L'outre-mer français et sa dimension juridique en colloque
Restée d’usage courant et familier, l’appellation DOM-TOM est pourtant frappée d’obsolescence depuis la réforme constitutionnelle de 2003, qui a donné naissance aux DOM-COM ou DROM-COM, sans parler des cas spécifiques de la Nouvelle- Calédonie et des Terres australes…
Qualifiant la place et le rôle spécifiques -et parfois novateur- de ces territoires dans l’évolution des institutions de la France depuis plus de soixante ans (cf . les récents débats autour des articles 73 et 74), certains spécialistes de la question, tels Jean-Marie Pontier ou Justin Daniel, évoquent ainsi la dimension de « laboratoire institutionnel de la République » voire « d’espaces d’ingénierie institutionnelle » de nos collectivités ultramarines. C'est autour de ces passionnantes problématiques que le Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe (CRPLC, Université des Antilles et de la Guyane) et le Centre de recherche sur l’action locale (CERAL, Université Paris 13) organisent les 3 et 4 novembre prochains (101, rue de l'Université - 75007 Paris) un colloque intitulé : L'influence des régimes juridiques des collectivités territoriales d'outre-mer sur l'évolution de l'État français.
Parmi les intervenants, nombre d'enseignants-chercheurs en poste (ou l'ayant été) à l'UAG, notamment Didier Destouches, Fred Reno, Justin Daniel, Emmanuel Jos, Sandrine Delivré.
Programme et formulaire d'inscription disponibles ici
Sur cette question, lire notamment « Aimé Césaire et les vieilles colonies : une action politique ambigüe », de Thierry Michalon, disponible sur Manioc.