![]() | Biofloc technology applied to rear shrimp Litopenaeus Stylirostris broodstock: An integrated and development research project in New Caledonia and French Polynesia Auteur(s) : Chim, Liet Cardona, Emilie Lorgeoux, Benedicte Gueguen, Yannick Saulnier, Denis Goguenheim, Jean Wantiez, Laurent Cahu, Chantal Éditeur(s) : Europe Aqauculture Symposium, October 14-17, San Sebastian, Spain Résumé : Shrimp farming in New-Caledonia faces up to difficulties. A fluctuating quality of broodstock prevents sustainable production of larvae in quantity and quality. The traditional extensive rearing method of broodstock in outdoor earthen ponds used in New Caledonia raises several issues: poor water quality control and biosecurity. Therefore it is fundamental to modify the broodstock culture strategy in order to achieve an easier water quality management and maximal biosecurity. Biofloc technology (BFT) offers easier water quality management, higher natural productivity, higher level of biosecurity, and could be a good alternative. Since 2011 a R&D program started under the supervision of IFREMER in New Caledonia and French Polynesia in order to study and develop biofloc technology for rearing shrimp L. stylirostris broodstock. In a first step we showed that biofloc (BFT) improved significantly the reproductive performances of shrimps and the quality of their larvae compared to Clear Water (CW) or Earthen Pond (EP), with: • A better final survival rate of broodstock from BFT compare to CW. • Females from BFT produced more eggs per spawn and spawned more frequently compared to females from CW or EP. • The larvae from BFT females had a significantly higher survival rate compared to larvae from CW females, respectively 70% (n=4) and 45% (n=4). In a second step we studied the underlying biological mechanisms explaining the better reproductive performance and health status of the broodstock from BFT rearing system, and the better quality of their larvae. We showed that the juvenile shrimp fed actively on biofloc, which represented 60% of their whole food (40% coming from pelleted diet). Biofloc represents a significant source of essential nutrients (vitamins, antioxidants, highly unsaturated fatty acids, …) or dietary bacteria which could act as probiotic. These dietary complements could explain the improved health status (immunity and oxidative status status), the better resistance to oxidative stress and a systematically better survival rate of the shrimp reared in BFT compared to those reared in CW. Droits : 2014 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00250/36084/34635.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00250/36084/ | Partager |
![]() | Qualité et valorisation de l'ombrine ocellée : l'exemple de la filière pisciculture marine martiniquaise Auteur(s) : Leon, Xavier Knockaert, Camille Regina, Françoise Résumé : The development of marine fish culture in Martinique, Guadeloupe, Reunion and Mayotte islands is relatively new and relies on the culture of the Red Drum (official name since 2007; scientific name: Sciaenops ocellatus). The current production is of about 70 tonnes per year in Reunion (only one company), 200 tonnes in Mayotte (a cooperative deriving from an entrepreneur's cooperative and an industrial company: Mayotte Aquaculture) and 100 tonnes in Martinique (around twelve artisanal companies). A company has also been running in Guadeloupe since 2004. Reunion's production is sold on the local market. In Mayotte, the entire Red Drum production of Mayotte-Aquaculture is exported to Europe. In the French Caribbean, the production is currently sold locally, with a strong development potential, the fish importations being larger than the fishing production (more than 60 % of the sea products sold locally is imported). Sea food consumption in the Caribbean is traditionally very large. The local market in Martinique is thought to be of about 18,000 tonnes, which corresponds to an average consumption of 48 kg/year per inhabitant (average consumption in France: 35 kg/inhab/year)... Le développement de la filière pisciculture marine à la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte est relativement récent et repose sur l'élevage de l'Ombrine ocellée (appellation officielle depuis 2007 ; nom scientifique : Sciaenops ocellatus). La production actuelle avoisine les 70 tonnes par an à la Réunion (une seule entreprise), 200 tonnes à Mayotte (un regroupement issue d'une pépinière d'entreprises et une entreprise à caractère industriel : Mayotte Aquaculture) et 100 tonnes à la Martinique (une douzaine d'entreprises à caractère artisanal). Une entreprise produit également à la Guadeloupe depuis 2004. La production de la Réunion est écoulée sur le marché local. A Mayotte, la production d'Ombrine de Mayotte-Aquaculture est entièrement exportée vers l'Europe. Aux Antilles, la production est pour l'instant distribuée localement, avec un fort potentiel de développement, les importations de poissons étant supérieures à la production de pêche (plus de 60% de la consommation locale de produits de la mer est issue de l'importation). La consommation des produits de la mer aux Antilles est traditionnellementélevée. On estime le marché en Martinique à 18 000 tonnes, ce qui aboutit à une consommation par habitant de 48 kg/an (consommation moyenne en France : 35 kg/hab/an). La concurrence des produits importés est forte et les produits de la mer locaux sont très peu compétitifs dans l'état actuel d'absence quasi-totale de structure de conditionnement, transformation et distribution. L'atout qu'ils présentent est, à ce jour, essentiellement traditionnel (fraîcheur, vente directe, relation avec le pêcheur) et c'est sur ce créneau que la pisciculture marine martiniquaise, et en particulier l'Ombrine, devrait éviter de rester cantonnée. La réduction des prix et la transformation du poisson doivent en faire un produit fortement adaptable à différents modes de distribution, et notamment à une distribution moderne (grande distribution, collectivités). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6592.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6592/ | Partager |
![]() | Les filles d’Hannah Arendt, les « sœurs de solitude » dans l’arène politique antillaise Auteur(s) : Belaise, Max Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La représentation que les femmes ont d’elles-mêmes et du monde va indéniablement conditionner leurs engagements dans la République des mâles. Or dans l’échelle de ses objectifs, la femme antillaise ne fait pas de son engagement militant une priorité. Certes, le contexte culturel dans lequel elle évolue n’est pas étranger à cette posture qu’elle adopte. Cependant, de façon paradoxale, elle se distingue par ses capacités d’entreprendre et de réussir dans le monde des affaires. Sans doute une longue tradition de débrouillardise pour la survie de sa progéniture et d’elle-même, en d’autres termes pour l’oikonomia, constituerait la matrice d’une telle compétence économique. The view that women have of themselves and of the world undoubtedly conditions their commitments to the “Republic of males”. In its list of priorities, the Caribbean woman does not exhibit a militant commitment to sex equality. Certainly, the cultural context in which women live does not encourage this stance. Nevertheless, paradoxically, Caribbean women are able to succeed and prosper in the business world. Perhaps a long tradition of resourcefulness for the survival of her offspring and of herself, in other words for the oikonomia, constitutes the basis for such an economic competence. Introduction Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.478 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/478 | Partager |
![]() | Tourisme et socio-économie dans les espaces ruraux au Cameroun : entre survivances culturelles et mutations Auteur(s) : Jacques, Yomb Tagne Robert, Tefe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans un monde essentiellement mouvant et dynamique et dont les stratégies de développement sont tout aussi diverses, le monde rural ne reste pas à la traine. Les espaces ruraux qui sont par essence des lieux de survivances culturelles ont de la peine à construire des stratégies de développement par des replis identitaires dans un contexte de mondialisation et marqué particulièrement par une indigence notoire. Dans ce contexte, le tourisme qui demeure une situation de rente pour les ruraux est influencé par de profondes dynamiques exogènes. L’objectif de ce travail est donc d’évaluer le lien social entre les acteurs inscrits dans le développement du tourisme en milieu rural. La problématique est soutenue par les interrogations suivantes : comment résister aux conduites modernes des touristes en milieu rural dans un contexte de mondialisation ? Les modes de vie des touristes en milieu rural sont-ils autant compatibles avec ceux des locaux ? Comment les touristes influencent-ils les modes de vie des acteurs ruraux au point d’en provoquer des innovations socio-économiques ? Le cadre théorique est essentiellement axé sur la théorie du lien social axé sur la finalité de l’échange. La méthode est qualitative, car il est question dans cette étude de ressortir les interactions entre les acteurs en présence dans la problématique du tourisme. Les résultats montrent que : a) le tourisme en milieu rural est une source de rente pour les locaux, b) il y a une innovation dans la gestion des temps traditionnelles, c) les sources de revenus ne sont plus seulement issues de la production agricoles, mais aussi des services, d) les modes de vie des ruraux sont profondément modifiés par les dynamiques portées par les touristes. In a changing world whose development strategies are diverse, the rural world is not left behind. Rural areas that essentially represent cultural resilience sites are challenged in building development strategies in a globalized world characterized by notorious poverty. In this context tourism, which remains an economic rent for rural, is influenced by exogenous conditions. This paper aims to analyze the social bond between the players enrolled in the development of rural tourism. The analytic process is supported by the following questions: How to resist the modern behaviour of rural tourists in a globalization context? Are the lifestyles of rural tourists compatible with locals? How do tourists influence the lifestyle of rural stakeholders to the point of causing socio-economic innovations? The theoretical framework focuses mainly on the theory of social ties focusing on the purpose of exchange. The method is qualitative, as this study highlights the interactions between the stakeholders. The results show that: a) Rural tourism is a source of income for locals; b) there is an innovation in managing traditional time; c) sources of income are not only from agricultural production but also from services; d) rural lifestyles are profoundly changed by the dynamic brought by tourists. Cameroun Kribi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8820 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8820 | Partager |