Devenir des virus entériques en mer et influence des facteurs environnementaux Auteur(s) : Gantzer, Christophe Dubois, Éric Crance, Jean-marc Billaudel, Sylviane Kopecka, Helena Schwartzbrod, Louis Pommepuy, Monique Le Guyader, Françoise Éditeur(s) : Elsevier Résumé : To improve the knowledge of the survival of enteric viruses in a marine environment, the influence of physico-chemical parameters (temperature, UV, salinity) on the survival of infectious poliovirus 1 and hepatitis A Virus (HAV) in seawater was first studied, the influence of suspended solids (SS) on poliovirus adsorption and survival in seawater was then evaluated and the detection of rotavirus genome in environmental samples (shellfish, river water, treated wastewater) was finally investigated. The results show that temperature has a major impact on virus survival in seawater as the time necessary to inactivate 90 % of the virus (T-90) is 671 days at 4 degrees C and only 25 days at 25 degrees C. Ultraviolet light (42 mW s cm(-2)) rapidly inactivates viruses but HAV is more resistant (T-90 = 2.6 min) than the poliovirus 1 (T-90 = 1.3 min). By contrast, seawater salinity has no effect on virus survival. In presence of SS, 90 % to 99.9 % of the viruses were adsorbed. This adsorption does not provide any protection for viruses with low SS concentrations (3 and 15 mg L-1) but a slight increase in virus survival was observed with a high SS concentration (500 mg L-1). Finally environmental sample analysis indicated that 20 % shellfish, about 40 % river water and 40 % treated wastewater tested positive for the rotavirus genome. Ce travail a pour but de mieux comprendre le devenir des virus en milieu marin. Dans ce cadre, l'influence de certains paramètres physicochimiques (température, UV et salinité) sur le pouvoir infectieux du poliovirus 1 et du virus de l'hépatite A (VHA) en eau de mer a été évalué, puis l'adsorption du poliovirus 1 sur les matières en suspension (MES) a été étudié, ainsi que les conséquences sur le pouvoir infectieux du virus et enfin le génome des rotavirus a été recherché en milieu naturel (eaux et coquillages). Les résultats montrent que la température est un paramètre important pour la survie des virus puisque le temps nécessaire à inactiver 90 % des virus (T90) en eau de mer est de 671 j à 4 °C alors qu'il est seulement de 25 j à 25 °C. Le rayonnement ultraviolet (42 mW s cm−2) testé en pilote expérimental, permet d'obtenir une inactivation rapide du poliovirus 1 (T90 = 1,3 min). Le VHA est plus résistant avec un T90 = 2,6 min. En revanche la salinité de l'eau de mer n'a pas d'influence sur la survie des virus. En ce qui concerne l'influence des MES, les résultats montrent qu'en présence de 3, 15 et 500 mg L−1 de Na-montmorillonite la majorité des virus est adsorbée (90 à 99,9 %). Cet état adsorbé ne procure aucune protection aux virus pour les faibles concentrations de MES (3 et 15 mg L−1) alors qu'une augmentation significative de survie est observée pour les fortes concentrations (500 mg L−1). Enfin, l'analyse d'échantillon de l'environnement a montré que 20 % des fruits de mer, environ 40 % des eaux de rivière et environ 40 % des eaux usées traitées testées contenaient du génome de rotavirus. Oceanologica Acta (0399-1784) (Elsevier), 1998-11 , Vol. 21 , N. 6 , P. 983-992 Droits : 1998 Ifremer / CNRS / IRD - Published by Elsevier SAS http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/publication-846.pdf DOI:10.1016/S0399-1784(99)80020-6 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/846/ | Partager Voir aussi Environmental factors Survival Seawater Enteric viruses Facteurs environnementaux Survie Eau de mer Virus entériques Télécharger |
Type III Phosphatidylinositol 4-kinases in the liver : involvement during Hepatitis C Virus infection and link with hepatocellular carcinoma ; Phosphatidylinositol 4 -Kinases de type III hépatiques : implication au cours de l'infection par le virus de l'hépatite C et lien avec le carcinome hépatocellulaire Auteur(s) : Ilboudo, Adeodat Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Université Rennes 1 Christian Michelet Jacques Le seyec Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Hepatitis C virus (HCV) is one of the leading causes of hepatocellular carcinoma. Therapeutic treatment against the virus has been recently improved by a tritherapy including pegylated interferon, ribavirin and antiviral protease. Nevertheless, the importance of side effects and the emergence of resistant mutants require the development of new antivirals. In this context, our team has recently discovered that Type III phosphatidylinositol 4-kinases (PI4KIIIα and PI4KIIIβ) are essential for the propagation of the virus in a human hepatic cell line at the entry and replication steps. To further characterize these potential therapeutic targets, we investigate the implication of these kinases during the HCV entry, using primary human hepatocytes, a model closer to the in vivo conditions. Two lines of research were developed: Verification of the importance of the kinase activity of PI4KIIIs during HCV entry in primary human hepatocytes, through a chemical approach; Validation of the involvement of these kinases and their enzymatic activity during viral entry through a genetic approach based on RNA interference and phenotype rescue. In parallel, we studied the expression of PI4KIIIα in liver diseases. Our results suggest the involvement of PI4KIIIα in HCV entry; the involvement of PI4KIIIIβ needs to be confirmed. The analysis of PI4KIIIα expression in hepatocellular carcinoma led us to propose this kinase as a new molecular marker, which could improve the already established prognosis models and could lead to the development of new therapeutic approaches. Le virus de l’hépatite C (VHC) est l’un des principaux facteurs étiologiques du carcinome hépatocellulaire. Le traitement des hépatites virales C a été récemment amélioré grâce à une trithérapie (interféron, ribavirine et anti-protéase virale). Néanmoins l’importance des effets secondaires et l’émergence de mutants résistants nécessitent de découvrir de nouveaux antiviraux. Dans ce contexte, notre équipe a récemment découvert que les phosphatidylinositol 4-kinases de type III (PI4KIIIα et PI4KIIIβ) étaient indispensables à la propagation du virus dans une lignée hépatique humaine, et ce, à 2 étapes de son cycle biologique : l’entrée et la réplication. L’objectif du présent travail était de poursuivre la validation de ces nouvelles cibles thérapeutiques potentielles, en approfondissant nos connaissances sur la dépendance du virus à l’égard de ces kinases au cours de son entrée. Pour cela, nous avons utilisé le modèle des hépatocytes humains primaires, système in vitro plus proche du contexte physiologique que les modèles utilisés jusqu’à présent et qui étaient basés sur l’exploitation de lignées. Deux axes ont été développés : Vérification de l’importance de l’activité kinase des PI4KIIIs au cours de l’entrée du VHC dans les hépatocytes humains primaires, à travers une approche chimique ; Validation de l’implication de ces kinases et de leur activité enzymatique au cours de l’entrée virale grâce à une approche génétique basée sur l’ARN interférence et la restauration de phénotype. En parallèle, nous avons étudié l’expression de PI4KIIIα au cours de pathologies hépatiques. Nos résultats suggèrent une implication de PI4KIIIα au cours de l’entrée du VHC dans les hépatocytes humains primaires, mais restent à confirmer quant à l’implication de PI4KIIIβ. Par ailleurs, l’analyse de l’expression de PI4KIIIα dans le carcinome hépatocellulaire (CHC) conduit à proposer cette kinase comme un nouveau marqueur moléculaire, qui pourrait améliorer les modèles de pronostic déjà établis et pourrait conduire au développement de nouvelles approches thérapeutiques pour les patients atteints d’un CHC, quelque soit l’étiologie. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00950335 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2013REN1B006 tel-00950335 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00950335 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00950335/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00950335/file/ILBOUDOAdeodat.pdf | Partager |