Jean Bernabé visionnaire : cognition et submorphémique en créole et dans la langue en général Auteur(s) : Philips, Dennis Année de publication : Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Description : Lors d’un colloque portant sur la submorphémique organisé à l’Université Toulouse Jean Jaurès en octobre 2011, Jean Bernabé a communiqué sur bl- dans les onomatopées créoles blip, blo, blogodo, etc., dont les sens renvoient à la notion de « rapidité » ou de « brutalité ». D’après lui, l’étude de bl- en créole, auquel il confère un statut submorphémique, relève moins de l’arbitraire du signe linguistique que de l’iconicité et l’indexicalité, qui constituent des caractéristiques non saussuriennes du signe, ouvrant la voie ainsi à une approche cognitive de la langue en général, et du créole en particulier. Quatre ans plus tard, Bernabé réaffirme, dans Approche cognitive du créole martiniquais, que la perspective cognitive remet partiellement en cause la conception saussurienne du signe linguistique. C’est cette voie intellectuellement novatrice qu’il a commencé à tracer pour le créole, savoir la jonction entre cognition et submorphémique, que nous nous proposons d’explorer. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T17047 T17047 | Partager |
Interactions temps-modalité en créole martiniquais ; Interactions temps-modalité en créole martiniquais Auteur(s) : Térosier, Stéphane Térosier, Stéphane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Cette communication vise à évaluer, à la lumière des récents développements de la syntaxe générative, l'analyse des modaux du créole martiniquais (CM) par Jean Bernabé (1983). Selon lui, il ne s'agit pas d'auxiliaires mais de semi-auxiliaires. À partir de l'étude des interactions des modaux avec le temps et l'aspect, Stéphane Térosier met en évidence le fait que tant les modaux épistémiques que les modaux radicaux sont des verbes lexicaux. Ceci vient valider les conclusions de Bernabé. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17237 V17237 V17237 | Partager |
Jean Bernabé visionnaire : cognition et submorphémique en créole et dans la langue en général Auteur(s) : Philps, Dennis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Lors d'un colloque portant sur la submorphémique organisé à l'Université Toulouse Jean Jaurès en octobre 2011, Jean Bernabé a communiqué sur bl- dans les onomatopées créoles blip, blo, blogodo, etc. dont les sens renvoient à la notion de « rapidité » ou de « brutalité ». D'après lui, l'étude de submorphèmes tels que bl- en créole relève non pas de l'arbitraire du signe linguistique, mais de l'iconicité et de l'indexicalité, qui constituent des caractéristiques non saussuriennes du signe, justifiant ainsi une approche cognitive de la langue en général, et du créole en particulier. Quatre ans plus tard, Bernabé affirme notamment, dans « Approche cognitive du créole martiniquais », que la perspective cognitive remet partiellement en cause la conception saussurienne du signe linguistique, et que rien n'interdit, s'agissant des langues créoles, de considérer certains submorphèmes comme des prémorphèmes, et inversement. C'est cette voie intellectuellement novatrice qu'il a commencé à tracer pour le créole, savoir la jonction entre cognition et submorphémique, que Dennis Philps explore Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17222 V17222 | Partager |
Jean Bernabé : transmission d'une créolité en dialogue interculturel avec une littérature-monde Auteur(s) : Cassin, Laura Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Lorsqu'en 1989, les écrivains martiniquais Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant publient Éloge de la créolité et dessinent un nouvel horizon culturel pour la Caraïbe francophone, créolité, communauté, mondialité et créativité s'agrègent et suggèrent un modèle identitaire pour le monde contemporain. Jean Bernabé, linguiste, écrivain et pédagogue de renommée internationale, engage le texte postcolonial dans une démarche commune, véhiculant un questionnement d'ordre éthique laissant transparaître l'évolution des idéologies. S'il est vrai qu'Eloge de la créolité contient un capital symbolique qui semble inviter à une réflexion sur les concepts d'hominisation, de créolisation et de mondialisation et définit des perspectives suivant lesquelles « le partage des ancêtres » influe sur les relations, c'est l'ensemble de l'oeuvre de Jean Bernabé qui produit un « effet-manifeste » ayant pour fin d'inaugurer, légitimer et défendre un projet esthétique. La mosaïque définie par le créoliste insuffle une migration des imaginaires. Il s'agit dès lors d'interroger la pensée de cet intellectuel engagé dans l'analyse de l'usage de la langue mais ne s'alliant pas de manière effective à la révolution copernicienne initiée en 2007 par 44 voix marginales, contestataires et offensives, signataires du Manifeste pour une littérature-monde en français. A l'aune d'une étude de l'oeuvre du théoricien fondal-natal, la littérature-monde inviterait-elle à bousculer à nouveau les symbolismes et représentations que dépoussiérait jadis la créolité ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17265 V17265 | Partager |
Fauvel-Gouraud. Créole de la Martinique... Année de publication : Extrait de : Histoire de la Martinique : à l'usage des cours supérieur et complémentaire des écoles primaires (Page 107) Résumé : Portrait de Francis Fauvel Gouraud, blanc créole martiniquais, Description : Légende complète de l'illustration : "Fauvel-Gouraud. Créole de la Martinique qui essaya, en 1811, de chasser les Anglais... de la colonie. Arrêté la même année il fut condamné au bannissement et embarqué pour les Etats-Unis d'Amérique" Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP111220123i1 PAP111220123i1 | Partager |
La créolistique saisie par la question du sujet : l'intuition de Jean Bernabé Auteur(s) : Bélaise, Max Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Jean Bernabé n'a pas manqué de poser la question du sujet en articulation avec la pensée de Saussure, de Benvéniste et d'autres mapipi de la linguistique. En effet, le créoliste martiniquais installe le sujet dans un étroit rapport à la langue. Sa position de principe : « Le sujet, autre marque de bi-ubiquité, est dans la langue et la langue dans le sujet. Ce dernier est aussi dans la culture et la culture est en lui ». Cependant, comment émerge ce sujet dans un contexte de violence qui lui a nié toute existence ? Objectivement, l'homme créole, qui a intériorisé l'idée selon laquelle la langue créole serait langue de la misère et de l'arriération ? comme le déclare l'homme de sciences (du langage) ?, peut-il s'affirmer comme sujet par l'appropriation de celle-ci ? Quel rôle assigne-t-il à la transmission en tant que processus de construction de la personne comme sujet ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17263 V17263 | Partager |
Une grammaire formelle du créole martiniquais pour la génération automatique Auteur(s) : Vaillant, Pascal Résumé : Nous présenterons dans cette communication les premiers travaux de modélisation informatique d’une grammaire de la langue créole martiniquaise, en nous inspirant des descriptions fonctionnelles de Damoiseau (1984) ainsi que du manuel de Pinalie & Bernabé (1999). Prenant appui sur des travaux antérieurs en génération de texte (Vaillant, 1997), nous utilisons un formalisme de grammaires d’unification, les grammaires d’adjonction d’arbres (TAG d’après l’acronyme anglais), ainsi qu’une modélisation de catégories lexicales fonctionnelles à base syntaxico-sémantique, pour mettre en oeuvre une grammaire du créole martiniquais utilisable dans une maquette de système de génération automatique. L’un des intérêts principaux de ce système pourrait être son utilisation comme logiciel outil pour l’aide à l’apprentissage du créole en tant que langue seconde. In this article, some first elements of a computational modelling of the grammar of the Martiniquese French Creole dialect are presented. The sources of inspiration for the modelling is the functional description given by Damoiseau (1984), and Pinalie’s & Bernabé’s (1999) grammar manual. Based on earlier works in text generation (Vaillant, 1997), a unification grammar formalism, namely Tree Adjoining Grammars (TAG), and a modelling of lexical functional categories based on syntactic and semantic properties, are used to implement a grammar of Martiniquese Creole which is used in a prototype of text generation system. One of the main applications of the system could be its use as a tool software supporting the task of learning Creole as a second language. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH019aba2be5da862ae78a8060 | Partager |
Onomastique et créolité dans les romans de Jean Bernabé Auteur(s) : Bertin-Elisabeth, Cécile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Comment Jean Bernabé, co-auteur du très célèbre Eloge de la Créolité, met-il en pratique ses positionnements théoriques dans ses romans ? En quoi l'onomastique, c'est-à-dire l'étude des noms des personnages des romans de Jean Bernabé, nous permet de mieux comprendre l'approche de la diversalité chez ce très grand penseur martiniquais ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17240 V17240 | Partager |
La grande drive de Chimène : entre croyance et réalité Auteur(s) : Forgeront, Amandine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Chimène, personnage éponyme de la nouvelle de Jean Bernabé (2009), évolue, ainsi que l'indique le titre du recueil, dans une « drive ». Depuis la mort de sa famille, elle erre dans les rues, sans but apparent. Cette errance ou « drive » nous montre qu'il existe une forte relation entre réel et merveilleux dans l'imaginaire martiniquais. Bernabé met ici en évidence des croyances propres à sa culture en construisant un mystère autour de la démence de Chimène. Est-elle atteinte d'une maladie mentale suite à la perte de ses proches, ou est-elle frappée par le mauvais sort ? Nous tenterons d'analyser le conflit qu'il y a dans cette nouvelle entre mythe et réalité, entre réel et merveilleux. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17244 V17244 | Partager |
Une grammaire formelle du créole martiniquais pour la génération automatique Auteur(s) : Vaillant, Pascal Année de publication : Description : Nous présenterons dans cette communication les premiers travaux de modélisation informatique d'une grammaire de la langue créole martiniquaise, en nous inspirant des descriptions fonctionnelles de Damoiseau (1984) ainsi que du manuel de Pinalie & Bernabé (1999). Prenant appui sur des travaux antérieurs en génération de texte (Vaillant, 1997), nous utilisons un formalisme de grammaires d'unification, les grammaires d'adjonction d'arbres (TAG d'après l'acronyme anglais), ainsi qu'une modélisation de catégories lexicales fonctionnelles à base syntaxico-sémantique, pour mettre en oeuvre une grammaire du créole martiniquais utilisable dans une maquette de système de génération automatique. L'un des intérêts principaux de ce système pourrait être son utilisation comme logiciel outil pour l'aide à l'apprentissage du créole en tant que langue seconde. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/recherch/HASH019aba2be5da862ae78a8060 HASH019aba2be5da862ae78a8060 | Partager |
Le déplacement en français martiniquais : comparaison des productions d'enfants et d'adultes martiniquais avec celles de locuteurs du français hexagonal Auteur(s) : François-Haugrin, Noémie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Association YES YOU CAN Formations Extrait de : "La variation linguistique" : journée d'étude, le 27 avril 2018. Université des Antilles Description : Noémie François-Haugrin, Etudiante à l'Université du Québec à Montréal, évoque les spécificités que détient le français martiniquais. Celles-ci s'expliquent par l'influence que le créole exerce sur le français en Martinique. En effet, ses recherches révèlent que le français martiniquais a ses caractéristiques propres : particularités phonétiques, morphosyntaxique... Même si le français reste la langue de scolarisation et la plus maîtrisée surtout chez les enfants martiniquais, certaines représentations de la situation linguistique en Martinique montrent que le français et le créole ne sont pas hermétiques l'un à l'autre. Les emprunts, les alternances codiques et les calques en témoignent. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18149 V18149 | Partager |
Voix verte de Jean Bernabé. Contre une décréolisation en pays créolophone : de la TPE (très petite entreprise) au laboratoire et à la fabrique du créole Auteur(s) : Fontes, Robert Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Robert Fontes, propose un témoignage du travail réalisé par Jean Bernabé au cours des nombreuses années qu'il a passé avec lui. Lycée Carnot de Pointe-à-Pitre / Centre Universitaire des Antilles et de la Guyane. 1975. Des étudiants (martiniquais, guyanais, haïtiens, guadeloupéens) participent aux cours de linguistique d'un jeune professeur agrégé de grammaire. Il s'appelle Jean Bernabé. Une Unité de Valeur intéresse bon nombre d'entre eux : « linguistique créole ». C'est la première fois que le créole est enseigné à l'université Antilles-Guyane. C'est le début d'une formidable aventure. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17232 V17232 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
L'usage de la graphie créole à Trinidad-et-Tobago Auteur(s) : Ferreira, Jo-Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : L'île de Trinidad, créolophone depuis du 18ème siècle et lieu d'apparition de la première grammaire du créole français antillais, a commencé à perdre sa place dans la créolophonie au début du 20ème siècle. Jusqu'au milieu du 19ème siècle pourtant, le créole français était la langue maternelle de la grande majorité des Trinidadiens et était aussi devenu la lingua franca d'une population de plus en plus multilingue. Depuis la publication de John Jacob Thomas (1869), la représentation orthographique de la langue créole a été - et est toujours - soumise à la connaissance du français et de l'étymologie française, aux interférences de la phonologie anglaise et créole anglaise (à celles de l'orthographe de l'anglais) et aux préférences individuelles. En 1990, près de deux décennies après l'introduction de la norme GEREC-1 de Bernabé, Carrington (un Trinidadien travaillant sur le st-lucien) et ses collègues de l'Université des West Indes, utilisent le système d'orthographe GEREC pour un cours basé sur le st-lucien, en utilisant des matériaux conçus par Carrington et Valdman et enseignés par des Martiniquais venus lors d'un échange avec l'UAG. Les étudiants de ce cours apprennent le GEREC-1 (le GEREC-2 n'est pas encore pratiqué) et l'utilisent dans leurs publications, présentations et dans les médias sociaux. Cependant, ces étudiants représentent bien moins de 1% de la population du pays. La connaissance de ce système graphique n'a donc pas pénétré la conscience de la grande majorité de la société trinidadienne, de sorte que les chercheurs qui ne sont pas linguistes, de même que les praticiens de la culture, les journalistes et la société environnante, se tournent vers le français central / le parisien standard du 21ème siècle, dans une approche étymologique donc, pour écrire le créole. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17234 V17234 | Partager |
Une grammaire formelle du créole martiniquais pour la génération automatique Auteur(s) : Vaillant, Pascal Résumé : Nous présenterons dans cette communication les premiers travaux de modélisation informatique d’une grammaire de la langue créole martiniquaise, en nous inspirant des descriptions fonctionnelles de Damoiseau (1984) ainsi que du manuel de Pinalie & Bernabé (1999). Prenant appui sur des travaux antérieurs en génération de texte (Vaillant, 1997), nous utilisons un formalisme de grammaires d’unification, les grammaires d’adjonction d’arbres (TAG d’après l’acronyme anglais), ainsi qu’une modélisation de catégories lexicales fonctionnelles à base syntaxico-sémantique, pour mettre en oeuvre une grammaire du créole martiniquais utilisable dans une maquette de système de génération automatique. L’un des intérêts principaux de ce système pourrait être son utilisation comme logiciel outil pour l’aide à l’apprentissage du créole en tant que langue seconde. In this article, some first elements of a computational modelling of the grammar of the Martiniquese French Creole dialect are presented. The sources of inspiration for the modelling is the functional description given by Damoiseau (1984), and Pinalie’s & Bernabé’s (1999) grammar manual. Based on earlier works in text generation (Vaillant, 1997), a unification grammar formalism, namely Tree Adjoining Grammars (TAG), and a modelling of lexical functional categories based on syntactic and semantic properties, are used to implement a grammar of Martiniquese Creole which is used in a prototype of text generation system. One of the main applications of the system could be its use as a tool software supporting the task of learning Creole as a second language. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH019aba2be5da862ae78a8060 | Partager |
1981/2003 : les enseignants martiniquais et l'adaptation des programmes scolaires Auteur(s) : Zou, Renée-Laure Auteurs secondaires : Begot, Danielle Bruneaud, Jean-François Année de publication : Éditeur(s) : Université des Antilles Description : Dans les années 1970, l'échec scolaire est particulièrement élevé en Martinique comparativement à la France hexagonale. Le système scolaire est de plus en plus ouvertement qualifié d'inadapté, de colonialiste et assimilationniste. A partir des années 1980, des intellectuels, des organisations de parents d'élèves, des enseignants, des syndicats, des partis politiques et des associations vont revendiquer d'abord l'adaptation des programmes d'enseignement au vécu et à l'environnement des jeunes Martiniquais puis, assez rapidement, l'introduction de la langue créole à l?école. Ce mémoire de DEA retrace ces mouvements puis s'intéresse en particulier à la position des enseignants martiniquais face à la question de l?adaptation des programmes, aux demandes d'adaptations, aux revendications. La méthodologie s'appuie sur le dépouillement de sources complété par une série d'entretiens. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20029 T20029 | Partager Voir aussi Education Pédagogie Enquêtes Créole Enseignants Enseignement Programmes scolaires Antillanité Créolité Martinique Télécharger |
Une grammaire formelle du créole martiniquais pour la génération automatique Auteur(s) : Vaillant, Pascal Auteurs secondaires : Groupe de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Antilles-Guyane (GRIMAAG) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Béatrice Daille Éditeur(s) : HAL CCSD ATALA (Association pour le Traitement Automatique des Langues) Résumé : In French. 10 pages, 4 figures, LaTeX 2e using EPSF and custom package Taln2003.sty (JC/PZ, ATALA). Proceedings of the 10th annual French-speaking conference on Natural Language Processing: `Traitement Automatique des Langues Naturelles' (TALN 2003), Batz-sur-mer, France, 10-14 June 2003 National audience In this article, some first elements of a computational modelling of the grammar of the Martiniquese French Creole dialect are presented. The sources of inspiration for the modelling is the functional description given by Damoiseau (1984), and Pinalie's & Bernabe's (1999) grammar manual. Based on earlier works in text generation (Vaillant, 1997), a unification grammar formalism, namely Tree Adjoining Grammars (TAG), and a modelling of lexical functional categories based on syntactic and semantic properties, are used to implement a grammar of Martiniquese Creole which is used in a prototype of text generation system. One of the main applications of the system could be its use as a tool software supporting the task of learning Creole as a second language. Nous présenterons dans cette communication les premiers travaux de modélisation informatique d'une grammaire de la langue créole martiniquaise, en nous inspirant des descriptions fonctionnelles de Damoiseau (1984) ainsi que du manuel de Pinalie & Bernabé (1999). Prenant appui sur des travaux antérieurs en génération de texte (Vaillant, 1997), nous utilisons un formalisme de grammaires d'unification, les grammaires d'adjonction d'arbres (TAG d'après l'acronyme anglais), ainsi qu'une modélisation de catégories lexicales fonctionnelles à base syntaxico-sémantique, pour mettre en oeuvre une grammaire du créole martiniquais utilisable dans une maquette de système de génération automatique. L'un des intérêts principaux de ce système pourrait être son utilisation comme logiciel outil pour l'aide à l'apprentissage du créole en tant que langue seconde. TALN 2003 : Actes de la 10ème conférence annuelle sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles Batz-sur-mer, France hal-00327553 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00327553 ARXIV : 0810.1199 | Partager |
Chapé-kouli : qui a échappé à quoi ? Auteur(s) : L'Etang, Gerry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La présente communication a pour origine de longues discussions entre Gerry L'Etang et Jean Bernabé. Ce dernier lui avait soumis pour avis la version d'étape d'un texte resté probablement inédit, « L'ethnonyme créole kouli, ses expansions lexicales et ses enjeux socio-symboliques ». Leurs divergences portaient sur l'interprétation du mot créole martiniquais chapé-kouli (en français créolisé : échappé-coolie ou échappé). Selon Gerry L'Etang, « par-delà la signification du terme : « métis d'Indien et de Noir », nous nous interrogions sur son étymologie, sur « qui ici a échappé à quoi ? ». Pour Bernabé, en raison même de la construction de l'expression (chapé-kouli et non kouli-chapé), c'est « le nègre (base non exprimée mais cependant présente) qui se sauve en devenant kouli ». Or les recherches que j'avais réalisées jadis sur les représentations des Indiens de Martinique, indiquaient que du point de vue de ces derniers, c'est « le kouli qui ici l'a échappé belle ». J'eus alors pour nous départager, l'idée d'une enquête dont le résultat fut inattendu. » Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17245 V17245 | Partager |
Compétences interculturelles et plurilingues à travers des projets créatifs en classe de FLE Auteur(s) : Butcher, Katelin Année de publication : Éditeur(s) : Université des Antilles Description : Poster présenté à la journée des Laboratoires organisée par l'Association ADJC (Ansanm doctorant·e·s et jeunes chercheur·e·s). Cette recherche porte sur la prise en compte des langues des élèves allophones et de la langue vivante régionale créole à travers des pratiques pédagogiques mobilisant la créativité dans l?enseignement du Français Langue Étrangère (FLE) en contexte scolaire martiniquais. Recherche sous la direction de Frédéric Anciaux et Jean-David Bellonie. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20001 T20001 | Partager Voir aussi Création Art Créole Education Français langue étrangère (FLE) Didactique Pédagogie Plurilinguisme Interculturel Martinique Télécharger |
Créations musicales du contemporain martiniquais comme révélateurs de nouvelles dynamiques et modalités opératoires autour du mélange Auteur(s) : Khatile, David Cronard, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université LAVAL Aix-Marseille Université UFAC Brésil Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Les musiques du contemporain martiniquais, qui ont un lien fort avec la tradition, révèlent, à travers les processus qui ont conduit à leur émergence, des modalités opératoires en partie différentes de celles qui ont permis à élaborer les traditions plus anciennes issues de ce que nous nommons improprement la créolisation historique. Par l'émergence d'esthétiques nouvelles, l'opérativité même de la construction de formes inédites et/ou la reformulation de modèles plus anciens, de même que les procédures sous-jacentes révèlent des choix et des opérations qui dévoilent des modalités du mélange où se trouvent posés des enjeux singuliers. Comment les questions qui touchent à la référence, au modèle, à la métamorphose des formes anciennes et/ou plus récentes s'y trouvent alors appréhendées et sur quelles critères et procédés s'appuient les processus de transformation et d'élaboration ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18214 V18214 | Partager |