Titre : Couleur, principe du sol libre et citoyenneté sous la Révolution et l'Empire
Edition :
AIHP-GEODE (Schoelcher, Martinique), Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe (Schoelcher, Martinique), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Institut d'histoire de la Révolution française (Paris), Centre de recherche et d'étude des sociétés de l'océan Indien (Saint-Denis, Réunion), Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines (Schoelcher, Martinique), Les Anneaux de la mémoire (Nantes), CCIE, Martinique. Collectivité territoriale (2015-....)
Lieu : SchĆlcher
Date :
18 mai 2016
Extrait de :
« La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815) » : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016
Type :
Vidéo
-
Colloque & conférence
Résumé :
Le prĂ©jugĂ© de couleur est dĂ©finitivement aboli en 1833. En 1848, l'abolition de l'esclavage s'accompagne de l'Ă©largissement du principe du sol libre aux colonies. Le nouvel empire colonial en train de naĂźtre sera alors un empire sans esclaves et (presque) sans prĂ©jugĂ© de couleur, mais aussi un empire oĂč libertĂ© et citoyennetĂ© ne vont pas de pair. La RĂ©volution avait quant Ă elle affirmĂ©, avec la loi des 28 septembre et 16 octobre 1791, que le principe du sol libre impliquait la citoyennetĂ©, sans distinction de couleur. C'est le destin de cette conjonction que l'on se propose d'esquisser ici, rĂ©affirmĂ©e lors de l'abolition de 1794, amĂ©nagĂ©e en 1798, jusqu'au rĂ©tablissement de la Police des Noirs dans la foulĂ©e du rĂ©tablissement de l'esclavage en 1802.
Langue :
Français
Conditions d'utilisation :
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