Droit, tourisme et pauvreté : les difficultés et les limites de l’appréhension juridique de la pauvreté et de l’instrumentalisation normative du tourisme Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La relation du tourisme à la pauvreté conduit à envisager celle-ci comme objet de droit, i.e. d’une régulation juridique conçue et modulée en considération des objectifs recherchés, quant au contenu et à l’efficacité de la norme. Le traitement juridique de la pauvreté connaît toutefois des limites, en raison des difficultés techniques et conceptuelles auxquelles se heurte l’instrumentalisation juridique des politiques de lutte contre la pauvreté, au plan formel comme à celui des principes généraux du droit afférents aux conditions de vie et à la dignité des individus et des groupes. Il convient alors d’apprécier les apports comme les limites de la régulation du tourisme comme instrument de lutte contre la pauvreté, à la fois quant à la contribution qu’un tourisme maîtrisé peut apporter à sa réduction, et quant aux excès d’un tourisme de masse porteur de facteurs de déstructuration culturelle et de désintégration sociétale au détriment des plus défavorisées. The relationship of tourism to poverty leads us to consider it as an object of law, i.e. a legal regulation designed in consideration of the objectives sought, on the content and effectiveness of the legal standard.However, the legal treatment of poverty knows limits, due to technical and conceptual challenges facing the legal manipulation of policies against poverty. This applies to the formal level as that of the general principles of law relating to living conditions and dignity of individuals and groups.It should then assess the contributions and limits in the regulation of tourism as a tool to fight poverty, both in terms of the contribution that tourism can make toward reducing poverty, and in terms of the excesses of tourism and cultural disintegration of society at the expense of marginalized, poor populations. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6509 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6509 | Partager |
Semiotik Auteur(s) : Blanke, Börries Giannone, Antonella Vaillant, Pascal Auteurs secondaires : Groupe de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Antilles-Guyane (GRIMAAG) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Klaus Sachs-Hombach Éditeur(s) : HAL CCSD Suhrkamp Résumé : ISBN 3-518-29351-6 Die Semiotik ist die Theorie der Zeichen, wobei „Zeichen“ allgemein als „etwas, das für etwas anderes steht“, verstanden wird. Sie definiert sich jedoch nicht einfach dadurch, dass sie sich mit Zeichen beschäftigt. Semiotisch ist eine Herangehensweise an einen Gegenstand in dem Maße, in dem sie diesen unter dem Aspekt, dass er für etwas anderes steht, untersucht, indem sie also seine Zeichenhaftigkeit als solche zu ihrem eigentlichen Objekt macht. Bilder stellen für einen solchen Ansatz in mehrfacher Hinsicht eine Herausforderung dar: --- (a) Bei gegenständlichen Bildern besteht der Verdacht, dass aufgrund einer Ähnlichkeit von Bild und Referent die Ausdrucksebene mit der Inhaltsebene zusammenfällt und eine separate Analyse deshalb hinfällig ist; (b) Bei nicht-gegenständlichen Bildern stellt sich die Frage nach der Zeichenhaftigkeit a fortiori. (c) Ein Ansatz, der den Aufbau eines Zeichenkomplexes aus einzelnen hierarchisch geordneten Schichten der Ausdrucks- und Inhaltsebene rekonstruieren will, droht bei vielen Bildphänomenen von der Heterogenität und Komplexität der Texte erschlagen zu werden. --- Mit den Piktogrammsystemen und dem Film wollen wir im Folgenden zwei Extrempunkte des semiotischen Kontinuums vorstellen, das von einem der Formalisierung noch relativ zugänglichen, da klar umgrenzten, Bereich bis zu einem in seiner Vielschichtigkeit kaum zu überblickenden Bildphänomen reicht. La sémiotique est la théorie des signes, où "signe" peut être compris d'une manière générale comme "quelque chose qui tient lieu de quelque chose d'autre". Elle ne se définit pour autant pas simplement par le fait qu'elle traite de signes: on appelle sémiotique toute approche d'un objet qui s'attache à sa propriété de renvoyer à quelque chose d'autre - dont l'objet d'étude est donc précisément le phénomène de signifiance. L'étude de l'image dans ce cadre présente plusieurs défis: --- (a) dans le cas des images figuratives, la ressemblance entre l'image et son référent entretient le soupçon récurrent qu'il n'y a pas de plan de l'expression et de plan du contenu distincts, donc pas de nécessité d'analyse séparée de ces deux plans; (b) dans le cas des images non-figuratives, la question de la signifiance se pose a fortiori; (c) enfin, un cadre d'analyse qui se donne pour tâche de reconstruire un système de signes en plusieurs couches hiérarchiquement ordonnées de plans d'expression et de contenu, court le risque, dans le cas de nombre de phénomènes d'image, d'échouer devant l'hétérogénéité et la complexité des textes visuels. --- Avec les cas des systèmes de pictogrammes d'une part, et du film d'autre part, nous voulons dans cette contribution présenter deux extrêmes du continuum sémiotique: de celui d'un domaine bien délimité, et partant relativement accessible à l'analyse formelle, à celui d'un domaine foisonnant, difficile à réduire à une description analytique. Bildwissenschaft : Disziplinen, Themen, Methoden hal-00330382 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00330382 | Partager |
La gestion de projet multi-acteurs au sein des écosystèmes d’affaires Auteur(s) : Parize-Suffrin, Claudya Auteurs secondaires : Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) UQAM Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience La gestion de projets multi-acteurs est très complexe, eu égard aux cycles de vie de plus en plus courts des concepts et technologies, aux nouvelles normes réglementaires auxquelles les acteurs ne peuvent se soustraire, et à l’augmentation du nombre de parties prenantes, qui travaillent de manière cloisonnée.Pour relever ces défis, comment gérer la complexité de ces projets et les profils des différents acteurs ? Plus précisément, comment les faire collaborer efficacement afin d’optimiser les échanges, les remontées d’information et les arbitrages ?A travers une recherche-intervention (David, 2000) menée sur une période de plus de trois ans, nous analysons les pratiques d’un groupe d’entreprises réunies autour d’un projet fédérateur. Ce dernier, intitulé « Forest Initiative », rassemble les compétences de partenaires d’affaires dans le but de développer de nouveaux modèles d’aménagement agricole. Afin de mener à bien ce projet, les parties prenantes ont crée un modèle d’affaires innovant : un Ecosystème d’Affaires (EA). Il s’agit de rassemblements d’entreprises et d’acteurs provenant de secteurs d’activités différents, liés de façon formelle ou non, qui ont tous intérêt à promouvoir leurs standards technologiques respectifs pour garder leur leadership (Moore,1996).En liant les champs des EA et de la gestion de projet, notre recherche aboutit à proposer une nouvelle voie d’exploration pour la compréhension de la conduite de projets complexes au sein de groupes d’entreprises. 84e congrès de l'Association Francophone pour le Savoir (ACFAS) MONTREAL, Canada hal-01314738 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01314738 | Partager |
Achieving Sustainability of Natural Resources and Obtaining Economic Goals. Tourism’s Pandora’s box Auteur(s) : Miller, Novadene Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The tourism industry has realized that the goals to protect the environment and goals of the economy are often not compatible. Thus countries such as Jamaica whose principal economic earner is tourism are seeking methods to green their national accounts and policies. However livelihood socioeconomic systems of the local population often conflict with sustainable policies. Furthermore these livelihood systems to eke out a living are often not regulated and fall outside the formal structures of governance, and sustainable regulation systems and policies. This article examines this Pandora’s Box within the context of Jamaica, Cockpit country with a focus on water, as natural resource used by both the tourist sector and the local population. L'industrie du tourisme a réalisé que les objectifs de protection de l'environnement et les objectifs de l'économie ne sont souvent pas compatibles. Ainsi, des pays comme la Jamaïque dont le principal soutien économique est le tourisme économique sont à la recherche de méthodes écologiques de leurs comptes et les politiques nationales. Systèmes de subsistance Cependant socio-économiques de la population locale sont souvent en conflit avec les politiques de développement durable. En outre, ces systèmes de subsistance pour gagner leur vie sont souvent pas réglementés et tombent en dehors des structures formelles de gouvernance et des systèmes de régulation et des politiques durables. Cet article examine cette boîte de Pandore dans le cadre de la Jamaïque, pays de cockpit en mettant l'accent sur l'eau, ressource naturelle utilisée à la fois par le secteur du tourisme et de la population locale. Jamaïque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5297 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5297 | Partager |