Textiles marrons : de fibres et de mots. La portée symbolique des habits...
Dans cette perspective, l’habit occupe une place fondamentale. Loin d’être de purs accessoires de valorisation des corps, les textiles et leur mise en forme ont une portée symbolique qui dépasse les considérations esthétiques comme le démontre amplement l’exposition évoquée plus haut. Les piroguiers bonis, dont l’objectif du photographe a su saisir la prestance, ont-ils fait de leurs vêtements un instrument d’émancipation et d’affirmation de soi ou les ont-ils revêtus comme un simple « masque blanc » ?
Pour aborder ces thèmes nous vous proposons plusieurs conférences et un article passionnant de Yolaine Aline Helm paru dans la revue Etudes caribéennes.
Conférences :
M. Dorigny : Les arts et les lettres contre l'esclavage : le combat abolitionniste par les arts .
A. Laffont : Le travail sans l'esclavage ? Sublimation du corps noir dans les arts décoratifs de 1800.
A. Lamoraille : Tembé peint : un visuel pour l'émancipation
M. Poirson : L'exhibition de l'altérité dans le patrimoine, le cinéma, le spectaclevivant : enjeux, limites et perspectives des spectacles exotiques d'hier etd'aujourd'hui.
F. Régent : La représentation du Noir dans les récits de voyage et de colons de1635 à 1848 : l'exemple de la "négresse" vue par son maître.
Sur l’artisanat guyanais : La commercialisation del'artisanat.
Article :
Yolande Aline Helm : Le dernier des Aloukous de Roland Brival : un point de non retour.
Bon visionnage et bonne lecture !