Le merlu du golfe de Gascogne et de la mer Celtique : Croissance, Répartition spatiale et bathymétrique, Ecologie alimentaire et Assemblages Auteur(s) : Kacher, Mohamed Éditeur(s) : Université du Littoral Côte d'Opale (Dunkerque) Résumé : In the Bay of Biscay and Celtic Sea waters, hake is considered as genetically homogeneous and form a unique stock with identical meristic characteristics. The vertebral mean vary from 50,68 (vertebrae) during the first year of life to 51,11 (vertebrae) for adults. 0-group Merluccius display a rapid growth with significant interannual variability (0.71 mm.day-1 in 2001 versus 0.74 mm.day-1 in 2002). The spawning period occurs in April and the average length on the firth January following the hatching is of 17.3 cm (first seasonal check / increment on the sagittal otolith is located about 0.143 cm from the nucleus). At the end of the first year of life the average length is about 24 cm. The longevity of the species is important and growth parameters (L = 138,24 cm ; K = 0,132) explain natural mortality coefficient of M = 0.21. No difference for growth between male and female has been observed for this stock. The ratio total weight / eviscerated weight is equal to Fc = 1,086. Both male and female have same spatial and bathymetric distribution. Juveniles are found in deep waters (< 17 cm length) and move to coastal waters where they display an average length of (33 cm length). Longer individuals are found in nursery areas where they feed and grow then move to deeper areas to spawn. Nursery areas are numerous and located in the Celtic Sea and in the bay of Biscay. In the bay of Biscay, disturbances resulted from hydrondynamics affect the settlement on the nursery grounds particularly in the southern part of the bay. Diet composition varies with age. Juveniles feed mainly on crustaceans (Euphausia kroni). At the length of 23 cm, individuals feed strictly on fishes. Sizes of preys are proportional with sizes of predators and preys are composed mainly of species that feed and reproduce close to the bottom. Cannibalism has been observed for this specie, and increases with age notably in the northern part of the bay of Biscay and in the Celtic Sea. Main preys are 0-group juveniles. This specie is assumed to be a passive predator catching its preys when they come to feed in the bottom. Although they are punctual, these results have been obtained after studies on the evolution of sizes during the first year of life (daily increments measurements) and on the spawning period parameters (back-calculating). Average length on the firth January following hatching and the position of the first seasonal check on the otolith are based on observations of the sizes on the firth January following hatching (obtained with growth rates and spawning period parameters). The results are similar to those described in previous studies, nevertheless they have to be confirmed with growth and diet composition analyses. A long term study appear essential to determine biological and ecological parameters of this species for sustainable management of the stock. Les alertes quant à la surexploitation du stock de merlu européen sont nombreuses et récurrentes. Seulement l'estimation du niveau réel de l'état du stock a toujours posé des problèmes du fait de certaines lacunes dans la connaissance de la biologie et de l'écologie de cette espèce. Dans les eaux du golfe de Gascogne et de la mer Celtique, le merlu européen fait partie de la même population génétique et possède les mêmes caractéristiques meristiques. Sa moyenne vertébrale est de 50,68 durant sa première année de vie et évolue pour se stabiliser à 51,11 chez l'adulte. La croissance du merlu durant sa première année de vie et très rapide mais présente une variabilité interannuelle significative (0,71 mm .J-1 en 2001 et 0,74 mm .J-1 en 2002). Sa période de ponte maximale se déroule au mois d'avril et sa longueur au premier janvier suivant sa naissance est de 17,3 cm (la première marque hivernale est positionnée à 0,143 cm du nucléus de la sagittae). Au terme de sa première année de vie le merlu atteint une longueur de 24 cm. Sa longévité est assez longue (23 ans environ) et ses paramètres de croissance (L = 138,24 cm ; K = 0,132) permettent d'estimer son coefficient de mortalité naturelle à M = 0,21. Il n'a pas été établi de croissance différentielle entre sexe chez le merlu dans ces eaux. Le rapport poids total / poids éviscéré a été estimé à Fc = 1,086. Mâles ou femelles, les merlus ont une même répartition spatiale et bathymétrique. En général, ils sont très profonds à leurs stades juvéniles (< 17 cm) et ils se dirigent vers les eaux côtières pour les atteindre à 33 cm de longueur environ. Au-delà de cette taille, les merlus se concentrent au niveau des zones de nourricerie pour s'y alimenter avant de rejoindre les eaux plus profondes pour y pondre. Les zones de nourricerie du merlu sont très nombreuses et sont localisées en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne aussi bien dans sa partie sud que dans sa partie nord. Les perturbations importantes dans l'hydrodynamisme du golfe de Gascogne (upwelling) semble influencer les niveaux de colonisation des zones de nourricerie notamment celles situées dans la partie sud du golfe. Le régime alimentaire du merlu évolue avec l'âge. Juvénile, il se nourrit principalement de crustacés (Euphausia krohni) et devient ichtyophage exclusif dès 23 cm de longueur. Le cannibalisme est une réalité chez le merlu et les merlus-proies sont les juvéniles du groupe d'âge G-0. Il s'intensifie avec l'âge notamment dans la partie nord du golfe de Gascogne et en mer Celtique ; Il est très faible dans le sud du golfe de Gascogne. La taille des proies évolue avec la taille du merlu et les poissons proies sont en général des espèces qui vont se nourrir ou se reproduire sur le fond. Ce comportement alimentaire fait que le merlu est un prédateur peu actif et qui attaque ses proies lorsqu'elles viennent sur le fond. Ces résultats, bien qu'ils ne soient que ponctuels, ont été obtenus après avoir déterminé le schéma d'évolution de la longueur du merlu durant sa première année de vie (dénombrement des accroissement journaliers) et des paramètres de sa période de ponte (rétro-calcul).La taille au premier hiver et la position de la première marque hivernale ont été déterminées en relativisant nos observations à l'estimation de la longueur du merlu au premier janvier suivant sa naissance : celle-ci étant obtenue en utilisant le taux de croissance et les paramètres de la période de ponte. Bien que l'ensemble des résultats obtenus, en ce qui concerne la répartition spatiale et les données sur la période de ponte, soient généralement conformes à ceux décrits dans la littérature, il est nécessaire de confirmer ceux concernant la croissance et le régime alimentaire. Pour cela, une étude à plus long terme semble indispensable pour parvenir à bien maîtriser l'ensemble des paramètres de biologie et d'écologie du merlu permettant ainsi une meilleure gestion de son stock. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-1247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1247/ | Partager Voir aussi Celtic sea Bay of biscay Ecologie Juvéniles Otolith Growth Assemblages Hake Mer celtique Golfe de Gascogne Télécharger |
Ant species that protect figs against other ants: Result of territoriality induced by a mutualistic homopteran Auteur(s) : Dejean, A. Gibernau, Marc BOURGOIN, Thierry Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Sciences pour l'environnement (SPE) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecoscience Résumé : International audience Hymenoptera pollinators and figs (ripe or unripe) of Ficus vallis-choudae are protected from the predatory activity of myrmicine ants (Atopomyrmex mocquerisi; Crematogaster clariventris; Cremato gaster sp.) by other ants (Camponotus acvapimensis and Camponotus brutus; Formicinae) who attack neither unripe figs nor the pollinator. On trees occupied by Atopomyrmex and Crematogaster, and on trees invaded by columns of workers after recruitment by scouts, the predatory activity begins when the fig wasps emerge. Then, the ants attack unripe figs (asynchronization in ripeness), destroying whole figs of certain trees. The male function of the trees through pollen dispersal by fig wasps is, therefore, severely reduced, while the female function (seed dispersal) is affected only on unripe figs before fig wasp emergence. We recorded 13 ant species on the 73 Ficus vallis-choudae of the Batchenga savanna (Cameroon) studied, but only the five previously cited species were able to occupy an entire fig tree. The three Myrmicinae which have a status of dominant (large colony size; strong territoriality vis-à-vis other dominant species; can tolerate non-dominant species) tended scale insects. Both Camponotus species (and the eight other ant species) are non-dominant (small colony size), but are able to occupy a whole tree under certain conditions (here, when they tend the tettigometrid Hilda undata) and to be territorial. Their status corresponds, therefore, to that of sub-dominant. Tests of aggressiveness showed that each ant species is aggressive towards alien conspecifics. C. brutus individuals were tolerated on fig trees occupied by Atopomyrmex mocquerisi or by Crematogaster clariventris, while workers of both latter species, who do not tolerate one another, were not tolerated on fig trees occupied by C. brutus. In this situation, the cost-benefit for the trees depends on the ant species that occupies their foliage; C. brutus, when tending tettigometrids, is advantageous. There is, therefore, an indirect influence of the tettigometrids on the production of fig pollinating wasps and seeds. Chez Ficus vallis-choudae, les figues, matures ou non, et leurs hyménoptères pollinisateurs sont protégés de l'activité prédatice de la part de trois espèces de fourmis Myrmicinae (Atopomyrmex mocquerisi; Crematogaster clariventris; Crematogaster sp.) par d'autres fourmis (Camponotus acvapimensis et Camponotus brutus; Formicinae) qui, elles, ne s'attaquent ni aux figues non matures, ni aux pollinisateurs. L'action prédatrice des Atopomyrmex et des Crematogaster débute à l'émergence des pollinisateurs et sétend sur des figuiers qu'elles n'occupent pas grâce à la formation de colonnes recrutées par des ouvrières éclaireuses. Ensuite, elles attaquent les figues moins mûres (asynchronie dans la maturation), toutes les figues d'un arbre pouvant être détruites. La fonction mâle de l'arbre est donc sévèrement réduite via la prédation des pollinisateurs. La fonction femelle est moins affectée, les figues, au moment de l'émergence des pollinisateurs ayant des graines matures. Nous avons recensé 13 espèces de fourmis sur les 73 Ficus vallis-choudae étudiés dans la savane de Batchenga (Cameroun), mais uniquement les cinq espèces citées ci-haut peuvent occuper un figuier entier. Les trois Myrmicinae sont des « dominantes » (grosses colonies; forte territorialité contre les autres dominantes; peuvent tolérer des « non-dominantes » ) qui exploitent des cochenilles. Les deux Camponotus (ainsi que les huit autres espèces) appartiennent au lot des « non-dominantes » (petites colonies), mais dans certaines situations (ici, lorsqu'elles exploitent le Tettigometridae Hilda undata) elles peuvent aussi occuper un arbre entier et en défendre l'accès. On les qualifie alors de « sub-dominantes » . Des tests d'agressivité ont permis de montrer que chaque espèce est agressive vis-à-vis d'ouvrières étrangères conspécifiques, que les ouvrières de Camponotus brutus sont tolérées sur les figuiers occupés par Atopomyr ex mocquerisi ou par Crematogaster clariventris, alors que les ouvrières de ces deux espèces, qui ne se tolèrent pas entre elles, ne sont pas tolérées sur les figuiers occupés par Camponotus brutus. Dans ces conditions, le rapport coût/bénéfice pour l'arbre dépend de l'espèce de fourmi qui l'occupe, Camponotus brutus étant l'espèce avantageuse, grâce à l'exploitation des tettigomètres. En conséquence, il y a une influence indirecte du tettitogomètre sur la production d'insectes pollinasiteurs et de graines. ISSN: 1195-6860 hal-01214443 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01214443 DOI : 10.2307/42902390 | Partager |
La bioécologie de la mouche des fruits en Haïti : enseignements et intérêt pour la filière mangue Auteur(s) : Ryckewaert, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : "Projet DEVAG" : conférence, le 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : La mangue a représenté autrefois la principale culture d'exportation en Haïti. L'exportation essentiellement tournée vers les Etats-Unis a été interdite après la découverte de larves de mouches des fruits dans les mangues. Il sera question de déterminer quels sont les autres bioagresseurs qui s'attaquent à la mangue et quelles sont les espèces de mouches présentes dans ces vergers. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14092 V14092 | Partager Voir aussi Agriculture tropicale Agroécologie Bioagresseurs Mangue Mouche des fruits Agriculture Haïti ; Télécharger |
Diversité des termites xylophages en Guyane française : Influence de l’attractivité de l’essence de bois, de la saison et du milieu ; Diversity of termites xylophagous in french Guiana. Atractivity influence, with wood species, with saisonality and with environment. Auteur(s) : Martin, Jean-Michel Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dejean, Alain Résumé : Les termites ont un rôle clé dans le fonctionnement de l’écosystème forêt en particulier celui du recyclage de la litière en matière organique. Cependant, quelques espèces de termites sont des xylophages spécialisés dans la dégradation du bois des forêts, mais sont considérés comme des nuisibles dans les zones anthropisées.En France, le problème « termites » lié aux constructions n’a été traité que dans les années 90. La loi n°99-471, votée le 8 juin 1999 définit les modalités de mise en oeuvre d´une politique de lutte dans laquelle sont engagés tous les acteurs: l´Etat, les collectivités locales, les professionnels ainsi que les propriétaires d´immeubles. La Guyane-française est située dans la carte établie par le FCBA des départements de France où l’arrêté est effectif. Toutefois, ce département d’outre-mer reste aujourd’hui avec beaucoup de lacunes en termes de connaissances sur ses termites.On connaît de façon exhaustive le nombre et les différentes espèces de termites xylophages et on sait également quelles sont les principales familles qui sont présentes dans les bâtiments. Mais on ne sait pas dire quelles sont les espèces de termites qui s’intéressent à nos bois d’œuvres.L’objectif de cette étude est d’identifier les genres et espèces de termites qui s’attaquent à trois essences de bois de durabilité faible ou moyenne (Gonfolo, Simarouba et Yayamadou) et de comprendre comment ces attaques se produisent, en contexte forestier, en lien avec des variables du milieu, et l’effet de la saison de mise en contact.Le Yayamadou est une espèce très appétante pour les termites de Guyane, à condition de disposer de tas de bois d’un volume suffisant (> 500cm3), c’est l’espèce qui présente la plus grande diversité de termites actifs. 18 espèces de termites ont été trouvées sur les tas de bois, mais 10 seulement avec une fréquence dépassant le %. Une description détaillée et une clé d’identification sont proposées pour ces espèces.La diversité des termites est plus importante dans les milieux forestiers naturels. Les résultats montrent, qu’Heterotermes tenuis est l’espèce la plus fréquente quel que soit le milieu. Il y a une spécificité attractive de certaines espèces de termites pour telle essence plutôt que telle autre.Enfin, la saisonnalité, correspondant au moment où l’on installe les échantillons de bois en forêt, joue un rôle dans l’apparition de termites sur telle ou telle essence de bois. Il existe dans chaque milieu des espèces qui peuvent potentiellement s’attaquer au bois des habitations The termites have a role key in the functioning of the ecosystem forest in particular the one of the recycling of the litter in organic matter. Nevertheless, some termites species are specialized in the degradation of the wood of the forests, but are considered plagues in humans place.In France, the problem « termites » linked by the buildings was treated only in the 90’s. The law n°99-471, voted by the 8 June 1999 defines the methods of implement of politics to fights in which are engaged all the actors: the government, the local groups, the professionals as well as the owners of buildings. The French Guiana-is in the map established by the FCBA that departments of France where the law is effective. Nevertheless, this “outre-mer” department remains today with a lot of gaps in terms of knowledge on its termites. We know in a manner exhaustive the number and the different types of xylophagous termites and we know too which are the principal families that are present in the buildings. But we don’t know to say which are the types of termites that are very interested in our lumber.The objective of this study is to identify the genera and termites species that attack themselves to three sorts of wood of weak or average durability (Gonfolo, Simarouba et Yayamadou) and to understand how these attacks produce themselves, in forest context, in link with variables of the environment, and the effect of the season of placement in contact.The Yayamadou is a Wood specie that atracts a lot of termites in French Guiana, to condition to have access to pile of wood of a sufficient volume (> 500cm3), it is the type that presents the biggest diversity of active termites. 18 species of termites were found on the wood piles, but 10 only with a frequency surpassing the 80%. A detailed description and an identification key are proposed for these species. The diversity of the termites is more important in the natural forest environments. The results show, that Heterotermes tenure is the type the does more frequent whatever the environment. There is an attractive specificity of some types of termites for such wood species rather than such other.Finally, the seasonality, corresponding the moment when we installs the wood samples in forest, plays a role in the appearance of termites on such or such wood species. There are in every environment of the types that potentially can attack the wood of the buildings. http://www.theses.fr/2012AGUY0571/document | Partager |
Quelque contribution à l'optimisation de constellations de satellites Auteur(s) : Enguerran, Grandchamp Auteurs secondaires : Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Institut National Polytechnique de Toulouse - INPT Joseph Noailles Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Half-way between optimization and astronautic, this research study deals with satellites constel- lations design problems. In order to find the required number of satellites and to correctly set their position, such are the technical challenges of this thesis. To minimise the cost and reduce the time such are the economical challenges the space industries are confronted in a daily manner. The major difficulties of these problems are the size and the characteristics of the search space The irregularity of the criterions The mathematical and physical heterogeneity of parameters forbids the use of classical algorithms The evaluation of a solution, which uses a time consuming evalua- tion without returning pertinent information about the good or bad properties of the constellations, forbid a massive exploration of the search space. From this constatation and several preliminary studies a new approach is born. Based on a better use of the simulation and on a simplification of the criterions, the algorithm is composed of several levels and uses different optimization techniques it integrates a knowledge database on the orbits and a numerical optimization process both orchestrated by a metaheuristic algorithm. This new approach tries to bypass the main drawbacks of the field with a decomposition of the problem. A mi-chemin entre l optimisation et l astronautique ce travail de recherche s attaque au problème du design de constellations de satellites Déterminer le nombre de satellites nécessaires pour ré- pondre à un besoin et les positionner de manière correcte tels sont les enjeux techniques de cette thèse Minimiser les coûts et les délais tels sont les enjeux économiques auxquels est confronté le domaine spatial au quotidien Les difficultés majeures de ce problème sont d une part la taille et les caractéristiques de l espace de recherche; D autre part la non-régularité des critères utilisés et la nature mathématique et phy- sique hétérogène de l ensemble des paramètres (paramètres entiers et paramètres réels) interdisant l utilisation d algorithmes classiques; Enfin l évaluation des solutions qui met en oeuvre une simu- lation coûteuse en temps et en calculs sans retourner d information pertinente sur les bonnes ou mauvaises propriétés de la constellation évaluée interdit une exploration massive de l espace de recherche De ces constatations et de diverses études préliminaires est née une nouvelle approche Basé sur une meilleure exploitation de la simulation et sur une simplification des critères utilisés l algorithme composé de plusieurs niveaux met en oeuvre plusieurs techniques d optimisation En intégrant une base de connaissance sur les orbites et une méthode numérique de recherche d optimum le tout or- chestré par un algorithme métaheuristique cette nouvelle approche tente de résoudre les difficultés intrinsèques au domaine d application en décomposant le problème. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00634769 tel-00634769 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00634769 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00634769/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00634769/file/grandchamp_phd_2001.pdf | Partager |
Devenir de la chlordécone dans les réseaux trophiques des espèces marines consommées aux Antilles (CHLORETRO) Auteur(s) : Bodiguel, Xavier Bertrand, Jacques Fremery, Juliette Résumé : La chlordécone est un insecticide organochloré qui a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993 afin de combattre un charançon s’attaquant aux racines des bananiers. Très persistant dans le milieu, la molécule est véhiculée des terres contaminées vers les systèmes aquatiques par le biais des matières particulaires fines, contaminant ainsi le milieu marin côtier. L’objectif de l'étude était de caractériser le devenir de la chlordécone dans les réseaux trophiques de la macrofaune côtière. Il s'agissait en particulier de tenter d’identifier ses voies d’entrée à partir des apports terrigènes et sa propagation au sein de ces réseaux. Le modèle d'étude est une baie de la Martinique, avec les herbiers à phanérogamme comme système de production primaire.
Les résultats obtenus ont montré que les apports terrigènes ont une influence sur les niveaux de contamination de la faune marine, les individus d’une même espèce et aux caractéristiques comparables apparaissant plus contaminés lorsqu’ils sont proches des exutoires des rivières que lorsqu’ils en sont plus éloignés. Cette contamination présente une bioamplification le long des réseaux trophiques, depuis les producteurs primaires jusqu’aux espèces de rang trophique élevé tels que les carnivores de deuxième ordre (facteur de bioamplification trophique estimé entre 1,4 et 1,9). Le lieu de vie et le mode d’alimentation ont ainsi été identifiés comme jouant une rôle important sur les niveaux de contamination.
Des phénomènes de bioaccumulation ont été avérés chez deux espèces pour lesquelles le niveau de contamination par la chlordécone est élevé, Chloroscombrus chrysurus et Callinectes danae. Mais cette caractéristique ne s’applique pas à toutes les espèces étudiées. Une diminution des niveaux de contamination a même été observée au cours de la vie de la langouste blanche Panulirus argus. Elle est principalement attribuée à une migration de l’espèce vers le large entre les phases juvéniles et adultes.
Le présent rapport apporte ainsi des connaissances nouvelles sur les modalité de transfert de la chlordécone en milieu marin, en particulier sur la capacité de transfert de la molécule dans les réseaux trophiques, sur la capacité des organismes à la bioaccumuler ainsi que sur l'influence du mode de vie et de l’alimentation des espèces sur leurs niveaux de contamination. Il met en évidence le rôle de l’écologie des espèces dans les niveaux de contamination. Malgré les progrès accomplis, ces résultats restent encore fragmentaires. Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14684/11986.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14684/ | Partager |
Méthodes alternatives de lutte contre la fourmi champignonniste: Acromyrmex octospinosus (Reich.) en Guadeloupe Auteur(s) : Celini, Léonide Roy, Virginie Miambi, Edouard Mora, Philippe Rouland, Corinne Aurela, L. Guiriaboye, F. Jacoby, C. Auteurs secondaires : Biogéochimie et écologie des milieux continentaux (Bioemco) ; École normale supérieure - Paris (ENS Paris) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - AgroParisTech - Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité et fonctionnement des sols (UMR BIOSOL 137) ; Institut de Recherche pour le Développement et la société Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Acromyrmex octospinosus (Reich), est une fourmi champignonniste qui vit dans un nid souterrain en symbiose avec un champignon du genre Leucoagrinus. Elle est la seule espèce du genre Acromyrmex recensée en Guadeloupe et est appelée " Fourmi manioc". C'est une espèce invasive; découverte en 1954, dans une seule localité, elle est présente dans presque toute la totalité de l'île. Fourmi défoliatrice, elle s'attaque à de nombreuses cultures (vivrières, fruitières,....) et actuellement, elle représente un danger pour certaines espèces patrimoniales et des essences forestières. L'objectif du projet est de proposer des solutions de lutte efficaces mais respectueuses de la santé et de l'environnement et qui s'intègrent dans un schéma de développent durable de la Guadeloupe. UIEIS-SF hal-00684225 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00684225 | Partager |