La dialectique Méditerranée - Caraïbe d'Edouard Glissant Auteur(s) : Collin, Franck Zerba, Michelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Dans leur présentation, Michelle ZERBA, Professeure à Louisiana State University et Franck COLLIN, Professeur à l'Université des Antilles, confrontent au regard de la pensée glissantienne, deux espaces géographiques : la Méditerranée et la Caraïbe. Cette intervention a été notamment entamée par une définition donnée par Edouard Glissant dans son livre « Les Entretiens de Bâton Rouge » quant à ces deux régions du globe. La première est considérée comme une mer qui concentre tandis que la seconde diffracte. Les intervenants nous en disent plus. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18063 V18063 | Partager |
Indiens et Kalinagos de Dominique Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Auteurs secondaires : Montout, Guylène Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Résumé : Dans le cadre de la visite d'une délégation amérindienne de kalinagos de la Dominique à Schoelcher, site reconnu comme première implantation des amérindiens et premier site archéolologique de la période entre 800 après JC et 1200 après JC, l'historien Vincent Huyghues-Belrose nous raconte l'histoire des kalinagos de la Dominique (histoire, déportation, langue, colonisation). Puis il décrit plusieurs sites d'implantation amérindienne à la Martinique. Enfin, il présente l'origine et le développement de la production et de la consommation du manioc : manioc doux incarné par les Tainos d' Hispanolia, manioc amer apporté par les Caraïbes et cultivés à la Martinique jusque dans les années 1940. Martinique Dominique Saint-Vincent-et-les-Grenadines 17 15 fichiers:D12 | Partager Voir aussi Amérindiens Kalinago Caraïbes rouges Caraïbes noirs Manioc Tainos Calinagos Callinagos Kalinas Patrimoine naturel Télécharger |
Manioc : une civilisation Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : L'Encyclopédie sonore [émission radiophonique] Résumé : Cette émission dont le thème est le manioc est réalisée en deux parties. La première traite de l'ethnobotanique du manioc c'est-à-dire l'origine linguistique, archéologique et historique du manioc dont le point originel se situe au Brésil. La 2ème partie présente la civilisation du manioc amer d'hispañola et de Saint-Domingue (appelée Hispaniola par les espagnols) : culture religieuse, sociale et agricole. Ce chapitre a encore pour thème la civilisation préurbaine dite civilisation du manioc amer à Saint-Domingue. Vincent Huyghues-Belrose évoque également la préparation du manioc amer sur les habitations ainsi que des dérivés de ce dernier chez les amérindiens. Siècle(s) traité(s) : 15 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D0 D0 | Partager Voir aussi Amérindiens Caraibes noirs Caraibes rouges Manioc Amazonie Brésil Guyane Française République dominicaine Télécharger |
Manioc : une civilisation Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Résumé : Cette émission dont le thème est le manioc est réalisée en deux parties. La première traite de l'ethnobotanique du manioc c'est-à-dire l'origine linguistique, archéologique et historique du manioc dont le point originel se situe au Brésil. La 2ème partie présente la civilisation du manioc amer d'hispañola et de Saint-Domingue (appelée Hispaniola par les espagnols) : culture religieuse, sociale et agricole. Ce chapitre a encore pour thème la civilisation préurbaine dite civilisation du manioc amer à Saint-Domingue. Vincent Huyghues-Belrose évoque également la préparation du manioc amer sur les habitations ainsi que des dérivés de ce dernier chez les amérindiens. Brésil Guyane Française République dominicaine 15 17 fichiers:D0 | Partager |
Indiens et Kalinagos de Dominique Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Auteurs secondaires : Montout, Guylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : Emission radiophonique. Campus FM Résumé : Dans le cadre de la visite d'une délégation amérindienne de kalinagos de la Dominique à Schoelcher, site reconnu comme première implantation des amérindiens et premier site archéolologique de la période entre 800 après JC et 1200 après JC, l'historien Vincent Huyghues-Belrose nous raconte l'histoire des kalinagos de la Dominique (histoire, déportation, langue, colonisation). Puis il décrit plusieurs sites d'implantation amérindienne à la Martinique. Enfin, il présente l'origine et le développement de la production et de la consommation du manioc : manioc doux incarné par les Tainos d' Hispanolia, manioc amer apporté par les Caraïbes et cultivés à la Martinique jusque dans les années 1940. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D12 D12 | Partager Voir aussi Amérindiens Kalinagos Caraibes noirs Caraibes rouges Manioc Kalinas Tainos Martinique Dominique Saint-Vincent-et-les-Grenadines Télécharger |
Colorectal cancer in patients seen at the teaching hospitals of Guadeloupe and Martinique: discrepancies, similarities in clinicopathological features, and p53 status. Auteur(s) : Decastel, Monique Ossondo, Marlene Andrea, Anne-Marie Tressieres, Benoît Veronique-Baudin, Jacqueline Deloumeaux, Jacqueline Lubeth, Marc Smith-Ravin, Juliette Auteurs secondaires : Biologie intégrée du globule rouge ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Transfusion Sanguine [Paris] (INTS) - Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) CHU de Pointe-à-Pitre ; CHU de Pointe-à-Pitre Department of Anatomopathology ; Teaching Hospital of Zobda Quitman Department of Anatomopathology ; Teaching Hospital of Pointe-à-Pitre Centre d'investigation clinique Antilles-Guyane ; Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - CH Cayenne Cancer Registry of Martinique (AMREC) ; Cancer Registry of Martinique (AMREC) Cancer Registry of Guadeloupe ; Teaching Hospital of Pointe-à-Pitre Department of Digestive Surgery ; Teaching Hospital of Pointe-à-Pitre Éditeur(s) : HAL CCSD BioMed Central Résumé : International audience BACKGROUND: In Guadeloupe and Martinique, two French Overseas Departments, colorectal cancer (CRC) has become an essential public health issue. However, little is known about CRC characteristics and the p53 status in these populations, particularly in Guadeloupe, whereas certification of a cancer registry has been recently validated. METHODS: This was a descriptive retrospective study of 201 patients who, between 1995 and 2000, underwent surgery for CRC in the Guadeloupe Teaching Hospital (GlpeTH; 83 patients) and in the Martinique Teaching Hospital (MqueTH; 118 patients). The clinicopathological features and the p53 expression, evaluated with immunohistochemistry, were compared at the time of diagnosis. A relationship between these parameters and the p53 expression was also studied. Data were analysed, using the SPSS computer software version 17.0. RESULTS: No statistical difference was found between the two groups of patients regarding age (p = 0.60), percentage of young patients (<=50 years; p = 0.94)), sex (p = 0.47), histological type (p = 0.073) and tumour sites (p = 0.65), although the GlpeTH patients were diagnosed with more distal colon cancers (54.2%) than the Mque TH patients (47.4%). By contrast, a significant difference was found regarding the tumour grade (p < 0.0001), the pTNM stage (p = 0.045) and the pT stage (p < 0.0001). Regarding p53 expression, solely for the MqueTH patients, nuclear expression was associated with pTNM, the percentage of p53 negative tumours increasing with the progression of the pTNM stages (p = 0.029). CONCLUSIONS: For the first time, this study reveals discrepancies in clinicopathological features and in the p53 status between the two groups of patients. The GlpeTH patients were diagnosed with more moderated CRCs but with few CRCs at pTNM IV stage. By contrast, the MqueTH patients were diagnosed with more differentiated tumours, but with many more CRCs at pTNM IV stage. This paradox may be due to differences in tumour location (distal vs proximal), multiplicity of the genetic profiles of patients, or patients getting treatment elsewhere. Although our study is limited due to its small size, it emphasizes the originality of our results. ISSN: 1472-6890 inserm-00971313 http://www.hal.inserm.fr/inserm-00971313 http://www.hal.inserm.fr/inserm-00971313/document http://www.hal.inserm.fr/inserm-00971313/file/1472-6890-14-12.pdf DOI : 10.1186/1472-6890-14-12 | Partager |
Perspectives d'exploitation d'espèces nouvelles : la pêche au vivaneau Auteur(s) : Tous, Philippe Résumé : La pêche au poisson rouge connaît un essor spectaculaire en Guyane depuis quelques années, parallèlement à une demande croissante du marché antillais pour ce produit, L'appellation vivaneau ou poisson rouge, regroupe un certain nombre de genres et d'espèces de la famille des Lutjanidés, présents dans toute la région des Caraïbes. Il semble que le plateau guyanais, pour avoir depuis longtemps attiré des pêcheurs étrangers, soit particulièrement intéressant par ses rendements élevés en ces espèces et également par l'absence de ciguatera, Actuellement, cette
ressource est exploitée en Guyane dans le cadre des règlements communautaires et notamment sous le régime de licences délivrées aux pays tiers par 26 unités, à savoir 25 navires vénézuéliens travaillant à la ligne, la nasse ou la palangre, et 1 chalutier martiniquais.
Depuis le début des années 80, les tonnages mis à terre en Guyane augmentent et font du vivaneau la seconde ressource halieutique hauturière du département, après la crevette. Dans le cadre du développement régional , l'Ifremer a donc entrepris un programme de recherche sur les potentialités réelles en poisson rouge de la zone Economique Exclusjve (ZEE) de manière à proposer rapidement des mesures appropriées de gestion des stocks et d'aménagement de la pêcherie.
Dans un premier temps, ce rapport qui finalise une convention conclue entre le Conseil Régional de la Guyane et I'IFREMER, vise à faire un état des connaissances biologiques et un bilan de la situation actuelle de la pêcherie. Droits : 1988 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00087/19811/17452.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00087/19811/ | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Diagnostic sur l'état de la ressource de vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) exploitée dans la Z.E.E. de la Guyane Française - 1994 Auteur(s) : Moguedet, Philippe Résumé : 1.Historique de la pêcherie
La pêcherie de Lutjanidés conduite dans la Zone Economique Exclusive au large de la Guyane Française concerne trois espèces, le vivaneau rayé (Lutjanus synagris), le vivaneau "ti-yeux" (Rhomboptiles aurorubens) et le vivaneau rouge (Lutjanus purpureus). Cependant seule cette dernière présente un réel intérêt commercial; c'est l'espèce cible d'une flottille artisanale vénézuélienne qui utilise pour l'exploiter un art de pêche dormant, la ligne à main.
L'exploitation des vivaneaux au large des côtes de la Guyane Française a toujours fait l'objet d'une activité d'origine étrangère et plus particulièrement vénézuélienne. Avant la création de la Zone Economique Exclusive les produits de cette activité traditionnelle des pêcheurs artisans vénézuéliens étaient débarqués occasionnellement dans les différents ports des Caraïbes en fonction de la demande, ce qui a rendu impossible le suivi de l'activité des flottilles et l'analyse de leur impact sur la ressource. Depuis la mise en place de la Z.E.E., un régime de gestion de cette pêcherie par un système de licences a été instauré. A partir de 1985, ces licences ont été accordées annuellement pour partie aux ligneurs vénézuéliens. Droits : 1994 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18268/15831.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18268/ | Partager |