Titre : Propriétaires de couleur à la Guadeloupe
Edition :
AIHP-GEODE (Schoelcher, Martinique), Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe (Schoelcher, Martinique), Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines (Schoelcher, Martinique), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Institut d'histoire de la Révolution française (Paris), Centre de recherche et d'étude des sociétés de l'océan Indien (Saint-Denis, Réunion), Les Anneaux de la mémoire (Nantes), CCIE, Martinique. Collectivité territoriale (2015-....)
Lieu : SchĆlcher
Date :
17 mai 2016
Extrait de :
« La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815) » : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016
Type :
Vidéo
-
Colloque & conférence
Résumé :
Dans le rÎle d'imposition de 1664, « plusieurs nÚgres libres », à l'instar de Jean Sence, du quartier de la RiviÚre-à -Collas jusqu'à l'Anse à la Barque (actuelle commune de Bouillante en Guadeloupe), sont maßtres de case. Dans le dénombrement de 1671, Jean Sence (écrit aussi Sanse) possÚde deux esclaves. Il est donc attesté dÚs le XVIIe siÚcle que des non-Européens possÚdent des esclaves ou des terres. Au début de la Révolution française, ce sont environ 5% des esclaves qui appartiennent à des libres de couleur. Cette contribution s'intéressera à la constitution de cette catégorie de propriétaires jusqu'à la premiÚre abolition de l'esclavage, à partir de l'étude des recensements, des actes notariés et des registres paroissiaux.
Langue :
Français
Conditions d'utilisation :
CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification