Aspects de la préhistoire des Antilles, des Saladoïdes aux Taïnos : 50 ans de recherches Auteur(s) : Petitjean Roget, Henry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Description : M. Henry Petitjean Roget, docteur en préhistoire spécialisé sur les Antilles, est l'un des archéologues français les plus réputés pour ses publications sur les sociétés amérindiennes des Antilles. Lors de la conférence du 19 février 2016, à la BU de Saint-Claude, l'occasion lui est donné de présenter ses deux ouvrages "Archéologies des Petites Antilles : chronologie, art céramique, art rupestre" et "Les Taïnos, les Callinas des Antilles". Les deux tomes offrent un vaste panorama de la caraïbe précolombienne et des amérindiens insulaires de la fin du XVe siècle à la première moitié du XVIIIe siècle. L'auteur s'est particulièrement attaché à montrer l'importance de l'apport amérindien à la culture créole antillaise. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16052 V16052 | Partager |
La pluralité des langues de Guyane. Présentation du projet Watau : service langues et patrimoine de la CTG Auteur(s) : Chambrier, Anne-Marie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Séminaire préparatoire aux états généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, le 27 mars 2021. Université de Guyane Description : Le projet SAWA a pour objectif : de donner accès et de valoriser un ensemble de ressources audiovisuelles représentatifs de la culture de la population Wayana et Apalaï. Un portail numérique, intitulé WATAU, principal outil de restitution pour ces populations, qui participent activement à sa conception. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21030 V21030 | Partager Voir aussi Amérindiens Langue amérindienne Culture amérindienne Patrimoine Culturel Immatériel Guyane Française ; Télécharger |
La pluralité des langues de Guyane. Politique linguistique : expérience de la commune d'Awala-Yalimapo depuis les premières revendications de 1984 Auteur(s) : Ferreira, Jean-Paul Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Séminaire préparatoire aux états généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, le 27 mars 2021. Université de Guyane Description : Intervention en langue Kali'na et en français. Au cours des dernières décennies la société kali?na de Guyane, au travers d?associations ont revendiquées les droits culturels et linguistiques des communautés amérindiennes à Awala-Yalimapo. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21028 V21028 | Partager Voir aussi Langue amérindienne Droit autochtone Culture amérindienne Culture Guyane Française|Awala-Yalimapo ; Télécharger |
Festival Contes et Musique dans la cité, 12ème édition. Soirée contes Auteur(s) : Duverger, Jean-Claude Seven-Crows-Bourdon, Robert Egouy, Valer Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire L'Association Martinique Images - AMI Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2018-2019. Université des Antilles Description : Dans un entretien éclairant accordé à " Outremer Le mag ", Jean-Claude DUVERGER qui se définit comme un conteur militant explique comment le contexte historique et social lié à la post-départementalisation a façonné durablement sa conscience artistique et politique. " Quand je suis devenu un diseur de contes, j'ai voulu les mettre surtout au service des miens. J'ai dit ce que je voulais dire à travers ce que l'on appelle maintenant le conte contemporain ou le conte social. J'ai choisi de conter la réalité..." Robert Seven-Crows-Bourdon, pour sa part, puise dans l'imaginaire métissé de sa double culture acadienne et amérindienne la force de ses contes et légendes qu'il accompagne au tambour ou à la guitare. Pour lui, le conte est une façon de faire connaître la richesse de sa culture amérindienne. Pour les premières Nations, le conte a toujours été la fondation orale de la transmission de la culture. Chaque conte traditionnel transmet les valeurs sociétales et spirituelles de la Nation ainsi que les codes de conduite. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18253 V18253 | Partager |
La pluralité des langues de Guyane. Présentation du dictionnaire billingue teko-français Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Séminaire préparatoire aux états généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, le 27 mars 2021. Université de Guyane Description : Intervention en langue Teko Dico-teko est l'un des volets des projets DICOGUY Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21031 V21031 | Partager Voir aussi Culture amérindienne Langue amérindienne Dictionnaire Bilinguisme Population autochtone Guyane Française ; Télécharger |
Essai sur l'Histoire naturelle de l'isle de Saint-Domingue, avec des figures en taille-douce Auteur(s) : Nicolson Éditeur(s) : Gobreau, libraire Gobreau, libraire Résumé : Description, par un religieux Dominicain, de Saint-Domingue au XVIIIème siècle. Nicolson (nom de l'auteur dont le prénom est inconnu) aborde l'histoire et décrit l'administration, l'activité industrielle de la colonie. Il consacre une grande partie de son ouvrage à la description de la nature. République Dominicaine Haïti 18 Hipaniola Droits : Domaine public patrimon:HASH011018184feb42c708996ebb | Partager |
Indigenismo brasileiro e indianidade entre os povos indígenas de Oiapoque Auteur(s) : Santos de Almeida, Carina Barros da Silva, Elissandra Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Description : Carina Santos de Almeida a consacré sa recherche à la notion d'indianité chez les peuples autochtones d'Oiapoque. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20044 V20044 | Partager |
Femmes et organisations amérindiennes : peut-on parler d'un féminisme amérindien au Brésil ? Auteur(s) : Macedo, Silvia Davy, Damien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Cycle de conférences FEMPOCO : séminaire de recherche sur les féminismes postcoloniaux, les 27 avril, 17 mai et 7 juin 2019. Université de Guyane Description : Silvia Macedo expose une brève histoire de la fondation du mouvement des femmes amérindiennes au Brésil et la division sexuelle de travail chez les populations amérindiennes, elle aborde également la question de la violence faite aux femmes et la complexité d'appliquer la législation au sein de la population amérindienne. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20141 V20141 | Partager |
Martinique, terre amérindienne ; Martinique, terre amérindienne : Une approche pluridisciplinaire Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Benoit Bérard Éditeur(s) : HAL CCSD Sidestone Press Résumé : International audience Aujourd'hui, les traces de la présence amérindienne en Martinique constituent, en dehors des pétroglyphes de la forêt de Montravail et des pièces exposées dans les musées de l'île, un patrimoine invisible. Cependant, avant son invasion par les européens cette île a bien été pendant au moins 1500 ans terre amérindienne. Pendant dix années, entre 1995 et 2005, une équipe pluridisciplinaire internationale a ainsi travaillée à étudier l'occupation précolombienne de la Martinique. Ce programme initialement dirigé par J.-P. Giraud puis par Benoît Bérard a été menée dans le cadre d'un Projet Collectif de Recherche intitulé "Le néolithique martiniquais dans son contexte antillais" agréé par le Ministère de la Culture et de la Communication et financé par la Direction des Affaires Culturelle de la Martinique. La synthèse des résultats de ces travaux a été présentée au public martiniquais dans le cadre d'un séminaire international qui s'est tenu à Fort-de-France en mai 2007 avec le soutient du Conseil Général. Elle constitue le cœur de cet ouvrage. Elle a été complétée par un certain nombre de contributions permettant une mise en perspectives des résultats obtenus. Ce volume se divise en trois parties. La première fait un état des lieux de la connaissance sur les différentes cultures précolombiennes qui se sont succédées dans l'île au travers de la présentation de plusieurs sites de références. Elle se conclue par un regard historique qui grâce au récit de l'incroyable vie de Francisco Congo illustre les contacts entre populations amérindiennes, africaines et européennes au début de la colonisation et nous offre des informations inédites sur l'origine de la communauté des Caraïbes noirs de Saint-Vincent. La seconde partie de l'ouvrage présente un bilan des connaissances sur la relation entre les amérindiens et leur environnement naturel au travers d'études archéo-vulcanologiques, archéo-zoologiques et paléo-ethnobotaniques. Ce recours aux sciences paléo-environnementales offre pour la première fois la possibilité d'une réelle approche historicisée de cette relation. Enfin, parce ce que la division géopolitique coloniale et post-coloniale de l'archipel antillais n'a pas de sens appliquée à l'étude de son peuplement précolombien, il nous est apparu essentiel de conclure cet ouvrage par une ouverture sur les îles voisines en particulier la Dominique et la Guadeloupe. Cela nous fait entrer dans cette perspective archipélique qui guide aujourd'hui le travail des archéologues. Cet ouvrage est le premier volume synthétique sur l'occupation amérindienne de la Martinique publié depuis des décennies. Par son sérieux et son accessibilité il met enfin à la disposition d'un public de spécialistes et de non-spécialistes un bilan des dernières connaissances produites. Il répond en cela tant à un besoin scientifique qu'à une réelle demande sociale. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00971509 ISBN : 9789088901584 hal-00971509 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00971509 | Partager |
Manioc : une civilisation Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Résumé : Cette émission dont le thème est le manioc est réalisée en deux parties. La première traite de l'ethnobotanique du manioc c'est-à-dire l'origine linguistique, archéologique et historique du manioc dont le point originel se situe au Brésil. La 2ème partie présente la civilisation du manioc amer d'hispañola et de Saint-Domingue (appelée Hispaniola par les espagnols) : culture religieuse, sociale et agricole. Ce chapitre a encore pour thème la civilisation préurbaine dite civilisation du manioc amer à Saint-Domingue. Vincent Huyghues-Belrose évoque également la préparation du manioc amer sur les habitations ainsi que des dérivés de ce dernier chez les amérindiens. Brésil Guyane Française République dominicaine 15 17 fichiers:D0 | Partager |
Manioc : une civilisation Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : L'Encyclopédie sonore [émission radiophonique] Résumé : Cette émission dont le thème est le manioc est réalisée en deux parties. La première traite de l'ethnobotanique du manioc c'est-à-dire l'origine linguistique, archéologique et historique du manioc dont le point originel se situe au Brésil. La 2ème partie présente la civilisation du manioc amer d'hispañola et de Saint-Domingue (appelée Hispaniola par les espagnols) : culture religieuse, sociale et agricole. Ce chapitre a encore pour thème la civilisation préurbaine dite civilisation du manioc amer à Saint-Domingue. Vincent Huyghues-Belrose évoque également la préparation du manioc amer sur les habitations ainsi que des dérivés de ce dernier chez les amérindiens. Siècle(s) traité(s) : 15 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D0 D0 | Partager Voir aussi Amérindiens Caraibes noirs Caraibes rouges Manioc Amazonie Brésil Guyane Française République dominicaine Télécharger |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Ismaël Mundaray, une cartographie de l'Orénoque Auteur(s) : Berthet, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Cartographies et topologies identitaires" : journée d'étude, le 1er mars 2018. Université des Antilles Description : Dominique BERTHET, Professeur des Universités et Responsable du CEREAP - UA, porte sa présentation sur un Artiste vénézuélien Ismaël MUNDARAY, qui dans les années 90 a mené un projet intitulé Orénoque. Ce projet comprend une série d'oeuvres picturales décrivant essentiellement des constructions qui abritent des amérindiens vivant en communauté non loin du large du fleuve Orénoque. Il traite également des coutumes, cultures et mythologies des amérindiens. Cette démarche a été entreprise par l'artiste dans l'optique de lier l'existence des populations amérindiennes de l'Orénoque à une Cartographie. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18043 V18043 | Partager |
Fort-de-France, centre-ville. Musée départemental de l'Archéologie précolombienne et de Préhistoire et ses collections Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.200 Fort-de-France Centre ville (Fort-de-France) Rue de la Liberté (Fort-de-France) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740qUyJSU | Partager |
Une peinture allégorique chez les Roucouyennes Extrait de : Le Tour du Monde. Voyage d'exploration dans l'intérieur des Guyanes (Page 399) Résumé : Dessin Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP112800066i1 PAP112800066i1 | Partager |
Session 2 : échanges linguistiques, créolisation et apports amérindiens. Des mots et des objets, circulation linguistique et culture matérielle en Guyane Auteur(s) : Davy, Damien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Circulation des pratiques culturelles, évolutions et perspectives de réflexion" : journée d'étude, le 17 juin 2016. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16168 V16168 | Partager |
Jeux des Caraïbes (Gravure du XVIIe siècle.) Éditeur(s) : Paris : éditions Duchartre et Van Buggenhoudt Extrait de : Les frères de La Coste, Flibustiers et Corsaires (p. 111) Résumé : Des indiens caraïbes en train de jouer. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18014-0133i1 FCL18014-0133i1 | Partager |
De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais ; De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais : la patrimonialisation des héritages amérindiens en Martinique et en Guadeloupe Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The Amerindian genetic heritage is extremely poor in the French Antilles (Martinique and Guadeloupe archipelago). However, the early and important valorisation of the cultural Amerindian legacies has played a role, since the beginning of the 20th century, in the local expression of a specific cultural identity, distinct from the French national one. The absence of declared Amerindian descendants has for a part supported this strong valorisation. Unlike the African heritages, the Amerindian legacies were not linked to a painful and socially sensitive memory. However, before the last decades, the deep social integration of those legacies was limited by the progress of the identity building process. Nowadays, the identity discourse centered on "Antillanité" and "Créolité" notions allows the progressive disappearance of those bottlenecks and authorizes the transformation of those Amerindian legacies in French Antillean heritage elements socially recognised. L'héritage amérindien est extrêmement faible du point de vue génétique dans les Antilles françaises. Cependant, sa valorisation importante et précoce a implicitement joué un rôle particulier dans l'expression d'une identité locale distincte de l'identité nationale française. Cette forte valorisation a sans doute été favorisée par le fait qu'en l'absence de descendants déclarés, l'histoire amérindienne, pour l'essentiel détachée du phénomène colonial, n'était liée à aucune mémoire douloureuse. Cependant, avant les dernières décennies, la place faite à cet héritage ne pouvait être que limitée du fait même de l'état de la pensée identitaire. Aujourd'hui, avec le développement d'un discours centré sur les notions de créolité et d'antillanité, les sources de ce blocage sont en train de céder petit à petit. Nous assistons ainsi à la transformation de cet héritage en un des éléments reconnus du patrimoine antillais. Outre-Mers Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01020219 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219/file/De_l_archA_ologie_prA_colombienne_au_patrimoine.pdf | Partager |
Comparaison des écosystèmes éducatifs chez deux groupes d'Amérindiens : les Wayãpi et les Wayana Auteur(s) : Ailincai, Rodica Jund, Sandrine Alì, Maurizio Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Sociétés Traditionnelles et Contemporaines en Océanie (EA 4241) (EASTCO) ; Université de la Polynésie Française (UPF) Éditeur(s) : HAL CCSD Paris : L'Harmattan Résumé : International audience En s'appuyant sur des observations ethnographiques longitudinales et des entretiens compréhensifs, cet article propose une description du fonctionnement socioculturel et une analyse des pratiques éducatives familiales des deux groupes considérés, ainsi qu'un regard sur l'évolution de ces facteurs dans le contexte mouvant du monde actuel. Une connaissance des pratiques éducatives de ces populations pourrait fournir aux enseignants et spécialistes des pistes de réflexion pour une meilleure prise en compte des besoins éducatifs des populations amérindiennes vivant sur les sites isolés des fleuves amazoniens et une adaptation de l'enseignement scolaire aux spécificités culturelles. ISSN: 1967-5798 halshs-00730368 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00730368 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00730368v2/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00730368/file/Ailincai-Jund-Ali.pdf | Partager |