature of flows of skilled migrants combined with relative data’s fragility and the necessity to approach the problem and presenting appropriate policies, impose an analysis case by case. Using data relating to the Caribbean diaspora on the statistical basis of Docquier and Marfouk, this article purpose a reflection on the factors that explain the brain drain in the Caribbean islands. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4702 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4702 | Partager |
Du désir d’île à l’installation, les circulations migratoires des Métropolitains à la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le lien entre migration et Antilles françaises est souvent traité en termes d’émigration insulaire vers l’Hexagone. En effet, les flux les plus nombreux correspondent encore à ce mouvement centripète qui s’explique par une situation sociale tendue du fait de l’inadaptation entre l’offre de travail et les jeunes adultes en trop grand nombre. Pourtant les mobilités venant de Métropole existent avec le retour des Antillais au pays. Les Antilles attirent aussi les Métropolitains. La tertiairisation de l’économie, les investissements des grandes sociétés françaises ainsi que les dernières lois de défiscalisation ou celles concernant la création d’entreprises semblent favorisent le mouvement. L’article se propose d’analyser les moteurs de ces nouvelles formes de circulation migratoire entre la France métropolitaine et la Martinique, ainsi que l’insertion économique et les territorialités spécifiques des nouveaux acteurs. The migration-West Indies nexus is often dealt with in terms of insular emigration towards Metropolitan France. Indeed, most of the flows are still characterised by a centripetal move that can be accounted for by the hiatus between job supply and the demographic importance of the youth. Nonetheless, Metropolitan-origin mobility exist with West Indian return migration as well as Metropolitan French migration. The boom of the service economy, investments from large French firms and recent advantageous fiscal laws favour this pattern. The article seeks to analyse the new driving forces behind the circular movement between Metropolitan France and Martinique, as well as the economic insertion and the specific territorialities of the new actors. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.932 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/932 | Partager Voir aussi |
Une « révolution » au pays. Intercommunalité et luttes de pouvoir en milieu rural Auteur(s) : Marmont, Thibault Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Introduction Si l’autonomie municipale apparaît comme un principe acquis des démocraties européennes (Marcou, 2000), la spécificité française de l’émiettement communal fait que l’intercommunalité est presque consubstantielle à l’existence des communes en tant que collectivités territoriales (Novarina, Martin, 1988, p. 40). La loi du 5 avril 1884, qui les consacre comme telles, est en effet complétée six ans plus tard par un titre autorisant les syndicats de communes. Cette tradition de la coo... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3495 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3495 | Partager |
Petits territoires insulaires et développement durable Auteur(s) : Angeon, Valérie Caron, Armelle Chia, Eduardo Dimou, Michel Dulcire, Michel Fomoa-Adenet, Madly Garde, François Huyghues-Belrose, Vincent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3433 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3433 | Partager |
La Consommation énergétique des ménages à La Réunion : vers un retour à l’autonomie par le biais des énergies renouvelables Auteur(s) : Savidan, Lise Schaffar, Alexandra Dimou, Michel Garde, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article étudie l’évolution de la Consommation énergétique des ménages à La Réunion entre 1980 et 2005, en mettant l’accent sur le domaine de la consommation domestique d’électricité. Il montre que cet espace, autonome sur un plan énergétique au début des années 1980, a connu une dépendance de plus en plus forte vis-à-vis des approvisionnements en ressources fossiles durant les deux dernières décennies, sous la pression des mutations démographiques, économiques et sociologiques engagées. Depuis le début des années 2000, sous l’impulsion des politiques publiques, essentiellement fiscales, La Réunion s’engage dans le développement des énergies renouvelables, essentiellement le photovoltaïque, en s’affichant en tête des régions françaises et européennes dans la maîtrise de cette production énergétique. This article aims at studying the evolution of the domestic consumption of energy in Reunion island between 1980 and 2005 (electricity consumption). It shows that this area which reached its energetic autonomy at the beginning of the 80’s has known a strong dependency from fossil resources for the last two decades, due to the increasing pressures of demographic, economic and sociological factors. Since the beginning of the 2000’s, as a result of public policies impulsion (mainly fiscal policies), Reunion island has developed the use of renewable resources (essentially photovoltaic). It tends to be now one of the first French and European regions mastering this energy production process. Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3476 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3476 | Partager |